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    Bilan auditif systematique chez l’enfant en age scolaire interets et limites dans notre pratique (Etude prospective menee sur 100 eleves ages de 8 a 10 ans)

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    La surdité est une infirmité qui nécessite un dépistage et une prise en charge précoce et adaptée dès le jeune âge afin d’assurer à l’individu une bonne intégration socio-éducative. Si dans les pays développés des structures de dépistage et de prise en charge précoces existent, il n’en est pas de même dans les pays en développement comme le Togo. Il s’agit d’évaluer l’impact de l’état auditif et des conditions socio-économiques des parents sur le cursus scolaire des enfants. L’étude prospective est réalisée du 08-2-2001 au 17-3-2001 chez des élèves âgés de 8 à 10 ans. De cette étude il ressort que : les antécédents otologiques, les pertes auditives supérieures à 20 dB et le bas niveau socio-économique des parents sont des facteurs qui ont un impact négatif sur le cursus scolaire des élèves. Des mesures préventives s’imposent afin d’améliorer la scolarité des élèves, d’autant plus qu’il s’agit d’affections qui dans leur majorité sont curables. Cependant, des moyens d’exploration plus sophistiqués sont nécessaires pour permettre un dépistage plus précoce. Deafness is a disability which necessitates a screening and an early and adapted care from a tender age in order to ensure a good socio-educational integration of the individual. If in the developed countries screening and early care exist, it is not the same in the developing countries like Togo. We evaluate the impact of the auditory condition and the socioeconomic conditions of parents on the schooling of the children.The prospective study is carried out from 8-2-2001 to 17-3-2001 with pupils between the ages of 8 and 10. From this study it stands out that : the otological case history, the intercurrent otological disorder, the auditory loss above 20 dB and the low socioeconomic level of parents are factors which have a negative impact on the schooling of the children. Some preventive measures are called for in order to improve the schooling of the children, especially as these disorders in most cases are curable. However, more sophisticated means of exploration are necessary to allow a very early screenin

    Utilisations des médicaments antalgiques en milieu hospitalier au CHU-Campus de Lomé

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    Il s’agit d’une étude prospective menée au CHU-Campus de Lomé chez des malades hospitalisés. L’étude avait pour but d’évaluer la prescription des médicaments contre la douleur dans les services de médecine. 58 dossiers d’adultes dont 32 hommes (24,24%), 26 femmes (19,70%) et 74 d’enfants dont 36 garçons (27,27%) et 38 filles (28,79%) ont été retenus. Le profil des antalgiques utilisés chez ces patients se répartit en 7 groupes pharmacothérapeutiques parmi lesquels: les antalgiques antipyrétiques (84,08%) dont les salicylés (46,52%) et les pyrazolés (37,55%) ; les antalgiques morphiniques faibles (5,55%) et les coanalgésiques anti-inflammatoires non stéroïdiens (4,15%). Les antalgiques prescrits appartiennent à 2 des 3 paliers de l’échelle pharmacoclinique de l’O.M.S. dont le palier 1 qui s’adresse aux douleurs légères a représenté 90,30% des prescriptions. Le service de Pédiatrie a été en tête des prescriptions des antalgiques antipyrétiques avec 53,47%. La voie d’administration la plus utilisée a été la voie intraveineuse (79,00%). Elle a été prescrite chez 95,94% de cas pédiatriques. Les indications des médicaments antalgiques, ont été dominées en Pédiatrie par les affections hyperpyrétiques (82,43%) et chez les adultes par les affections hyperpyrétiques (32,75%), les céphalées (24,13%) et les affections viscérales douloureuses (22,41%) avec une nette prédominance des indications dans les affections à composante fébrile.Mots clés : Médicaments antalgiques, médicaments antalgiques antipyrétiques, prescription, indications thérapeutiques, milieu hospitalier.The authors conducted a prospective survey among the hospitalized patients in CHU-Campus of Lomé. The aim of the study was to assess the analgesic drugs prescription in medicine services. In total, 58 adult’s medical files of which 32 for men (24.24%), 26 for women (19.70%) and 74 children’s medical files of which 36 for boys (27.27%) and 38 for girls (28.79%) were examined. The profile of the analgesic drugs used for these patients distributes in 7 pharmacotherapeutic groups among which: the analgesic antipyretic drugs (84.08%) of which the salicylic drugs (46.52%) and the pyrazolic drugs (37.55%); the weak morphinic analgesic drugs (5.55%) and the coanalgesic non steroidal anti-inflammatory drugs (4.15%). The analgesic drugs prescribed belong to 2 of the 3 levels of the WHO pharmacoclinic scale of which the level 1 that addresses to the light pains represented 90.30% of the prescriptions. The service of Pediatrics was the 1st prescriber of the analgesic antipyretic drugs with 53.47% of prescriptions. The main route of administration used was the intravenous route (79.00%); it has been prescribed at 95.94% of pediatric patients. The indications of the analgesic medecines, have been dominated in Pediatrics by the hyperthermia disease (82.43%) and in the medicine services by the hyperthermia disease (32.75%), the headache (24.13%) and the visceral painful disease (22.41%) with a clean predominance of the indications in the febrile affections.Key words: Analgesics medicines, analgesic antipyretic medicines, prescription, therapeutic indications, hospital conditions

