205 research outputs found

    Sans gens, ni genus? Configurations coutumières, reconfigurations pratiques de la condition de l'enfant illégitime (XIIe-XVe siècles)

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    Without gens nor genus? Customary and practical configurations of illegitimate condition (12th-15th centuries) In the field of law, the legal scope of a family community is determined by the ability to inherit. This right is linked to the only legitimate relationship: marriage. The distinction between "oirs loiaux" and "bastard" is based on the parents\u27 marital status. First and foremost, the link between the bastard and his heritage that he theoretically cannot claim for, but also the link between this heritage and his own children born in "loial marriage" will be studied in order to analyze customary configurations when an illegitimate child is part of a family. Then, we will consider how the family can be reconfigured considering judicial constraints and testamentary opportunities. The illegitimate child is integrated into the daily life of his real parents. He may have been "given" or "fed". However and paradoxically, it differs from the rest of the siblings by a form of denial of his carnal link with his parents. Uprooted by custom, without gens or genus, but without a lack of affiliation and without being fatherless, the bastard seems to be disembodied in most speeches

    Lien valide, lien précaire : le lien matrimonial à l’épreuve de la clandestinité. Théories et pratiques (XIIe- XVe siècles)

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    Présentation des jalons de l\u27histoire doctrinale de la clandestinité (la formation du clandestine du lien matrimonial : un mariage valide, mais interdit) puis de l\u27infraction en actes, et du rôle de la clandestinité pour contourner le principe d\u27indissolubilité (La clandestinité dans le quotidien des pratiques matrimoniales : typologie des infractions

    Mariages clandestins, Église et société au Moyen Age

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    La filiation illégitime et la bâtardise dans les sociétés médiévale et moderne

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    Communication au séminaire de doctorat de Paris-VII dirigé par Didier Lett (\u27 Famille, parenté et genre au Moyen Age, XIIe -XVe siècle). Carole Avignon (MCF Histoire du Moyen Âge) coordonne un projet de recherche et un groupe de travail sur la filiation illégitime et la bâtardise dans les sociétés médiévale et moderne. Ce projet, soutenu par le conseil scientifique de l\u27Université d\u27Angers, s\u27inscrit dans l\u27axe 2 de l\u27UMR 6258-CERHIO (Fonctionnement et représentations des sociétés) et les axes de la SFR Confluences (Écritures et cultures ; Changement social et genre). Il croise également plusieurs thématiques de recherche du CERHIO-Angers (Famille et parenté ; histoire du genre ; histoire de la justice). Le projet se propose de dépasser le cloisonnement des sources et des problématiques, dans une approche pluridisciplinaire (histoire, droit, littératures). En prenant comme observatoire la question de la filiation, réalité sociale mais aussi lien de droit, on est amené à questionner des relations juridiques fondamentales au sein de la famille mais aussi des rapports de force complexes au sein de la société. Les naissances hors mariage entraînent l\u27illégitimité de la filiation. Mais les conditions juridiques du bâtard sont loin d\u27être uniformes. C\u27est la pluralité des déclinaisons de l\u27écart à la norme qui motive ce projet de recherche : expression et enjeux de l\u27écart à la norme (ou aux normes réglementaires, selon qu\u27il s\u27agit de celles du législateur, ecclésiastique ou séculier, du pasteur, du docteur, du juge etc.), représentations du bâtard, incidences sociales de la filiation illégitime, systèmes de régularisation etc. L\u27étude sur le temps long doit permettre de mieux appréhender les spécificités des discours normatifs, des pratiques sociales et des représentations propres à chacune des époques considérées, mais aussi de mieux apprécier l\u27incidence des variables juridictionnelles, politiques, sociales, religieuses et culturelles sur les représentations du \u27 bâtard \u27, sur la place de l\u27enfant illégitime et du légitimé, du XIIe au XVIIIe siècle

    De clandestina desponsatione que omnino est detestanda.(Hostiensis)

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    A la recherche des mariages clandestins au Moyen Age

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    La question clandestine, de la critique médiévale aux critiques érasmienne et luthérienne

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    This article analyzes the different ways that clandestine marriages were reproved in the writings of reformists and for what purposes. Medieval doctors had already demonstrated that a clandestine marriage was morally bad and canonically prohibited, even if they had had to recognize its validity to strengthen the consensualist theory of sacrament. In order to prove marriage was an honorable way to salvation for the laity, the theologian Jean Raulin argued that clandestine marriages were as devilish as adultery or fornication. Erasmus reproved the troubles that arose from the validity of marriages contracted without family consent or by having sex after betrothal. The two of them wanted to defend the marriage sacrament and reorder society. But Erasmus’s calling into question the sacramentality and indissolubility of clandestine marriages opened the way for Lutheran questioning of the scholastic theory of marriage: it is no sacrament but a civil contract, and parental approval is necessary to create it

    Indissolubilité et parenté : heurs et malheurs de prohibitions canoniques en cours d’élaboration dans les stratégies matrimoniales des premiers Capétiens (fin Xe- début XIIIe s.)

