50 research outputs found
Intégration des réfugiés du Moyen-Orient dans la société valaisanne
Des personnes fuient par milliers des rĂ©gions en guerre au Moyen-Orient. AprĂšs un parcours migratoire Ă©puisant, ils demandent lâasile Ă la Suisse. La description des conditions de leur intĂ©gration en Valais constitue la base de ce travail. Je me suis fixĂ© plusieurs objectifs personnels, professionnels et thĂ©oriques. Jâai ensuite Ă©mis deux hypothĂšses que jâai tentĂ© de vĂ©rifier dans la partie empirique. La premiĂšre sous-entend que le fait de se trouver au carrefour de deux cultures implique des choix de la part des rĂ©fugiĂ©s. La seconde hypothĂšse affirme que la sociĂ©tĂ© valaisanne offre les moyens adĂ©quats pour une bonne intĂ©gration
Le jardin communautaire: son impact sur les interactions sociales et sur les liens sociaux entre les participants
Ce travail propose une recherche sur lâimpact que peut avoir un jardin communautaire sur lâinteraction des personnes y participant. Pour ce faire, une rencontre avec des participants du jardin communautaire de lâassociation Arbre Ă palabres a Ă©tĂ© faite. La question de recherche de ce mĂ©moire est la suivante : « Comment des jardins communautaires peuvent-ils favoriser lâinteraction sociale ainsi que des liens sociaux entre des individus dans un milieu urbain aujourdâhui ? » Une premiĂšre partie proposera un cadre thĂ©orique soulevant diffĂ©rentes notions importantes en lien avec la question de recherche et nĂ©cessaire Ă la comprĂ©hension du projet. En premier lieu, lâinteraction sociale sera dĂ©finie. Puis, le lien social sera mis en avant en proposant une dĂ©finition de ce dernier. Son Ă©volution y sera prĂ©sentĂ©e et ce, en passant dâun lien social, Ă des liens sociaux, en faisant allusions aux sociĂ©tĂ©s de type mĂ©canique ainsi que celles de type organique. Les diffĂ©rentes appartenances aux groupes et la notion dâindividualisation seront dĂ©finies en continuant par une proposition de quatre types de liens sociaux existants, ainsi que leur possibles apports Ă une reconnaissance sociale. Par la suite, une dĂ©finition du groupe et de sa dynamique sera proposĂ©e. Les diffĂ©rents types de jardins et leurs histoires seront Ă©galement Ă©tudiĂ©s. Une brĂšve explication de la communautĂ© sera faite afin de comprendre en quoi elle se diffĂ©rencie dâun simple groupe. Enfin, une tentative dâexplication quant au changement de paradigme de la sociĂ©tĂ© sera proposĂ©e afin de faire un lien avec lâactualitĂ©
Le sport au service du changement social: un outil à développer
Depuis quelques annĂ©es, et notamment depuis que lâONU a dĂ©clarĂ© 2005 comme Ă©tant « lâannĂ©e internationale du sport et de lâĂ©ducation physique », le sport semble faire de plus en plus dâĂ©mules. En effet, perçu par certains comme une profession, un business ou un outil politique, le sport peut Ă©galement ĂȘtre associĂ© Ă des valeurs fondamentalement positives qui ont un pouvoir transformateur. Dans le domaine du dĂ©veloppement et de la coopĂ©ration internationale, de plus en plus dâONG, dâorganismes internationaux et de fĂ©dĂ©rations sportives se servent du sport et des valeurs quâil porte afin dâatteindre des buts sociaux ou des objectifs de dĂ©veloppement. Cependant, certaines questions se posent : le sport est-Ââil rĂ©ellement intrinsĂšquement positif ou est-Ââil un outil ? Le sport peut-Ââil agir seul ou est-Ââce que dâautres Ă©lĂ©ments sont Ă prendre en compte ? Pour apporter quelques rĂ©ponses et dĂ©couvrir les spĂ©cificitĂ©s de lâutilisation du