3 research outputs found
Etat de pollution des eaux de la rivière Kan, après la crise militaro-politique de 2010 en Côte d’Ivoire
La rivière Kan située au sud de Bouaké est soumise à une pression surtout urbaines. Depuis la crise militaro-politique de 2010, des activités agricoles et de pèche se sont développées autour de ce cours d’eau. Les eaux usées sont rejetées directement dans le cours de la rivière. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact des activités socio-économiques sur la rivière Kan à partir d’une enquête de terrain et une analyse physico-chimiques et microbiologiques des eaux. Cette ressource est utilisée par la Société de Distribution d’eau Potable de la Côte d’Ivoire pour l’alimentation en eau potable des populations Pour ce faire, 08 sites d’échantillonnage ont été sélectionnés. Les paramètres physico-chimiques ont été déterminés et des analyses de coliformes totaux de coliformes thermotolérants et de streptocoques fécaux ont été effectuées par les méthodes de filtration sur membrane. Les valeurs respectivement sont de 18.102 à 93.105 UFC/100 ml d’eau. Le résultat de l’analyse physico-chimiques indique une turbidité comprise entre 2,35 NTU et 21,5 NTU au-dessus de la norme OMS, cette turbidité est influencée par les activités anthropiques exercées. Dans la rivière Kan, la concentration en éléments polluants est en nette augmentation à cause des eaux usées qui y sont déversées sans traitement préalable
Variabilité climatique et ressources en eaux de la région des grands ponts (Sud de la Côte d’Ivoire)
La présente étude vise à analyser les incidences de la variabilité climatique sur les ressources hydriques de la region des grands ponts dans la perspective d’une gestion durable des ressources en eau. La caractérisation de la variabilité climatique et de son impact sur les ressources en eau s’est faite par l’application de plusieurs méthodes statistiques couplées à celles de Turc. Les travaux ont été basés sur les données annuelles de précipitation de 1970 à 2018 et des données de débits de 1979 à 2004. L’étude hydroclimatique montre une fluctuation des régimes pluviométriques et hydrologiques marquée par une alternance de périodes sèches, humides et normales. La recharge des nappes souterraines par l’infiltration efficace, enregistre une baisse depuis la rupture climatique de 2000 allant de 138,1 mm avant l’année de rupture à 124,7 mm après 2000, soit un déficit d’infiltration de 10 %. Cependant, on observe une reprise significative des débits moyens à partir de la rupture observée en 2000 au sein des séries pluviométriques caractérisant une augmentation de la pluviométrie dans les localités de Dabou. Elles s’accompagnent d’une hausse des précipitations allant de 8 à 19 %. La recharge des eaux de surface à travers le ruissellement enregistre une hausse de 31%.
English title: Climate variability and water resources in the region of the great bridges (South of CĂ´te d'Ivoire)
This study aims to analyze the effects of climate variability on water resources in the region of the great bridges in the perspective of sustainable management of water resources. The characterization of climate variability and its impact on water resources was done by applying several statistical methods coupled with those of Turkish. The work was based on annual precipitation data from 1970 to 2018 and discharge data from 1979 to 2004. The hydroclimatic study shows a fluctuation in rainfall and hydrological regimes marked by an alternation of dry, wet and normal periods. Groundwater recharge by infiltration. The recharge of underground water tables by effective infiltration has recorded a decrease since the climatic rupture of 2000, going from 138.1 mm before the rupture year to 124.7 mm after 2000, that is to say an infiltration deficit of 10%. However, we observe a significant recovery in average flows from the rupture observed in 2000 within the rainfall series characterizing an increase in rainfall in the localities of Dabou. They are accompanied by an increase in precipitation ranging from 8 to 19%. Surface water recharge through runoff has increased by 31%