Precautionary saving in the presence of other risks: further comment

precautionary saving; background risk

Stock Prices, Exchange Rates and Monetary Policy

This paper attempts to model the relationship between monetary policy and financial asset prices. We develop an aggregative model under forward-looking rational expectations to analyse the optimal monetary policy response to stock prices and exchange rates shocks. We first demonstrate that a model ignoring the impact of equity prices and exchange rates on aggregate demand leads to an overestimation of the optimal policy response to standard shocks. Second, we clearly point out that a correct assessment of the relation between optimal monetary policy and either equity prices or exchange rates necessitates a model including both kinds of financial prices simultaneously. Third, we show how these interactions between financial asset prices and monetary policy are affected by a particular form of coordination between monetary policy and fiscal policy, arising from a public debt solvency constraint.Monetary policy; financial asset prices; monetary conditions indicator

Labor Market Policies and Equilibrium Employment : Theory and Application for Belgium

This paper is concerned with the general equilibrium effects of active labor market programs and the unemployment insurance system (the replacement ratio and the level of sanctions). It develops an equilibrium job matching model where active programs and the rate of sanctions have an amiguous impact on the equilibrium employment rate. The model is simulated for Belgium. The simulations suggest that passive and active labor market policies do not have a substantial net impact on the employment rate.labor market policies; sanctions; equilibrium search model; matching function

The net effect of unemployment benefits, sanctions and training on regular employment

This paper measures the impact of labor market policies (LMPs) on regular employment. Contrary to previous empirical studies, we conduct an econometric analysis based on sound theoretical foundations. The specification is based on an equilibrium job search model where LMPs affect tightness on the labor market. The impacts of a comprehensive set of LMPs on the regular employment rate and on wages are jointly estimated. Taking care of the endogeneity of LMPs, our results for Belgium indicate that unemployment benefits have a positively and small impact on wages and a negative one on the employment rate. The rate of sanctions has a small negative effect on wages. Their impact on the employment rate is however negative. This can be understood if the efficiency of the sanctioned in the matching process is sufficiently lower than the one of the insured unemployed. Training programmes have a small negative effect on wages and a small positive one on employment. Our analysis also shows that the results can be sensitive to the choice made about the exogeneity of LMPs.evaluation; labor market policies; wage bargaining; equilibrium unemployment; equilibrium search

La situation des banques est encore périlleuse

Si la conjoncture mondiale continue à se dégrader, et d’après nos nouvelles estimations, les pertes totales des banques depuis le début de la crise pourraient s’élever à 4508 milliards de dollars sur des actifs originaires des Etats-Unis, et 898 milliards de dollars sur des actifs originaires d’autres parties du monde. Les parts de ces pertes supportées par les banques américaines et européennes s’élèveraient à 2597 et 1322 milliards de dollars respectivement. L’amélioration des résultats des banques américaines au premier trimestre 2009 reflète une augmentation normale de leurs bénéfices opérationnels dans un contexte de financement à bon marché apporté par la Federal Reserve et les pouvoirs publics, une marge d’intermédiation exceptionnellement élevée, une concurrence amoindrie par la restructuration du secteur, et des commissions importantes permises par la reprise du marché des émissions obligataires d’entreprises. Ces résultats bénéficient également de l’assouplissement des normes sur les dépréciations d’actifs et du recours à des artifices comptables. Toutefois, les vrais dangers auxquels les banques restent confrontées subsistent et sont liés aux dépréciations de titres et prêts qu’il faut encore comptabiliser. Beaucoup d’actifs issus de la titrisation de prêts toxiques restent inscrits à des niveaux surévalués et les provisions constituées pour pertes potentielles sur les prêts sont trop basses. Les banques européennes sont quant à elles dans une situation particulièrement difficile du fait de leur exposition conjointe aux actifs toxiques américains et aux prêts à l’Europe de l’Est, ainsi que par des facteurs structurels très désavantageux. Leur taille est souvent disproportionnée par rapport à celle du PIB de leur pays, ce qui les rend globalement difficiles à secourir par les Etats dans un contexte institutionnel complexe qui rend une solution européenne globale incertaine. Leur « leverage ratio » est beaucoup plus élevé que celui des banques américaines. Les banques européennes ont proportionnellement procédé à moins de dépréciations d’actifs dans leur comptes que celles déjà actées par les banques américaines, ce qui leur laisse encore une grande partie des pertes potentielles à déclarer.