60 research outputs found

    Des sionistes sans sionisme

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    La révolution Jeune-Turque (1908) avec l'espoir qu'elle suscite au sein du mouvement sioniste qui attend un changement dans l'attitude des Ottomans à l'endroit de la question de Palestine ouvre la voie à la fondation quelques mois après d'une antenne sioniste à Istanbul. Les leaders sionistes, pour faire fléchir les dirigeants ottomans, comptaient se servir des communautés juives locales en créant un véritable rapport de forces susceptible dans le moyen terme de les aider à faire avancer la question de Palestine. Pour ce faire, ils créent sur place les conditions qui leur permettraient de gagner les populations juives locales. Le mouvement sioniste se heurta cependant à l'élite communautaire dirigeante, associée à l'Alliance israélite universelle et à son idéologie antisioniste de l'époque. La lutte sera impitoyable et contribuera à désorganiser des communautés déjà fragiles, sans pour autant aboutir à des résultats tangibles

    Introduction

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    La Turquie et Israël connaissent ces dernières années un rapprochement à la fois nouveau et naturel. Quelles en sont les raisons stratégiques ? Hier, les Juifs formaient un des millet de la mosaïque ottomane, aujourd'hui les deux pays subissent des évolutions qui tendent à les faire converger. Ces deux entités du Moyen-Orient bouillonnant, qui comptent dans la géopolitique de la région, ne se sont jamais vraiment quittées. Aujourd'hui, elles peuvent contribuer à une certaine stabilité. Mais leur entente risque-t-elle d'avoir des implications sur d'autres équilibres locaux ? Leur histoire est aussi celle d'un Moyen-Orient qui cherche à se positionner sur l'échiquier politique mondial et parallèlement aux grandes puissances qui, demain, auront peut-être moins le pouvoir de dicter leurs volontés. L'Empire ottoman et le mouvement sioniste : genèse des relation

    Introduction

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    La Turquie et Israël connaissent ces dernières années un rapprochement à la fois nouveau et naturel. Quelles en sont les raisons stratégiques ? Hier, les Juifs formaient un des millet de la mosaïque ottomane, aujourd'hui les deux pays subissent des évolutions qui tendent à les faire converger. Ces deux entités du Moyen-Orient bouillonnant, qui comptent dans la géopolitique de la région, ne se sont jamais vraiment quittées. Aujourd'hui, elles peuvent contribuer à une certaine stabilité. Mais leur entente risque-t-elle d'avoir des implications sur d'autres équilibres locaux ? Leur histoire est aussi celle d'un Moyen-Orient qui cherche à se positionner sur l'échiquier politique mondial et parallèlement aux grandes puissances qui, demain, auront peut-être moins le pouvoir de dicter leurs volontés. L'Empire ottoman et le mouvement sioniste : genèse des relation

    Des sionistes sans sionisme

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    La révolution Jeune-Turque (1908) avec l'espoir qu'elle suscite au sein du mouvement sioniste qui attend un changement dans l'attitude des Ottomans à l'endroit de la question de Palestine ouvre la voie à la fondation quelques mois après d'une antenne sioniste à Istanbul. Les leaders sionistes, pour faire fléchir les dirigeants ottomans, comptaient se servir des communautés juives locales en créant un véritable rapport de forces susceptible dans le moyen terme de les aider à faire avancer la question de Palestine. Pour ce faire, ils créent sur place les conditions qui leur permettraient de gagner les populations juives locales. Le mouvement sioniste se heurta cependant à l'élite communautaire dirigeante, associée à l'Alliance israélite universelle et à son idéologie antisioniste de l'époque. La lutte sera impitoyable et contribuera à désorganiser des communautés déjà fragiles, sans pour autant aboutir à des résultats tangibles

    Histoire du judaïsme moderne

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    Programme de l’année 2005-2006 : I. Européens, juifs et intellectuels : les exilés des temps modernes (suite) — II. Méthodologie des études juives (époques médiévale et moderne)  — Programme de l’année 2006-2007 : I. Questions d’histoire contemporaine des Juifs — II. Méthodologie des études juives (époques médiévale et moderne