    Ingestion de produits caustiques étiologiques et sténoses oesophagiennes (à propos de 118 cas)

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    No Abstract Available J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo) 2002, 6(2) : 187-18

    Mortalite hospitaliere des adolescents

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    Cette étude vise à déterminer la mortalité hospitalière des adolescents afin d’apprécier la condition sanitaire des adolescents au Togo.Méthode : Par une étude rétrospective de 4170 dossiers d’hospitalisations, sur deux périodes de 24 mois chacune, soit 3264 en 1996-1997 et 1446 en 2006-2007, nous avons évalué les pathologies et leur évolution, les limites et difficultés de la prise en charge hospitalière des adolescents de 10-14 ans et de 15-19 ans.Résultats : Le taux d’hospitalisation des adolescents a été de 8,85% sur les deux périodes. Les deux tiers de l’effectif étaient des jeunes de 15-19 ans. Les services de gynéco-obstétrique (43%) et de pédiatrie (25%) ont été les plus fréquentés par les adolescents. Ont prédominé, les pathologies liées à la sexualité (40,98%), essentiellement chez l’adolescente de 15-19 ans (98,55%) et les maladies infectieuses(23,08%), surtout chez les jeunes de 10-14 ans (68,26%). Le taux de mortalité a été de 5,58%, avec une surmortalité des adolescents de 15-19 ans (68,9%) et surtout des filles (sex ratio: 0,62). Les pathologiesinfectieuses (33%), gynéco-obstétricales (14,4%), neurologiques (14%) et hématologiques (9,1%) ont été les plus meurtrières. Les réponses des services de santé aux besoins de santé des adolescents sont apparues inadéquates. Seuls les services de pédiatrie des centres hospitaliers universitaires disposent d’un environnement propice à une prise en charge multidisciplinaire des adolescents.Conclusion : Cette étude, par le fort taux de mortalité hospitalière des adolescents, a révélé l’ampleur des problèmes de santé de l’adolescent. Elle invite à une recherche sur les stratégies que doit développer lapédiatrie africaine pour une mise en oeuvre de la médecine des adolescents

    Alimentation du nouveau-ne et du nourrisson dans la region centrale du togo : pratiques familiales et communautaires avant la mise en oeuvre de la strategie « prise en charge integree des maladies de l’enfant »

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    Aim: To assess neonate and infant feeding in the central region of Togo.Methods : Set out from 29th March to 8th April 2004, in that region, the cross-sectional study concerned a random sample of 983 households, 506 caretakers and 733 under-five children. Through Epi-info and SPSS softwares, we studied mainly breastfeeding, breast milk substitutes and weaning practices.Results: Out of the 733 children, 52% were males and 48% females, 27% less than one year and 21.6% between 12 and 23 months. After delivery, 29.3% of infants were breastfed within one hour, and 75.6%within the first 24 hours. Children got colostrum in only 78.4% of the cases. We noted insufficient breast milk flow in 53.1% of the mothers and water, the main substitute given to 21% of the children. Until 6 months, 57.7% of the children were exclusively breastfed. Only 9.5% of the infants were breastfed until 23rd month. Complementary foods were averagely introduced at 6 months for water, pap, “Diuri” (a plant decoction), and 11 months for other family foods. At 18 to 30 months, 65% of mothers stopped breastfeeding, because of pregnancy (7%), insufficient breast milk flow (6%), professional constraints (3%) and death (3%).Conclusion: The study revealed us cultural practices that do not support optimal infant and young children feeding upon which, ssustained efforts have to be made on the sensitization of mothers during CIMCI implementation

    Corps etrangers oesophagiens chez l'enfant Togolais. Evaluation de la prise en charge dans notre pratique

