Nîmes – ZAC du Forum des Carmes

Date de l'opération : 1994 (SD) ; 1995 (SU) Inventeur(s) : Bel Valérie (AFAN) ; Barberan Sébastien (AFAN) ; Hervé Marie-Laure (AFAN) ; Maufras Odile (AFAN) ; Chevillot Pascale (AFAN) Pla général des opérations extra muros de Nîmes (Fig. n°3 : Plan général des principales opérations rurales (1991-1998)). En préalable à la construction d’une université et venant à la suite de deux expertises menées en 1989 et en 1992 (Fiches, Jean-Luc (dir.) ; Veyrac, Alain (dir.). 1996.), un sauvetage program..

Un aménagement horticole antique dans la cour d'un établissement périurbain à Nîmes (Gard).

Lors des fouilles archéologiques opérées au n° 21 de la rue Séguier, une série de sept pots horticoles a été mise au jour dans le sol de la cour d'un habitat périurbain daté du Haut-Empire. Elle s'inscrit parmi plusieurs autres découvertes du même type réalisées à Nîmes et à l'occasion de diverses opérations de sauvetage archéologique

Un dépotoir constitué à la fin du règne de Tibère au pied de l'enceinte romaine de Nîmes (Gard)

Actes du congrès d'ArlesInternational audienc

Évolution des importations d'amphores en Languedoc oriental. Première approche fondée sur les données récentes issues du site de La Ramière (Roquemaure, Gard).

L'étude du matériel amphorique découvert sur le site de La Ramière concerne près de sept siècles d'occupation antique : les premiers aménagements sont datés du changement d'ère et les ultimes démolitions qui affectent le domaine agricole, de la fin de l'Antiquité tardive. Elle offre l'occasion d'appréhender, sur une longue durée, l'évolution des rapports commerciaux d'un établissement rural en Languedoc oriental. Durant toute cette période en effet, les amphores sont régulièrement, et bien souvent en abondance, attestées. Elles témoignent d'échanges soutenus, au niveau régional, avec les productions d'amphores gauloises et d'un commerce irrégulier ou ténu, à l'échelle du bassin méditerranéen, avec les productions italiques, africaines, hispaniques ou orientales

Le jardin de la domus B des Villégiales

C'est dans le jardin de la domus mise au jour sur le site des Villégiales des Bénédictins qu'un aménagement horticole particulier a pu être étudié. L'espace B6, appartenant à la domus B, présentait en effet une série de petites fosses qui ont livré, à la fouille, neuf pots percés interprétés dans un premier temps comme étant des éléments de calage destinés à soutenir des poteaux ou comme étant un système particulier d'irrigation : l'originalité de cette découverte à Nîmes justifiait ces deux interprétations erronées. Le bon état de conservation des neuf pots horticoles et de leur environnement immédiat est lié à la quasi-absence de remaniements, sous la forme d'une réorganisation de la cour ou d'une destruction postérieure