sport, ce travail se concentre sur les ONG qui mettent en place des programmes de dĂ©veloppement par le sport. Au fil du document, diffĂ©rents aspects liĂ©s au succĂšs des activitĂ©s basĂ©es sur le sport seront rĂ©vĂ©lĂ©s et des explications sur le lien entre certains thĂšmes tels que lâĂ©ducation, le partenariat et la durabilitĂ© seront donnĂ©es. En 2000, lors dâun cĂ©lĂšbre discours, Nelson Mandela a dit : « Le sport a le pouvoir de changer le monde. Il a le pouvoir dâinspirer. Il a le pouvoir dâunir les gens comme peu dâautres choses lâont. Il parle aux jeunes dans une langue quâils comprennent. Le sport peut crĂ©er lâespoir oĂč autrefois il nây avait que dĂ©sespoir. Il est plus puissant que les gouvernements pour briser les frontiĂšres raciales ». Et aujourdâhui, quâen est-Ââil ? Le sport est-Ââil toujours aussi puissant que le disait Mandela ? Le sport permet-Ââil vraiment de crĂ©er un changement social
Lâimpact de la schizophrĂ©nie sur les proches: de quelle maniĂšre les groupes de soutien rĂ©pondent ils Ă leurs besoins ?
La schizophrĂ©nie est une maladie psychique qui provoque une altĂ©ration de la pensĂ©e, du sentiment et des relations avec le monde extĂ©rieur. Par consĂ©quent, la communication avec les gens qui lâentourent, et notamment la famille, devient complexe pour la personne qui en souffre. Suite Ă la dĂ©sinstitutionalisation, câestĂ dire la diminution de la durĂ©e des sĂ©jours dans les hĂŽpitaux psychiatriques, le rĂŽle des familles dans le traitement de la personne qui souffre de schizophrĂ©nie a considĂ©rablement Ă©voluĂ©. En effet, de nos jours, les proches sont les principaux garants de la prise en charge Ă domicile. LâĂ©volution du rĂŽle des familles sucite de nombreuses interrogations. Quelles sont les rĂ©percussions dâune prise en charge Ă domicile sur les proches ? Quels sont les besoins des proches pour assumer un tel rĂŽle ? Les ressources mises en place Ă lâheure actuelle rĂ©pondentelles Ă leurs attentes ? Ces diffĂ©rents questionnements mâont permis de construire la question de recherche suivante : « Quels sont les besoins des proches de personnes souffrant de schizophrĂ©nie et comment les groupes de soutien y rĂ©pondentils ÍŸ lâexemple de Profamille ? »
Sur la route de lâabstinence ou de la consommation modĂ©rĂ©e, les rechutes qui jonchent le cheminement vers un changement au long terme sont-elles exploitĂ©es et perçues adĂ©quatement pour permettre Ă la personne toxicodĂ©pendante dâactiver ses ressources sociales et personnelles ?
La finalitĂ© de cet Ă©crit est le fruit de bon nombre de questionnements et de motivations personnelles. La notion de rechute a Ă©tĂ© lâĂ©lĂ©ment moteur de tout cela. Jâai rĂ©guliĂšrement entendu parler de cette derniĂšre lors de mon expĂ©rience professionnelle dans les addictions. Jâavais longuement observĂ© et Ă©coutĂ© le discours de personnes cheminant vers lâabstinence qui partageaient leurs nombreux alĂ©as et retombĂ©es dans la consommation malgrĂ© leur volontĂ© de changer. Au fil des annĂ©es, je me suis construit une idĂ©e des concepts de consommation, dâabstinence, de rechute ainsi que dâautres thĂšmes voisins. J'ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©e de constater une Ă©volution positive dans ma façon de percevoir ces thĂšmes et c'est dans cette dĂ©marche dâouverture dâesprit que jâavais souhaitĂ© mener ma recherche
La relation pouvoir/autoritĂ© entre adolescent et Ă©ducateur en institution: quels sont, selon les jeunes, les Ă©lĂ©ments favorisant le respect des demandes de lâĂ©ducateur ?
