33 research outputs found
Teneur en radium 226 des laits en France II. â RĂ©sultats expĂ©rimentaux
Dreuille M. de, Michon Georges. Teneur en Radium 226 des laits en France. II. Résultats expérimentaux. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 118 n°4, 1965. pp. 145-149
A autoridade, o desejo e a alquimia da polĂtica: linguagem e poder na constituição do papado medieval (1060-1120)
La justice pénale des mineurs: vers quelle autonomie ?
International audienceLa question de la dĂ©linquance des mineurs est devenue, au fil des derniĂšres campagnes prĂ©sidentielles, un enjeu politique majeur. Ce contexte nâest pas Ă©tranger au sentiment dâimpunitĂ© du mineur dĂ©linquant, partagĂ© par une opinion publique mal informĂ©e. La hausse incontestable de la dĂ©linquance juvĂ©nile au milieu des annĂ©es 1990 ne doit pas occulter le fait que la proportion de mineurs dans lâensemble des mis en cause se stabilise autour de 18%, depuis plusieurs annĂ©es. Par ailleurs, ce sentiment dâimpunitĂ© ne se justifie pas davantage si lâon sâen tient au taux de rĂ©ponse pĂ©nale, en hausse constante et systĂ©matiquement supĂ©rieur aux donnĂ©es concernant les majeurs. La rĂ©ponse pĂ©nale pour les mineurs est donc supĂ©rieure Ă celle apportĂ©e aux majeurs, ce qui soulĂšve la question de lâopportunitĂ© de rĂ©former en profondeur la justice pĂ©nale des mineurs. Les poursuites Ă©tant effectives, il est concevable que ce soit davantage les modalitĂ©s de la rĂ©ponse pĂ©nale qui ne donnent pas satisfaction. Est-ce que cela pourrait signifier que la rĂ©ponse pĂ©nale est trop comprĂ©hensive Ă lâĂ©gard des mineurs dĂ©linquants, quâil sâagisse des modalitĂ©s dâexercice de lâaction publique ou encore des sanctions appliquĂ©es ? Pour une minoritĂ© de dĂ©linquants multirĂ©cidivistes, cela peut effectivement ĂȘtre le cas, mais pour la majoritĂ© des mineurs dĂ©linquants qui ne rĂ©cidivent pas aprĂšs un premier contact avec la justice pĂ©nale, le modĂšle actuel nâest-il pas adaptĂ© ? Les questions relatives Ă lâassistance, Ă lâĂ©ducation ou la rĂ©Ă©ducation du mineur, mais encore Ă la connaissance de la personnalitĂ© du mineur, constituent lâaxe prioritaire du modĂšle protectionniste, instaurĂ© par lâordonnance de 1945. Le modĂšle français est donc un modĂšle mixte, Ă mi-chemin entre le modĂšle tutĂ©laire et le modĂšle pĂ©nal. LâĂ©quilibre est instable, comme en tĂ©moignent les incessantes rĂ©formes de lâordonnance de 1945, qui oscillent, tantĂŽt dans le sens dâune protection accrue, tantĂŽt dans le sens dâune rĂ©ponse pĂ©nale plus marquĂ©e Ă lâĂ©gard du mineur dĂ©linquant. Incontestablement, lâordonnance de 1945 souffre dâun dĂ©ficit de lisibilitĂ©. Il convient donc de sâinterroger sur le devenir du principe dâautonomie de la justice pĂ©nale des mineurs, sâagissant du droit pĂ©nal de fond mais aussi de la procĂ©dure applicable au mineur dĂ©linquant
Le droit pénal de l'ennemi : éléments pour une discussion
International audienceâCriminal law of the enemyâ appears as a possiblenew model. It entails and justifies the increase in public antedelictum interventions, thus leading to the weakening ofnumerous fundamental rights. It has a significant scientificappeal: the fight against terrorism and certain types of crimes(notably organised crime) as well as the desire to incapacitatecertain criminals (repeat offenders, sex offenders etc.) wouldjustify the creation of exceptional legal regimes. Is the entiretraditional criminal system threatened or are public authoritiestrying to implement an enemy policy? In other words,can a criminal system truly be based on âcriminal law of theenemyâ? This paper seeks to cast light on these issues and toanswer some of these questions.Le droit pĂ©nal de lâennemi apparaĂźt comme un nouveaumodĂšle possible du droit pĂ©nal, impliquant et justifiantconcrĂštement la multiplication dâinterventions antedelictum, conduisant Ă un affaiblissement des droits fondamentaux.LâintĂ©rĂȘt scientifique est important : la luttecontre le terrorisme, contre certaines formes particuliĂšresde dĂ©linquance (criminalitĂ© organisĂ©e, notamment), ouencore la volontĂ© de mettre hors dâĂ©tat de nuire certainsdĂ©linquants (rĂ©cidiviste, dĂ©linquant sexuelâŠ) justifieraitdes rĂ©gimes juridiques dâexception. Le modĂšle pĂ©nal classiqueest-il menacĂ© dans son ensemble ou, souhaite-t-on,en marge, appliquer une politique de lâennemi ? En dâautrestermes peut-on vĂ©ritablement parler de droit pĂ©nal de lâennemi? Cette contribution a pour objet de fournir des Ă©lĂ©mentsde rĂ©flexion permettant dâĂ©baucher des rĂ©ponses Ă ces problĂ©matiques