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    Cette communication se propose de se placer à la croisée de réflexions politiques, canoniques, anthropologiques pour étudier les stratégies matrimoniales. Celles-ci doivent être envisagées de manière au moins duale puisqu\u27il convient de prendre en considération les logiques de pouvoir propres à l\u27aristocratie (qu\u27on ne saurait limiter aux seuls laïcs) et les ambitions des autorités réformatrices grégoriennes qui ne manquent pas de faire du droit et de la science canoniques deux instruments d\u27affirmation politique. L\u27étude des stratégies matrimoniales implique de saisir les contours d\u27un faisceau d\u27actions interdépendantes, plus ou moins concertées, mais toujours finalisées dans le sens où chacun des acteurs concernés se donne les moyens d\u27atteindre le but fixé (prestige politique, descendance, équilibre des forces seigneuriales, recomposition des hiérarchies de fidélités ou affirmation de la libertas ecclesiae.) Il s\u27agit alors d\u27essayer de préciser comment normes et pratiques ont pu interagir en matière de stratégies matrimoniales. La question de l\u27 " acculturation - inculturation " proposée par le colloque sous-tend bien sûr cette réflexion, dans un contexte de recomposition des rapports de force politiques (entre le roi et son Église, entre le pouvoir royal et le pouvoir pontifical), et de progressive redéfinition des compétences législatives et juridictionnelles. La réflexion doit prendre en considération les modalités de mise en øeuvre de la discipline matrimoniale en cours de fixation à l\u27heure grégorienne (définition de l\u27 " inceste " et des règles de computation ; les procédures répressives (accusatoire ou d\u27office) ; les systèmes probatoires (par témoignages, purgatio vulgaris ou purgatio canonica) ; la question de la rigueur de la preuve (selon que l\u27enjeu est d\u27éviter la conclusion d\u27un mariage incestueux ou de séparer des époux apparentés ou affins) ; les conséquences pour les conjoints (séparation des époux ou rupture du lien ?), pour la filiation. Ce sont autant de questions qui doivent être replacées dans la chronologie particulière de la fixation des outils de la science canonique en matière de théorie des empêchements, de conceptualisation de la nullité ab initio d\u27un lien matrimonial, d\u27élaboration de la notion de mariage putatif etc. Des stratégies plurielles apparaissent à l\u27øeuvre, comme en témoigne l\u27observatoire offert par l\u27øeuvre d\u27Yves de Chartres au tournant du XIe et du XIIe siècle à propos de l\u27affaire matrimoniale de Philippe Ier, qu\u27il convient de mettre en regard avec les autres grandes affaires matrimoniales capétiennes (celles de Robert II, de Louis VII, et de Philippe II Auguste), pour mieux en saisir les spécificités conjoncturelles et les implications à long terme

    Marché matrimonial clandestin et officines de clandestinité à la fin du Moyen Âge : l'exemple du diocèse de Rouen

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    Depuis le XIIe siècle, théologiens et canonistes reconnaissent que seul l\u27échange des consentements fait le mariage. Ce faisant, même clandestins, ces mariages sont valides, du moment que l\u27échange des consentements peut être prouvé, et qu\u27il n\u27y a pas d\u27empêchements dirimants entre les époux. Les mariages clandestins sont toutefois moralement condamnés par les docteurs et canoniquement prohibés par les lois de l\u27Eglise. Les autorités redoutent que la clandestinité ne fragilise les principes de monogamie et d\u27indissolubilité du mariage chrétien. Elles craignent aussi que ces mariages ne soient conclus en dehors de tout contrôle de leur légitimité. La législation synodale spécifie donc localement les conditions de publicité et de solennités à respecter. Les mariages clandestins dénoncés dans les archives judiciaires de l\u27officialité de Rouen au XVe siècle ne sont cependant pas l\u27antithèse de mariages publics, solennels ou religieux. Ils sont célébrés en présence d\u27ecclésiastiques, qui sont aussi condamnés pour leur complicité dans l\u27infraction ; ils sont entourés de solennités liturgiques et jouissent des festivités coutumières. Les couples en situation irrégulière recherchent en effet le secours de prêtres bienveillants, négligents ou intéressés, afin d\u27échanger leurs consentements dans des églises ou des chapelles, qui peuvent être situées en dehors de leur propre paroisse ou bien relever de juridictions exemptes, monastiques, canoniales ou paroissiales. Des logiques de proximité se combinent aux opportunités juridictionnelles offertes par ces territoires. Tout un réseau d\u27hommes et d\u27institutions s\u27offre aux laïcs pour donner une dimension ecclésiale à des noces entachées d\u27irrégularités (défaut de bans, défaut de présentation de documents correctement authentifiés par l\u27officialité de Rouen etc.
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