2 research outputs found

    Etude de l'addiction au sport et des troubles du comportement alimentaire chez les cyclistes sur route

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    Médecine généraleObjectif : déterminer la prévalence du risque de dépendance à l’exercice et de troubles du comportement alimentaire chez les cyclistes amateurs, en étudier les caractéristiques et un éventuel lien de causalité. Matériels et méthode : nous avons réalisé une étude épidémiologique observationnelle descriptive et transversale, concernant des cyclistes amateurs inscrits dans des clubs de la Fédération Française de Cyclisme. Les patients inclus étaient tous les cyclistes amateurs, quels que soient leur genre, âge, niveau de performance, licenciés ou non. Les critères d’évaluation principaux étaient le score de l’échelle francophone spécifique de la dépendance à l’exercice « EDS-R » et le score de l’échelle spécifique des troubles du comportement alimentaire « EAT26 » incluent dans un questionnaire en ligne. Les critères d’évaluation secondaires étaient la significativité statistique entre dépendance à l’exercice et troubles du comportement alimentaire mais également entre chacune de ces variables et les caractéristiques des coureurs (en termes de données anthropométriques, d’intensité d’entrainement, de niveau de pratique). Résultats : nous avons obtenu 718 réponses. L’échantillon était composé de 86.29% d’hommes et 13.71% de femmes ; proportions similaires à celles retrouvées auprès des effectifs de la FFC. Les résultats sur les critères principaux montraient un taux de 10.63% de cyclistes dépendants à l’activité physique d’après les critères de l’EDS-R et un taux de 12.73% de cyclistes présentant un trouble du comportement alimentaire d’après les critères de l’EAT26. L’étude retrouve par ailleurs un lien de causalité entre présence d’une dépendance à l’exercice et présence de troubles du comportement alimentaire. Les résultats sur les critères secondaires montrent un lien significatif entre dépendance à l’exercice et volume d’entrainement mais aussi entre présence de troubles du comportement alimentaire et sexe, niveau des cyclistes et volume d’entrainement. Les liens avec d’autres critères secondaires sont non significatifs. Conclusion : cette étude montre une forte prévalence du risque de dépendance à l’exercice mais également de troubles du comportement alimentaire auprès des cyclistes amateurs comparativement aux valeurs décrites en population générale. La dépendance à l’exercice physique majorant de façon significative le risque de développer un trouble du comportement alimentaire et inversement. Ces résultats sont à nuancer du fait de la variété des outils de dépistage existants et d’une littérature source de conclusions très hétérogènes.Objective : To determine the prevalence of the risk of exercise dependence and eating disorders among amateur cyclists, to study their characteristics and a possible causal link. Materials and method : We carried out a descriptive and transversal observational epidemiological study, concerning amateur cyclists registered in clubs of the French Cycling Federation. The patients included were all amateur cyclists, regardless of gender, age, performance level, and whether or not they were licensed. The main evaluation criteria were the score of the French specific scale of exercise dependence "EDS-R" and the score of the French specific scale of eating disorders "EAT26" included in an online questionnaire. The secondary evaluation criteria were the statistical significance between exercise dependence and eating disorders but also between each of these variables and the characteristics of the runners (in terms of anthropometric data, training intensity, level of practice). Results: We received 718 responses. The sample was 86.29% male and 13.71% female; proportions similar to those found among CTF staff. The results on the main criteria showed a 10.63% rate of cyclists who were dependent on physical activity according to the EDS-R criteria and a 12.73% rate of cyclists with an eating disorder according to the EAT26 criteria. The study also found a causal link between the presence of exercise dependence and the presence of eating disorders. The results on the secondary criteria show a significant relationship between exercise dependence and training volume, but also between the presence of eating disorders and gender, cyclist level and training volume. The links with other secondary criteria were insignificant. Conclusion: This study shows a high prevalence of the risk of exercise dependence but also of eating disorders among amateur cyclists compared to the values described in the general population. Exercise dependence significantly increases the risk of developing an eating disorder and vice versa. These results are to be qualified by the variety of existing screening tools and a literature source of very heterogeneous conclusions

