Dosage des polyphénols et activité anti-oxydante de feuilles et d’inflorescences mâles de Borassus aethiopum, Mart. (Arecaceae)

Borassus aethiopum est une plante de la famille des Arécacées. C’est un géant palmier qui présente un tronc dur appelé stipe, des racines fasciculées et des feuilles longues en forme d’éventail. Elle est presque cosmopolite et ses différentes parties sont utilisées dans nombreux domaines : économiques, écologiques,  alimentaires et sanitaire. En effet, sur le plan sanitaire, la pharmacopée utilise l’alcinât des feuilles en boisson dans l’eau pour traiter la bilharziose viscérale  (Sakande, 2004). L’objet de notre étude est de déterminer la teneur en polyphénols et de tester l’activité antioxydante d’extraits de feuilles en comparaison avec ceux des inflorescences mâles. Ainsi, la méthode colorimétrique de Folin Denis, décrite par Bassène (2012) a été utilisée pour le dosage des polyphénols. L’activité antioxydante a été déterminée par les méthodes chromatographique sur couche mince selon Takao et al. (1994) et colorimétrique décrite par Sakande (2004). Les teneurs en polyphénols totaux obtenues sont 13,56% et 5,6% Eq d’acide tannique respectivement dans les feuilles et les inflorescences mâles. Les teneurs  respectives en tanins dans les feuilles et les inflorescences mâles ont été évaluées à 13,46% et 5,47% Eq d’acide tannique. La chromatographie sur couche mince a révélé une activité antioxydante dans les extraits de feuilles et d’inflorescences mâles. Par la méthode colorimétrique utilisant le DPPH, les  résultats obtenus en mg Eq d’acide ascorbique sont 4 et 5 mg Eq respectivement dans les extraits d’acétate éthyle et butanolique de feuilles ; les extraits d’acétate d’éthyle et  butanolique  d’inflorescences mâles respectifs ont une activité antioxydante évaluée à 10 et 20 mgEq d’acide ascorbique. Les résultats obtenus de cette étude  montre que les extraits de feuilles ont des teneurs en polyphénols et en tanins supérieures à celles des extraits d’inflorescences mâles. L’activité antioxydante a été deux fois plus importante dans les extraits de feuilles que dans les extraits d’inflorescences mâles. Cependant, dans les feuilles l’extrait d’acétate d’éthyle  renferme deux fois plus de polyphénols et de tanins que l’extrait butanolique ; l’activité antioxydante est aussi plus élevée dans ce premier extrait.Mots clés : Borassus aethiopum, feuilles, inflorescences mâles, polyphénols, tanins, activité antioxydante

Activité anti-inflammatoire des feuilles dBorassus aethiopum Mart. (Arecaceae)

Le rônier est un palmier très utilisé dans la pharmacopée traditionnelle ; Le calcinât des feuilles est utilisé en boisson dans l’eau pour traiter la bilharziose viscérale. La tigelle de la noix germée en décoction lutte contre l’impuissance sexuelle, une activité anti-inflammatoire avec une inhibition de 70% de l’oedème induite par la carragénine a été révélée dans les extraits d’inflorescences mâles. La méthode de l’oedème induit par la carragénine de Winter a été utilisée sur des rats de souche Wistar pour mettre en évidence l’activité antiinflammatoire des feuilles de Borassus aethiopum. L’extrait d’acétate d’éthyle et sa fraction F1 à la dose 30 mg/kg ont une activité anti-inflammatoire voisine de celle de l’aspirine à 30 mg/kg; cette activité (exprimée en pourcentage d’inhibition) est respectivement de 79,21%, 73,16 et 92,53% à la première heure. Ainsi à la cinquième heure ces pourcentages sont 69,18%, 54,59% et 58,75% respectivement pour la référence, l’extrait d’acétate d’éthyle et la fraction F1.Mots clés: Borassus aethiopum Mart, feuilles et activité anti-inflammatoire