Cette recherche traite des interactions entre Ă©ducateur et adolescent en institution. LâintĂ©rĂȘt se porte particuliĂšrement sur les Ă©lĂ©ments favorisant le respect des demandes de lâĂ©ducateur. Elle a Ă©tĂ© menĂ©e Ă travers cinq entretiens semi-directifs, effectuĂ©s avec la participation de cinq jeunes de sexe masculin de 16ans venant de 2 institutions valaisannes qui se chargent de lâinsertion professionnelle dâadolescents confrontĂ©s Ă des problĂ©matiques personnelles, familiales, sociales, scolaires et/ou professionnelles. Elle dĂ©crit et analyse les Ă©lĂ©ments apportĂ©s par ces cinq jeunes lorsquâils sont questionnĂ©s sur les raisons de leur obĂ©issance ainsi que les conditions Ă respecter pour que celle-ci ait bien lieu. Elle expose, finalement, les Ă©lĂ©ments les plus importants et tente dâouvrir une rĂ©flexion plus poussĂ©e sur les liens entre adultes et adolescents
Activités intergénérationnelles: lien ou interaction ?
La vie en communautĂ© est riche par la diversitĂ© de la population qui la constitue ainsi que par les Ă©changes au sein de celle-ci. En tant quâĂȘtres sociaux, nous avons besoin des autres pour exister. Non seulement dans lâentraide physique mais Ă©galement dans les Ă©changes humains. Nous existons Ă travers lâintĂ©rĂȘt que nous portent les autres. Si ceci est possible dans la vie en sociĂ©tĂ©, pourquoi ne pas le faire dans les institutions, oĂč les personnes sont prises en charge pour diffĂ©rentes raisons, pour diffĂ©rents besoins. Câest justement ce qui est observĂ© dans ce travail ; comment les liens entre gĂ©nĂ©rations peuvent ĂȘtre organisĂ©s dans une institution pour personnes ĂągĂ©es. Pour aborder ce thĂšme des relations intergĂ©nĂ©rationnelles, jâai Ă©tudiĂ© divers auteurs. Pierre BOUVIER et Serge PAUGAM dĂ©veloppent le concept du lien social, en catĂ©gorisant les divers liens qui peuvent dĂ©crire une personne, puis en dĂ©crivant ce que chacun recherche en tissant ces liens avec autrui. De nombreux auteurs se sont rĂ©unis sous la direction de Claudine ATTIAS-DONFUT pour apprĂ©hender le thĂšme des relations intergĂ©nĂ©rationnelles. Il en ressort que les solidaritĂ©s intergĂ©nĂ©rationnelles sont avant tout familiales. Dans cette partie thĂ©orique jâai recherchĂ© Ă dĂ©finir le cadre du travail en passant par les divers dĂ©finitions de gĂ©nĂ©rations, par les formes de solidaritĂ©s, ce qui influence positivement et nĂ©gativement ces derniĂšres, ainsi que les bienfaits des relations entre gĂ©nĂ©ration. Pour faire discuter ces apports thĂ©oriques avec la rĂ©alitĂ© du travail social, jâai observĂ© un rĂ©seau santĂ©-social qui met en place des activitĂ©s intergĂ©nĂ©rationnelles depuis 4 ans environ, tous les mois, entre des personnes ĂągĂ©es et des enfants de lâĂ©cole primaire. En plus de ces observations, jâai pu discuter avec des professionnels de lâanimation et de lâenseignement qui organisent ces activitĂ©s, ainsi que des personnes ĂągĂ©es et des enfants qui y participent. Ces donnĂ©es ainsi rĂ©coltĂ©es mâont permis de connaitre leur vĂ©cu, leurs Ă©motions et leurs besoins face Ă de telles expĂ©riences. La façon dont sont organisĂ©es ces activitĂ©s permettent difficilement de crĂ©er des liens entre les participants, en revanche de nombreuses interactions sont possibles et cela entretien peut-ĂȘtre de liens crĂ©Ă©s auparavant. Ce qui est important de relever, câest que ces interactions permettent une reconnaissance