    Etude de l'addiction au sport et des troubles du comportement alimentaire chez les cyclistes sur route

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    Médecine généraleObjectif : déterminer la prévalence du risque de dépendance à l’exercice et de troubles du comportement alimentaire chez les cyclistes amateurs, en étudier les caractéristiques et un éventuel lien de causalité. Matériels et méthode : nous avons réalisé une étude épidémiologique observationnelle descriptive et transversale, concernant des cyclistes amateurs inscrits dans des clubs de la Fédération Française de Cyclisme. Les patients inclus étaient tous les cyclistes amateurs, quels que soient leur genre, âge, niveau de performance, licenciés ou non. Les critères d’évaluation principaux étaient le score de l’échelle francophone spécifique de la dépendance à l’exercice « EDS-R » et le score de l’échelle spécifique des troubles du comportement alimentaire « EAT26 » incluent dans un questionnaire en ligne. Les critères d’évaluation secondaires étaient la significativité statistique entre dépendance à l’exercice et troubles du comportement alimentaire mais également entre chacune de ces variables et les caractéristiques des coureurs (en termes de données anthropométriques, d’intensité d’entrainement, de niveau de pratique). Résultats : nous avons obtenu 718 réponses. L’échantillon était composé de 86.29% d’hommes et 13.71% de femmes ; proportions similaires à celles retrouvées auprès des effectifs de la FFC. Les résultats sur les critères principaux montraient un taux de 10.63% de cyclistes dépendants à l’activité physique d’après les critères de l’EDS-R et un taux de 12.73% de cyclistes présentant un trouble du comportement alimentaire d’après les critères de l’EAT26. L’étude retrouve par ailleurs un lien de causalité entre présence d’une dépendance à l’exercice et présence de troubles du comportement alimentaire. Les résultats sur les critères secondaires montrent un lien significatif entre dépendance à l’exercice et volume d’entrainement mais aussi entre présence de troubles du comportement alimentaire et sexe, niveau des cyclistes et volume d’entrainement. Les liens avec d’autres critères secondaires sont non significatifs. Conclusion : cette étude montre une forte prévalence du risque de dépendance à l’exercice mais également de troubles du comportement alimentaire auprès des cyclistes amateurs comparativement aux valeurs décrites en population générale. La dépendance à l’exercice physique majorant de façon significative le risque de développer un trouble du comportement alimentaire et inversement. Ces résultats sont à nuancer du fait de la variété des outils de dépistage existants et d’une littérature source de conclusions très hétérogènes.Objective : To determine the prevalence of the risk of exercise dependence and eating disorders among amateur cyclists, to study their characteristics and a possible causal link. Materials and method : We carried out a descriptive and transversal observational epidemiological study, concerning amateur cyclists registered in clubs of the French Cycling Federation. The patients included were all amateur cyclists, regardless of gender, age, performance level, and whether or not they were licensed. The main evaluation criteria were the score of the French specific scale of exercise dependence "EDS-R" and the score of the French specific scale of eating disorders "EAT26" included in an online questionnaire. The secondary evaluation criteria were the statistical significance between exercise dependence and eating disorders but also between each of these variables and the characteristics of the runners (in terms of anthropometric data, training intensity, level of practice). Results: We received 718 responses. The sample was 86.29% male and 13.71% female; proportions similar to those found among CTF staff. The results on the main criteria showed a 10.63% rate of cyclists who were dependent on physical activity according to the EDS-R criteria and a 12.73% rate of cyclists with an eating disorder according to the EAT26 criteria. The study also found a causal link between the presence of exercise dependence and the presence of eating disorders. The results on the secondary criteria show a significant relationship between exercise dependence and training volume, but also between the presence of eating disorders and gender, cyclist level and training volume. The links with other secondary criteria were insignificant. Conclusion: This study shows a high prevalence of the risk of exercise dependence but also of eating disorders among amateur cyclists compared to the values described in the general population. Exercise dependence significantly increases the risk of developing an eating disorder and vice versa. These results are to be qualified by the variety of existing screening tools and a literature source of very heterogeneous conclusions
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