Etude de la variation de la végétation en milieux salé et acide au Sénégal

L’objectif de l’étude était de comprendre la variation de la végétation en milieux acide et salé. Larépartition de la végétation des sols sulfatés acides salés en fonction  de certains paramètres (pH, conductivité électrique ou CE, humidité du sol et texture des sols) a ainsi été étudiée dans les secteurs situés au Sud et au Nord du fleuve Saloum (Sénégal). Des relevés ont été effectués sur les différentes unités géomorphologiques (terrasses et dunes) suivant la méthode des grappes de superficies  graduelles. Au niveau de chaque surface de collecte, des échantillons de sol ont été prélevés à 6 cm de profondeur pour déterminer leur CE, pH, teneur en eau et texture. L’étude a mis en évidence la distribution de la végétation en fonction des unités géomorphologiques et des types de faciès ainsi que les changements des faciès écologiques à travers les distributions aires-espèces. L’analyse en composantes principales a montré le rôle important de la texture du sol sur le regroupement de la végétation en fonction des gammes de salinité, d’acidité et du taux d’humidité. La connaissance du mode de regroupement de la végétation en milieux acide et salé pourrait aider dans le choix du type d’aménagement pour régénérer les potentialités agronomiques de ces sols et leur  réintégration dans le système productif national.Mots clés: Acidité des sols, diversité biologique, humidité, salinité des sols, texture

Etude de l’activité antioxydante des extraits des feuilles de Vitex doniana (Verbenacea)

L’objectif de la présente étude était d’évaluer l’activité antioxydante des extraits des feuilles de Vitex doniana par spectrophotométrie en utilisant les méthodes de piégeage des radicaux libres 2,2-diphényl-1- picryl-hydrazyle (DPPH•) et acide 2,2’-azino-bis-(3-éthylbenzothiazoline-6-sulfonique) (ABTS+•). Une extraction éthanolique des feuilles de Vitex doniana a été effectuée au Soxhlet. L’extrait sec recueilli a été redissout dans de l’eau puis fractionné en utilisant successivement de l’hexane, du dichlorométhane et de l’acétate d’éthyle. Les propriétés antioxydantes de l’extrait éthanolique et celles de ses différentes fractions ont été évaluées aux concentrations de 2,5 ; 10 ; 100 et 200 μg/mL. Les pourcentages d’inhibition (PI) expriment l’effet antioxydant mesuré. L’extrait éthanolique et ses différentes fractions ont présenté une activité de piégeage des deux radicaux libres. Lors des tests d’inhibition de l’absorbance du radical DPPH•, les PI ont varié de (18,15±0,01)% pour la fraction hexanique (2,5 μg/mL) à (92,45±0,01)% pour la fraction d’acétate d’éthyle (100 μg/mL). Avec le radical ABTS+•, les PI ont varié de (52,76±0,05)% pour la fraction hexanique (2,5 μg/mL) à (98,27±0,12)% pour la fraction d’acétate d’éthyle (100 μg/mL). Ainsi, l’extrait éthanolique des feuilles de Vitex doniana et ses différentes fractions possèdent un pouvoir antioxydant significatif.Mots clés : Activité antioxydante, DPPH, ABTS, Vitex doniana

Extractable phosphorus and rice yield in an ultisol of the humid forest zone in West Africa

Little attention has been devoted to calibrating soil tests for phosphorus (P) in the field for upland rice in West Africa. The information is needed to improve fertilizer P recommendations. A field experiment was conducted in the rainy season of 1994 to establish the relationship between extractable P by Bray 1 and grain yield of four upland rice cultivars grown on an Ultisol in the forest zone of Ivory Coast. The critical limit of Bray 1 P in the soil at 90% relative rice grain yield varied from 12.5 to 15.0 mg P/kg of soil for the four cultivars tested. The P critical limit in the soil tended to be lower for the cultivars of rice earlier found to be efficient at converting applied P into grain yield

Plant phosphorus and rice yield in an Ultisol of the humid forest zone in West Africa