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    The oesophageal foreign bodies are frequent with children. Our objective is to evaluate their coverage in our practice and to compare it with the facts of literature. The retrospective study of 128 cases admitted to our Department from 1988 to 1997. 128 cases were noted down out of 12307 dossiers counted that is a prevalence of 1.04%. We remarked a male predominance (sex-ratio : 1.9). The ingestion was essentially accidental (88.28%). The diagnosis was given on the paraclinical elements, particularly the X-ray and in some cases the oesophagoscopy. The metallic foreign bodies represented 87.5%, far ahead of food foreign bodies (9.37%). The treatment was in most cases endoscopic with 91.41% of success apart from the spontaneous migrations. The development was favourable in 96.09% of the cases. Some minor complications (3.13%) and a serious mortal complication (0.78%) were recorded. The oesophageal foreign bodies frequent with the Togolese child are dominated by the metallic ones. Their diagnosis are often paraclinical. Their treatment does not pose any problem apart from some specific cases; but their early diagnosis goes through the education of the population, particulary mothers and nursing mothers.Les corps étrangers oesophagiens sont fréquents chez l’enfant. Notre objectif est d’évaluer leur prise en charge dans notre pratique et de la confronter aux données de la littérature. Etude rétrospective sur 128 cas admis dans notre service de 1988 à 1997. 128 cas ont été notés sur 12307 dossiers dépouillés soit une prévalence de 1,04%. Nous avons noté une prédominance masculine (sex-ratio : 1,9). L'ingestion a été essentiellement accidentelle (88,28%). Le diagnostic a été posé sur les éléments para-cliniques, en particulier la radiographie et dans quelques cas l'oesophagoscopie. Les corps étrangers métalliques représentaient 87,5%, loin devant les corps étrangers alimentaires (9,37%). Le traitement a été dans la majorité des cas endoscopique avec 91,41% de succès en dehors des migrations spontanées. L'évolution a été favorable dans 96,09% des cas. Quelques complications mineures (3,13%) et une complication grave mortelle (0,78%) ont été enregistrées. Les corps étrangers oesophagiens sont fréquents chez l'enfant togolais dominé par les corps étrangers métalliques. Leur diagnostic est souvent para-clinique. Leur traitement ne pose pas de problème en dehors de quelques cas spécifiques. Mais leur diagnostic précoce passe par l'éducation de la population, en particulier des mères et des nourrices

    Les aspects epidemiologiques et cliniques de la pelade au Chu Tokoin (Lome)

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    Etiologies et pronostic de l’insuffisance renale de l’enfant a l’hopital universitaire de Lome

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    But. Déterminer l’incidence, les aspects cliniques, étiologiques et évolutifs de l’insuffisance rénale (IR) de l’enfant et les pathologies associées au centre hospitalier universitaire de Lomé (Togo).Méthode. De janvier 2005 à décembre 2007, tous les cas consécutifs d’IR admis dans les services de pédiatrie du CHU de Lomé ont fait l’objet d’une étude prospective à partir d’une fiche d’enquête préétablie. Age, sexe, diurèse, surface corporelle, délai d’admission, observation clinique, étiologies, pathologies associées, indications de dialyse, examens para cliniques, durée d’admission et évolution du malade ont été les paramètres étudiés.Résultats. Sur 14468 enfants admis durant la période d’étude, 92 (0,63%) atteints d’IR ont fait l’objet de cette étude, soit 50 garçons et 42 filles (sex ratio:1,19) avec un âge moyen de 6,30 ± 5 ans. La plupart des patients (80,44%) ont été admis au moins une semaine après le début de l’IR. A l’admission, l’IR était aiguë (IRA:80,43%) ou chronique (IRC:19,57%), oligurique (45,65%), non oligurique (36,96%) ou anurique (17,39%). L’indication de dialyse a concerné 50 patients (54,34%) dont 68% d’IR oligurique et 32% d’IR anurique, mais seuls 20% ont pu l’effectuer. En tout, 39,13% d’étiologies primitives et 60,87% de secondaires ont été enregistrées. Syndrome néphrotique (17,39%) et glomérulonéphrite aiguë (6,52%) étaient les principales étiologies primitives de l’IR aiguë, et paludisme à P. falciparum (21,73%) et septicémie (15,21%), les principales étiologies secondaires. L’anémie était la pathologie associée la plus fréquente, présente chez tous les patients, seule (23,91%) ou associée à d’autres pathologies (76,08%). Le retard à l’admission (80,44%), l’inaccessibilité à la dialyse (80%), les étiologies primitives d’IR (39,13%) et l’association de plusieurs pathologies (76,08%) étaient liés à la plupart des décès. Le taux de mortalité général a été de 47,82%. Les difficultés financières des parents, la rareté des unités de dialyse etl’inexistence d’un service de néphrologie ont été les obstacles majeurs à la prise en charge efficace de l’IR.Conclusion. La plupart des causes d’IR dans cette étude sont évitables. Des mesures préventives pertinentes, la création d’un service de néphrologie et de nouvelles unités de dialyse peuvent réduire lamorbidité et la mortalité de l’IR de l’enfant.Mots clés: Insuffisance rénale, enfant, étiologie, pathologie associée, dialyse, évolution, Togo