Droit et responsabilité en cas d'accident en montagne: la responsabilité pénale
International audienceIl nâexiste pas de rĂšgles particuliĂšres en droit pĂ©nal, qui permettraient de rĂ©gir les accidents en montagne. La responsabilitĂ© pĂ©nale implique la commission dâune infraction pĂ©nale, or aucune infraction ne vient sanctionner un comportement qui par essence serait liĂ© Ă la montagne. Pour autant, le droit pĂ©nal nâest pas totalement absent de ce milieu, bien au contraire. La question de la place du droit et notamment du droit pĂ©nal en montagne est importante : dâune part, dâun point de vue idĂ©ologique la pĂ©nalisation dâun espace de libertĂ© ne laisse pas indiffĂ©rent, dâautre part dâun point de vue plus technique, les accidents qui surviennent en montagne ne sont pas tous causĂ©s par les forces de la nature et mĂȘme lorsque câest le cas, leurs consĂ©quences nĂ©fastes auraient pu ĂȘtre limitĂ©es ou Ă©vitĂ©es. Câest dire que par son action ou son inaction lâhomme peut ĂȘtre Ă lâorigine dâun accident survenu en montagne, dont les consĂ©quences sont le plus souvent dramatiques. Le dĂ©veloppement des activitĂ©s touristiques ou sportives en montagne a naturellement amplifiĂ© le phĂ©nomĂšne. Il nâest donc pas surprenant que des poursuites pĂ©nales aient lieu mĂȘme si leur nombre demeure peu Ă©levĂ©. Les accidents, par leur gravitĂ© (collisions, chutes) ou par le nombre de victimes quâils causent (avalanche notamment) expliquent, en partie, la nĂ©cessitĂ© sociale dâidentifier les individus susceptibles dâengager leur responsabilitĂ© pĂ©nale. Les auteurs potentiels sont nombreux quâil sâagisse des personnes physiques, usagers (skieurs, surfeurs, randonneurs, alpinistesâŠ), Ă©lus locaux, professionnels de la montagne (pisteurs-secouristes, responsables des domaines skiables, guides, moniteurs, accompagnateurs, organisateurs de sĂ©joursâŠ) ou des personnes morales (exploitants des remontĂ©es mĂ©caniques, communesâŠ). A cette diversitĂ© dâauteurs on peut opposer le nombre limitĂ© des fondements juridiques de la poursuite : le plus souvent, il est reprochĂ© des atteintes involontaires Ă la vie ou Ă lâintĂ©gritĂ© de la personne. Alors mĂȘme que dâautres incriminations pourront ĂȘtre Ă©voquĂ©es (dĂ©lit de risque causĂ© Ă autrui ou encore non-assistance Ă personne en pĂ©ril), il sâagira donc inĂ©vitablement dâapprĂ©cier les consĂ©quences de la loi du 10 juillet 2000 et la conception renouvelĂ©e de la causalitĂ©. Par ailleurs, les dĂ©veloppements permettront Ă©galement de mesurer les consĂ©quences de cette loi (qui pourrait ĂȘtre modifiĂ©e prochainement) Ă lâĂ©gard des personnes morales, lâidĂ©e de cette rĂ©forme consistait initialement Ă dĂ©placer la responsabilitĂ© pĂ©nale de la personne physique vers la personne morale. Toutefois, il est loin dâĂȘtre Ă©vident que la responsabilitĂ© de la commune, par exemple, puisse ĂȘtre substituĂ©e Ă celle du maire, dĂšs lors que, le plus souvent, lâinfraction nâest pas commise dans lâexercice dâactivitĂ©s susceptibles de faire lâobjet de conventions de dĂ©lĂ©gation de service public (art. 121-2 C. pĂ©n.). Lâobjectif de cette contribution a donc Ă©tĂ© de dresser un panorama des accidents en montagne ayant pour cause une faute pĂ©nalement incriminĂ©e en sâintĂ©ressant, de façon plus synthĂ©tique, aux auteurs potentiels
Le tag, entre reconnaissance artistique et interdit pénal, dir. G. Calley et C. Broche