Little attention has been devoted to calibrating plant tissue tests for phosphorus (P) in the field for upland rice in West Africa, although information is needed for improving crop production through efficient P nutrition. A field experiment was conducted under rainfed conditions in the 1994 season to establish the relationships between plant P content and grain yield of upland rice grown on an Ultisol, having a range in extractable P, in the humid forest zone of Ivory Coast. The critical limit of P content in the whole rice plant tops at the tillering stage, at 90% relative grain yield, was found to be 2 g kg‐1 P for the four upland rice cultivars tested. Total P uptake in the biomass was significantly correlated with rice grain (r=0.81, n=20) and straw (r=0.79) yields of the cultivars

Nutrient application reduces iron toxicity in lowland rice in West Africa

Iron toxicity is a widespread nutrient disorder that affects rice growing in inland swamps and on irrigated lowland soils throughout the humid forest and savanna zones of West Africa. It has been reported to reduce lowland rice yields in West Africa by 12–100%, depending on the intensity of the toxicity and the tolerance of the rice cultivar (Sahrawat et al 1996)

Direct and residual fertilizer phosphorus effects on yield and phosphorus efficiency of upland rice in an Ultisol

Phosphorus (P) deficiency is one of the major limiting factors for crop production in highly weathered soils in the humid zone of West Africa. Very few studies have evaluated the residual value of fertilizer P to rice in these soils. Field experiments were conducted for three years (1993–1995) to determine the response of four upland rice cultivars to fertilizer P applied at 0, 45, 90, 145 and 180 kg P ha-1 only once in 1993, and to fertilizer P residues in 1994 and 1995. The soil at the experimental site, in the humid forest zone of Ivory Coast (West Africa), was an Ultisol, low in available P. Grain yields of the rice cultivars were significantly increased by fertilizer P in 1993, and by the fertilizer P residues in 1994 and 1995 although the magnitude of response decreased with time since the fertilizer was applied. The cultivars differed in cumulative agronomic and physiological efficiencies, and the efficiencies were higher at the lower rates of P. The amounts of total P removed in three successive crops were similar for all the four rice cultivars although P harvest index was 10–12% higher in the P efficient than inefficient cultivars. The results suggest that the differences observed in the P efficiency of rice cultivars are due to differences in the internal efficiency of P

Response of upland rice to phosphorus in an ultisol in the humid forest zone of West Africa

Phosphorus (P) deficiency is one of the major limiting factor for crop production in highly weathered soils in the humid tropics. Field experiments were conducted for two years (1992 and 1993) to determine P response and efficiencies of upland rice cultivars in an Ultisol, low in available P, in the forest zone of Cote d'Ivoire. The rice cultivars tested were selected from a large number of entries tested earlier for acidity tolerance. Grain yields of the cultivars were significantly increased by P application. There was little further response in grain yield at higher rates than 60 kg P ha -1. The rice cultivars differed in agronomic and physiological P efficiencies and the efficiencies were higher at lower rates of R The rooting depths of the cultivars were increased by application of P at the lowest application rate (30 kg P ha-1).The results suggest that P fertilization of soil acidity-tolerant upland rice cultivars can significantly improve the productivity of the ultisols

Long-Term Phosphorus Fertilizer Effects on Phosphorus Uptake, Efficiency, and Recovery by Upland Rice on an Ultisol

Phosphorus (P) deficiency is a major constraint to upland rice production on highly weathered, low activity clay soils in the humid zone of West Africa. There is a paucity of information on the long-term fertilizer P effects on rice on these soils. A field experiment was conducted for six years (1993–1998) to determine the response of four upland rice cultivars to fertilizer P applied at 0, 45, 90, 135, and 180 kg P ha−1 only once in 1993, and to residual P in 1994, 1995, 1996, and 1998. The experimental site was located on an Ultisol, low in available P, in the humid forest zone of Côte d'Ivoire, West Africa. This paper discusses long-term P effects on P uptake and efficiency of upland rice cultivars. The cultivars evaluated differed in cumulative agronomic and physiological P efficiencies, and the efficiencies were higher at lower P rates for the P-efficient cultivars. The P uptake response and P harvest index were affected by P rate and its residual effect, which decreased with time after P was applied. The mean cumulative recovery of applied P in five crops of four rice cultivars varied from 5.5 to 9.4%. The results suggest that the variation in P efficiency of the cultivars is due to differences in the efficiency of utilization of P for grain production