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    L’écriture du désastre chez Assia Djebar (Oran, langue morte et Le Blanc de l’Algérie)

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    Les «fragments d’imaginaire», pour reprendre l’expression d’Assia Djebar, dont se compose Oran, langue morte (1996) convoquent une riche intertextualité littéraire, historique. L’écrivaine suggère une perspective de déconstruction, de distanciation, de recréation de l’héritage et du passé. Une écriture fragmentaire et discontinue forge une langue pour dire la mort, l’horreur de la violence, le travail de deuil. Cette «langue des morts» (in Le Blanc de l’Algérie) sous-tend cette «écriture du désastre» (Maurice Blanchot) où les histoires et les mémoires du passé et du présent s’entrechoquent. Dans un mouvement réflexif, Assia Djebar interroge son acte d’écrire : «Qu’est-ce qui a guidé ma pulsion de continuer, si gratuitement, si inutilement, le récit des peurs, des effrois saisi sur les lèvres de tant de mes sœurs alarmées, expatriées ou en constant danger ?» (in Oran, langue morte). Le désir d’atteindre le «lecteur absolu» (Francis Ponge) habite cette écriture de l’entre-deux (passé/présent, Algérie/France, histoire/conte, écriture/lecture)

    La traduction comme expérience des limites, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux

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    Sous les pas des mères, Paris, L’Amandier

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    L’occidentalisme dans Amrikanli de Sonallah Ibrahim

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    Cet article porte sur l’occidentalisme dans Amrikanli, un automne à San Francisco, publié au Caire en 2003, et traduit en français en 2005. L’écrivain Sonallah Ibrahim y montre comment le déplacement peut conduire à une sorte de dislocation dans le langage et l’être. La confrontation avec l’espace américain amène le héros/narrateur, un professeur égyptien d’Histoire invité dans une université californienne, à remettre en question les représentations de soi et de l’autre, et à examiner la production des savoirs en Occident et dans le champ arabe.This article focuses on Westernism in Amrikanli, an autumn in San Francisco, published in Cairo in 2003, and translated into French in 2005. The writer Sonallah Ibrahim shows how displacement can lead to a kind of dislocation in language and being. The confrontation with the American space leads the hero/narrator, an Egyptian professor of History invited to a Californian university, to criticize the representations of self and of other people, and to examine the production of knowledge in the West and in the Arab field

    Femmes et création, Paris, L’Amandier

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    Sexe, genre, identité. Approches pluridisciplinaires

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    La traduction comme expérience des limites, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux

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    Femmes et création, Paris, L’Amandier

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