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Utilité de la biopsie testiculaire dans le bilan de l’infertilité des couples: Usefulness of testicular biopsy in the checkup of infertility couple
Context and objectives. Testicular biopsy is a relevant tool for the management of male’s infertility.However data in Subsaharan Africa are sparce in this field. Histological aspects aspects in case of azoospermia (AZOO) or oligoasthenoterato-spermia (OATS), were described, to sort out main causes of the disturbance. Methods. A retrospective analysis of of patients’ records has been undertaken, covering the period of 2010 to 2015 in 2 hopitals of Kinhasa. Studied parameters included clinical, biological, and morphological data. Histological features were then compared with the results of spermogramme, FSH, and testicular biometry. Results.Out of 60 files, only 47(68/%) met the inclusion criteria. A total of 47 patients was unled out of 60 records. Fibrosis was the main histological pattern observed (70%). Non obstructive AZOO (87%) was predominant compared to obstructive form (12, 7%). All normal or intermediate testicular histology was associated with a FSH level of ≤10.5 IU / mL and normal or hypotrophic testicular appearance on ultrasound. In contrast, testicular atrophy and FSH ≥14UI / mL were significantly associated with fibrosis. Surgical treatment was applied in 15% AZOO and obstructive OATS, 15% AZOO AMP and non-obstructive OATS and insemination with donor sperm or adoption (70%). Conclusion. The study shows histologycally a link between azoospermia and fibrosis as well as non-obstructive abnormalities.Azoospermia in this study is characterized histologically by fibrosis and non-obstructive abnormalities. Systematic testicular biopsy should be recommanded in patients with AZOO or OATS, when the level of FSH is ≥10.5 IU / mL, except in case of testicular atrophy.
Contexte et objectifs: En dépit de l’importance de la biopsie testiculaire, très peu de centres d’Andrologie recours à ce moyen dans la prise charge de l’infertilité du couple en Afrique sub-saharienne. La présente étude avait pour objectifs de décrire les aspects histologiques testiculaires en cas d’azoospermie (AZOO) ou d’oligoasthénotératospermie (OATS), et de rechercher les associations éventuelles entre la FSH, la biométrie testiculaire et les aspects histologiques de la biopsie testiculaire (BT). Méthodes. Nous avons colligé tous les dossiers des patients présentant AZOO ou OATS, suivi dans deux hôpitaux de Kinshasa (Cliniques Universitaires de Kinshasa et Clinique Ngaliema), entre 2010 et 2015 pour infertilité. Les paramètres d’intérêt incluaient les données clinique (examen physique), biologique (spermogramme, spermocytogramme, FSH), et morphologiques (échographie et biopsie testiculaire). Les résultats histologiques ont été regroupés en 3 classes: normale, intermédiaire, fibrose. Les aspects histologiques ont été comparés au spermogramme, au taux de FSH, et à la biométrie testiculaire. Résultats. Durant la période de l’étude, 60 patients ont été suivis, mais 47 (AZOO, 68%) seulement ont satisfait aux critères de sélection. La biopsie testiculaire a révélé un aspect de fibrose (70%) et intermédiaire dans 17%. Comparées aux anomalies obstructives (12,7%), les non-obstructives étaient plus fréquentes (87%). Tous les aspects histologiques testiculaires normaux ou intermédiaires étaient associés à un taux de FSH de ≤10,5 UI/ml et un aspect testiculaire normal ou hypotrophique à l’échographie. En revanche, l’atrophie testiculaire et un taux de FSH ≥14 UI/ml semblaient être associés à la fibrose (p > 0,05). De ce qui précède, l’attitude thérapeutique plausible est la chirurgie pour 15% d’AZOO et d’OATS obstructives, AMP 15% d’AZOO et d’OATS non obstructives et l’insémination avec sperme de donneur ou à l’adoption (70%). Conclusion. L’azoospermie dans cette étude est caractérisée histologiquement par une fibrose et des anomalies non-obstructives. Exceptée en cas d’atrophie testiculaire, la biopsie testiculaire devra être systématique chez les patients avec AZOO ou OATS surtout si FSH ≥10,5UI/ml, en vue d’un choix thérapeutique judicieux
Profil épidémiologique et évolutif des traumatismes de l’appareil urogénital de l’homme aux Cliniques Universitaires de Kinshasa: Epidemiological and evolutionary profile of the male urogenital system traumas at the Kinshasa University Hospital
Context and objectives. Traumatic urogenital lesions usually occur in severe traumas. But, little is known on their burden. The aim of this study was to describe the epidemiological aspects of the male urogenital traumas. Methods. A retrospective study covering the period from January 1st, 2010 to December 31st, 2015, was conducted on the urogenital traumas in the Urology Unit of the Surgery Department of the Kinshasa University Hospital. Parameters of interest included clinical data (age, admission complaints, causes and site of lesions), paraclinical status, therapeutic data (medical and surgical treatment) and outcome. Results. Of the 1971 patients admitted in Surgery Department, 44 (2%; main age: 46 ± 29 years, range: 9-76 years) had post-traumatic urogenital lesions. Main causes were iatrogenic medicosurgical procedures (48%), road traffic accidents (27%) and erotic acts (5%). The traumas involved mainly the urethra (61%), external genitals (11%), bladder (9%) and kidney (2%). Multiple lesions accounted for 16% of cases. Therapeutic management was mainly surgical in 70% of conditions. The rate of success, treatment failure, complications, sequelae and mortality were 48%, 30%, 14%, 7% and 2% respectively. Conclusion. The traumas of the urogenital system of man seem relatively uncommon in our environment and most often affecting the urethra, the genitals, kidney and the bladder. Iatrogenic medical acts and road traffic accidents are the major causes of these traumas.
Contexte et objectif. Les lésions traumatiques urogénitales surviennent habituellement dans le traumatisme grave. Mais, leur ampleur reste peu connue. L’objectif de la présente étude a été de décrire les aspects épidémiologiques des traumatismes urogénitaux survenus chez l’homme. Méthodes. Etude documentaire couvrant la période du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2015, a été menée dans le service d’urologie des Cliniques Universitaires de Kinshasa, sur les traumatismes urogénitaux. Les paramètres d’intérêt incluaient les données cliniques (âge, plaintes à l’admission, causes et site de lésions), le bilan paraclinique, les données thérapeutique (traitement médical et chirurgical) et évolutive (issue vitale). Résultats. De 1971 patients admis ou suivis en Chirurgie, 44 souffraient d’une lésion urogénitales post traumatique, soit une fréquence de 2%. Leur âge moyen des patients était de 46 ans ± 29 avec des extrêmes de 19 et 76 ans. Les actes médico-chirurgicaux iatrogènes (48%), les accidents de trafic routier (27%) et les actes érotiques (5%) étaient les principales étiologies. Ces traumatismes portaient essentiellement sur l’urètre (61%), les organes génitaux externes (11%), la vessie (9%) et le rein (2%). Les lésions multiples ont représenté 16% des cas. La prise en charge thérapeutique était essentiellement chirurgicale dans 70% de cas. Le taux de guérison, d’échec thérapeutique, de complications, de séquelles et de mortalité était respectivement de : 48%, 30%, 14%, 7% et de 2%. Conclusion. Les traumatismes de l’appareil urogénital de l’homme semblent être relativement peu fréquents dans notre milieu et concernent le plus souvent l’urètre, les organes génitaux externes, le rein et la vessie. Les actes médicaux iatrogènes et les accidents du trafic routier en sont les grands pourvoyeurs