    Germes de l’infection maternofoetale au Togo

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    Objectif : Déterminer l’écologie bactérienne et les états génitaux pathologiques chez la femme enceinte au dernier trimestre de la grossesse et les germes responsables de septicémie néonatale précoce pour l’évaluation du risque infectieux maternofoetal.Méthode : Les prélèvements vaginaux et endocervicaux (PVE) réalisés en général au premier trimestre de la grossesse, ont été effectués au dernier, dans des maternités d’hôpitaux des régions du sud, du centre etdu nord du Togo. Un examen macroscopique a décrit l’aspect du vagin, du col, des leucorrhées et d’éventuelles lésions inflammatoires ou ulcérations. Un examen microscopique a recherché à l’état frais, des parasites, cellules épithéliales et leucocytes altérés. Les cultures sur milieux adaptés ont été faites après lecture du Gram et score d’évaluation de la flore vaginale. Les aspects cliniques et cytobactériologiques ont défini l’écologie bactérienne et les états génitaux pathologiques. Tout nouveauné suspect d’infection a subi une exploration de l’infection.Résultats- Les PVE ont été réalisés chez 918 femmes enceintes (Sud Togo: 548; Centre Togo: 190; Nord Togo: 175) dont 38,5% entre 29 et 32 semaines d’aménorrhée, 34% entre 33 et 36, et 27,4% entre 37 et40. Les germes les plus fréquents étaient C.albicans (33,3%), les entérobactéries (20,3%) avec E. coli (10,9%), S.aureus (15,4%), Gardnerella (13,6%), et Trichomonas (10,6%), en portage mono microbien(79,2%) ou polymicrobien (20,8%). Rare était S. agalactiae (3,9%). Vaginite (29,4%), vaginose (21,5%), endocervicite (10,4%), et portage bactérien asymptomatique (23,5%) ont été les états génitauxpathologiques identifiés. L’issue de ces grossesses a donné 1002 naissances vivantes avec 100 cas de septicémie néonatale précoce (10%), dont 82 cas les trois premiers jours de vie, auxquels l’endocervicite(26,3%) et la vaginose (19,7%) étaient le plus souvent associées.Conclusion : Des PVE au dernier trimestre de la grossesse permettent d’évaluer le risque infectieux maternofoetal à l’approche de l’accouchement et d’adapter une antibioprophylaxie des infections àentérobactéries, à l’instar de celle à streptocoque du groupe B

    Facteurs de risque de la mortinatalité au CHU Kara (Togo)

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    The stillbirth is one of the reliable indicators of the quality of pregnant and obstetrical preventives cares. Our objective is to determine the rate of mortinatality and to identify the risk factors related to this still birth. Through a prospective registration of foetal death (as defined by WHO criteria) coupled with a case – control investigation, we specified the rate of mortinatality and the risk factors related to the stillbirth at Kara Teaching Hospital of January 1 to December 31, 2003. A comparison of investigated factors was supported by a test of Chi 2 (p< 0.05). On 1225 births, we recorded 111 still-born infants (out of 130 cases) occurring at 28th week of amenorrhoea (90.61‰), 76 deaths (68.47%) occurring after 36th week of amenorrhoea; the sex ratio has been 1.31. The maternal age of 35 years or more (18.02%), absence of schooling (54.05%), weak or non-existent income (76.58%), high parity (19.82%), inadequate antenatal care (25.23%), referred cases (63.06%), pathologic delivery (67.56%) and foetal diseases (21.62%) were significant factors associated with deaths. On the other hand, adverse pregnancy outcomes (25.23%) just as history of stillbirth (9.91%) or spontaneous abortion (10.81%) did not have significant effect on the stillbirth. Risk factors associated with a higher rate of mortinatality are the reflection of difficult socioeconomic, cultural and techniques conditions. They require a better perinatal care program and a reduction of disparities and inequalities in and between regions.Keywords: Mortinatality, still-born infant, risk factorsJ. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), 2012, Série D, 14(2) : 21-2
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