    La clandestinité

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    Après l'avènement de la République kémaliste, de type exclusiviste, le judaïsme turc se coupa officiellement du cadre organisationnel du mouvement sioniste, ce qui n'empêcha pas le maintien d'un sionisme clandestin. Comment mener des activités d'encadrement, de propagande, d'endoctrinement, d'apprentissage dans un tel contexte? Comment un sionisme effectif aurait-il pu se développer, lorsqu'on sait aussi que les dirigeants sionistes s'intéressaient relativement peu aux Juifs locaux après le démembrement de l'Empire à la suite de la Première Guerre mondiale? Dans la clandestinité, il y avait peu de possibilités de formation pionnière et autres pour préparer l'émigration des locaux. On peut ainsi parler ici d'un sionisme sans idéologie. Les années qui précédèrent le kémalisme ne furent pas suffisantes pour imprégner la population du message idéologique du sionisme. Reste qu'à la fondation de l'État d'Israël environ 30 000 Juifs y émigrent. Comment expliquer cet exode ? L'article tente de répondre à cette question

    « L’humanitaire à l’aune du politiquement incorrect » et « À propos du sionisme »

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    L'humanitaire est de ces sujets qui « font recette » et ont suscité, ces dernières années, une littérature abondante mais souvent décevante. Par-delà les inégalités entre les contributions qu'il réunit, le dossier que Philippe Ryfman a coordonné pour les CEMOTI a le mérite d'échapper à cette règle pour deux raisons majeures. Alors que l'essentiel des travaux de ces dernières années a porté sur l'Afrique sub-saharienne et les Balkans, la région couverte ici a été relativement délaissée...

    « L’humanitaire à l’aune du politiquement incorrect » et « À propos du sionisme »

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    L'humanitaire est de ces sujets qui « font recette » et ont suscité, ces dernières années, une littérature abondante mais souvent décevante. Par-delà les inégalités entre les contributions qu'il réunit, le dossier que Philippe Ryfman a coordonné pour les CEMOTI a le mérite d'échapper à cette règle pour deux raisons majeures. Alors que l'essentiel des travaux de ces dernières années a porté sur l'Afrique sub-saharienne et les Balkans, la région couverte ici a été relativement délaissée...

    Sepharadim/conversos and premodern Global Hispanism

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    Sepharadim participated in the Hispanic vernacular culture of the Iberian Peninsula. Even in the time of al-Andalus many spoke Hispano-Romance, and even their Hebrew literature belies a deep familiarity with and love of their native Hispano-Romance languages. However, since the early sixteenth century the vast majority of Sepharadim have never lived in the Hispanic world. Sepharadim lived not in Spanish colonies defined by Spanish conquest, but in a network of Mediterranean Jewish communities defined by diasporic values and institutions. By contrast, the conversos, those Sepharadim who converted to Catholicism, whether in Spain or later in Portugal, Italy, or the New World, lived mostly in Spanish Imperial lands, were officially Catholic, and spoke normative Castilian. Their connections, both real and imagined, with Sephardic cultural practice put them at risk of social marginalization, incarceration, even death. Some were devout Catholics whose heritage and family history doomed them to these outcomes. Not surprisingly, many Spanish and Portugese conversos sought refuge in lands outside of Spanish control where they might live openly as Jews. This exodus (1600s) from the lands formerly known as Sefarad led to a parallel Sephardic community of what conversos who re-embraced Judaism in Amsterdam and Italy by a generation of conversos trained in Spanish universities. The Sephardic/Converso cultural complex exceeds the boundaries of Spanish imperial geography, confuses Spanish, Portuguese, Catholic, and Jewish subjectivities, and defies traditional categories practiced in Hispanic studies, and are a unique example of the Global Hispanophone

    Le sionisme dans l'Empire Ottoman à l'aube du 20e siècle

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    Zionism in the Ottoman Empire at the dawn of the 20th century, Esther Benbassa. Did Jews living in Muslim lands really count for the Zionist movement ? Whatever the answer, Zionism was perceived in certain Ottoman Jewish circles as a new possibility, better adapted to local demands. It enabled various strategies to be developed there, depending on the times and the people. Zionism also acted as a factor of mobilization and identity in the various strata of Jewish society, as important as the objectives set at the top. Zionism was not spared the questions that shook Ashkenaz Zionism elsewhere, in particular those of community membership and of nationalism.Benbassa Esther. Le sionisme dans l'Empire Ottoman à l'aube du 20e siècle. In: Vingtième Siècle, revue d'histoire, n°24, octobre-décembre 1989. pp. 69-80
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