rĂ©ciproque entre les personnes ĂągĂ©es et les enfants, une reconnaissance des compĂ©tences de chacun, ainsi que du plaisir Ă partager de tels moments. Ces principaux rĂ©sultats dĂ©montrent lâimportance de ces rencontres et surtout de continuer Ă les amĂ©liorer pour permettre un lien plus profond. Par exemple en amĂ©nageant une organisation commune entre tous les professionnels ou alors en intensifiant les rencontres entre mĂȘme participants. Il est Ă©galement important que chacun soit prĂ©parĂ© Ă cette rencontre afin dâinteragir au mieux et pouvoir faire face Ă la diffĂ©rence. Ce thĂšme mĂ©rite dâĂȘtre encore approfondit et adaptĂ© aux diffĂ©rents besoins de la population
Les enjeux de l'accompagnement des travailleurs sociaux en contexte interculturel avec des adolescents
Aujourdâhui, un nombre important de populations dâorigine diffĂ©rente cohabitent en Suisse. Les flux migratoires et la gestion des frontiĂšres Ă©voluent et permettent Ă tous de cĂŽtoyer dâautres cultures. Le travail social est Ă©videmment concernĂ© par ces Ă©volutions, mais dans quelle mesure ? Le choix de la thĂ©matique de ce travail de Bachelor provient de mes expĂ©riences personnelles et professionnelles qui mâont particuliĂšrement touchĂ©e et ont rĂ©sonnĂ© en moi. Jâai choisi de dĂ©velopper les enjeux de lâaccompagnement en contexte interculturel pour rester la plus neutre possible et ne pas orienter mon travail selon mes principes et mes sensibilitĂ©s. Tout dâabord, jâai contextualisĂ© le cadre de ma recherche en prĂ©sentant la politique dâimmigration suisse actuelle selon Ătienne Piguet (2013). Il Ă©tait important pour la suite du travail de connaitre les enjeux politiques susceptibles dâinfluencer les professionnels. Par la suite, jâai dĂ©veloppĂ© les diffĂ©rents modĂšles dâaccueil des immigrĂ©s afin de prĂ©ciser la terminologie utilisĂ©e dans le texte et de poser le cadre du travail social en contexte interculturel. La partie la plus consĂ©quente de cette recherche expose les enjeux liĂ©s au travail social et Ă lâimmigration. Plus prĂ©cisĂ©ment, il sâagit, dans ce chapitre, de dĂ©finir lâinterculturalitĂ© et le contexte dâintervention des professionnels, de prĂ©senter les modĂšles dâintervention selon Claudio Bolzman (2009) et pour finir, de prĂ©senter les difficultĂ©s de lâintervention interculturelle. Le concept de culturalisme est particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©
Le rĂŽle du travail social dans lâaccompagnement de jeunes adolescents victimes de harcĂšlement: quelles interventions et marge de manoeuvre pour le travail social dans le cadre du harcĂšlement scolaire ?
Les chiffres sont lĂ , 5 Ă 10% des Ă©lĂšves sont victimes de harcĂšlement en milieu scolaire. Câest-Ă -dire quâun Ă deux Ă©lĂšves par classe, incapables de se dĂ©fendre, subissent, de la part dâun-e ou plusieurs camarades, des violences rĂ©pĂ©tĂ©es dans lâintention de leur nuire. Pour prĂ©venir cette problĂ©matique, et accompagner les cas de harcĂšlement en milieu scolaire, diffĂ©rents moyens sont proposĂ©s telles que la mĂ©diation scolaire, la mĂ©diation par les pairs, la prĂ©vention dans les classes par des travailleurs et travailleuses sociaux/sociales, etc. Mon travail de recherche traite de ce dernier aspect. Les interventions des professionnel-le-s du social au sein des Ă©tablissements scolaires ainsi que de la marge de manoeuvre dont ils ou elles disposent