La rĂ©pression du tag sâinscrit depuis plus dâune trentaine dâannĂ©es dansun mouvement plus vaste de lutte contre les incivilitĂ©s, dĂ©finies par un auteurcomme des « dĂ©sordres jugĂ©s peu graves ce qui exclut les vols et les agressions quise dĂ©ploient dans un espace collectif et se donnent donc Ă voir ce qui exclut decette dĂ©finition les faits qui relĂšvent du familial et du privĂ© ». Il sâagit dâune formede dĂ©linquance dont la gravitĂ© est relative, mais qui favoriserait un sentimentdâinsĂ©curitĂ© et pourrait ĂȘtre un facteur de dĂ©sordres plus importants
Accident du travail : l'employeur, auteur direct de l'infraction
International audienceCrim. 16 septembre 2008, pourvoi n° 08-80.204, à paraßtre au Bulleti
Accident du travail et faute caractérisée de l'employeur
International audienceCrim. 6 novembre 2007, pourvoi n° 07-80.03
Le droit pénal de l'ennemi : éléments pour une discussion
International audienceâCriminal law of the enemyâ appears as a possiblenew model. It entails and justifies the increase in public antedelictum interventions, thus leading to the weakening ofnumerous fundamental rights. It has a significant scientificappeal: the fight against terrorism and certain types of crimes(notably organised crime) as well as the desire to incapacitatecertain criminals (repeat offenders, sex offenders etc.) wouldjustify the creation of exceptional legal regimes. Is the entiretraditional criminal system threatened or are public authoritiestrying to implement an enemy policy? In other words,can a criminal system truly be based on âcriminal law of theenemyâ? This paper seeks to cast light on these issues and toanswer some of these questions.Le droit pĂ©nal de lâennemi apparaĂźt comme un nouveaumodĂšle possible du droit pĂ©nal, impliquant et justifiantconcrĂštement la multiplication dâinterventions antedelictum, conduisant Ă un affaiblissement des droits fondamentaux.LâintĂ©rĂȘt scientifique est important : la luttecontre le terrorisme, contre certaines formes particuliĂšresde dĂ©linquance (criminalitĂ© organisĂ©e, notamment), ouencore la volontĂ© de mettre hors dâĂ©tat de nuire certainsdĂ©linquants (rĂ©cidiviste, dĂ©linquant sexuelâŠ) justifieraitdes rĂ©gimes juridiques dâexception. Le modĂšle pĂ©nal classiqueest-il menacĂ© dans son ensemble ou, souhaite-t-on,en marge, appliquer une politique de lâennemi ? En dâautrestermes peut-on vĂ©ritablement parler de droit pĂ©nal de lâennemi? Cette contribution a pour objet de fournir des Ă©lĂ©mentsde rĂ©flexion permettant dâĂ©baucher des rĂ©ponses Ă ces problĂ©matiques
Propos introductif aux actes du colloque de Chambéry sur le droit pénal de l'ennemi
actes du colloque "Droit pĂ©nal et politique de l'ennemi"International audienceEn 2012, la revue "Jurisprudence-Revue critique" publiait un article consacrĂ© au droit pĂ©nal de lâennemi, perçu comme un nouveau modĂšle possible du droit pĂ©nal, impliquant et justifiant concrĂštement la multiplication dâinterventions ante delictum en rĂ©ponse Ă une situation dâurgence et de dĂ©fense des Ătats, confrontĂ©s Ă de nouvelles formes de criminalitĂ©, ou Ă un risque accru dâattaques terroristes. Lâobjectif Ă©tait alors dâavancer des pistes de rĂ©flexion, de donner quelques Ă©lĂ©ments bibliographiques pour alimenter une discussion transcendant les champs disciplinaires. En effet, le thĂšme, inĂ©puisable, imposait de mobiliser diffĂ©rents savoirs : il ne pouvait se limiter Ă une approche exclusivement juridique. Un appel Ă contribution a permis de rassembler, pendant deux journĂ©es dâĂ©tude, des chercheurs dâhorizons divers mais tous intĂ©ressĂ©s par la mĂȘme problĂ©matique. Cette rencontre entre linguistes, sociologues, historiens, juristes et philosophes sâest rĂ©vĂ©lĂ©e riche sur le plan scientifique. Cet article prĂ©sente le contenu de ces journĂ©es tenues Ă lâUniversitĂ© Savoie Mont Blanc en dĂ©cembre 2013 sous l'Ă©gide du CDPPOC de ChambĂ©ry en partenariat avec l'IRASC, le CERDHAP de Grenoble et le Centre de droit pĂ©nal de Lyon 3 (Ă lâinitiative de JĂ©rĂŽme Ferrand, FacultĂ© de droit de Grenoble, UPMF ; Xavier Pin, FacultĂ© de droit de Lyon III ; Jean-François Dreuille, FacultĂ© de droit de ChambĂ©ry). La totalitĂ© des actes est publiĂ©e dans le numĂ©ro 2015 de "Jurisprudence-Revue critique"