26 research outputs found

    L’arbre sans racines : la Constitution égyptienne de 1923

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    Treize mois après la « déclaration à l’Égypte » mettant fin au protectorat britannique sur la vallée du Nil, le roi Fouad promulgue le « rescrit établissant le régime constitutionnel de l’État égyptien » : la vieille Égypte devenue indépendante fait peau neuve en adoptant de nouvelles institutions. Vingt-neuf ans plus tard, en juillet 1952, les Officiers libres font irruption sur la scène politique égyptienne et contraignent le roi Farouk à abdiquer. En décembre de la même année, la Constitut..

    L’intervention en Somalie 1992-1993

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    En janvier 1991, Siyad Barré quitte le pouvoir en Somalie sous la pression des opposants organisés en multiples factions. Avec la fin du régime de Barré, la guerre civile s’installe durablement dans le pays. Les populations fuient les massacres et les pillages. Les circuits d’approvisionnement sont totalement désorganisés et la population commence à mourir de faim. La communauté internationale ne prend la mesure de la crise somalienne que très tardivement. En avril 1992, le Conseil de sécurité créé la première mission de l’ONU en Somalie mais celle-ci est incapable de remplir sa tâche. En décembre, une nouvelle réunion du Conseil de sécurité décide de l’envoi d’une force de 38 000 hommes, l’UNITAF, chargée d’établir un environnement sûr pour acheminer l’aide humanitaire. L’opération « Restore Hope»menée par l’UNITAF est plutôt un succès. En mars 1993, l’UNITAF cède la place aux forces de l’ONUSOM II. Au printemps, il apparaît que l’engagement de l’ONUSOM II a changé de caractère et s’est transformé en une lutte partisane contre l’un des leaders somaliens, le général Aïdid. Lorsque le 3 octobre, les Américains perdent 18 de leurs hommes dans Mogadiscio, le président Bill Clinton choisit de retirer ses troupes de Somalie. L’échec de l’intervention de l’ONU en Somalie a généré de nombreuses analyses afin qu’une telle situation ne se reproduise pas.The intervention in Somalia 1992-1993  In January 1991, Siyad Barré left office in Somalia under pressure from opponents organized into multiple factions. With the end of the Barré regime, a civil war began permanently in the country. People fled the massacres and looting. Supply channels were completely disorganized and the population began to die from starvation. The international community did not address the Somali crisis until very late. In April 1992 the Security Council established the first UN mission in Somalia but it was unable to fulfill its task. In December, another meeting of the Security Council decided to send a force of 38,000 men, UNITAF, charged with establishing a secure environment for delivering humanitarian aid. Operation “Restore Hope” led by UNITAF was quite successful. In March 1993, UNITAF gave way to the forces of UNOSOM II. In the spring, it appears that the commitment of UNOSCOM II changed its nature and turned into a partisan struggle against one of the Somali leaders, General Aïdid. On October 3 when the Americans lost 18 of their men in Mogadishu, President Bill Clinton chose to withdraw their troops from Somalia. The failure of the UN intervention in Somalia has generated numerous studies to ensure that this situation does not recur

    L’intervention en Somalie 1992-1993

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    En janvier 1991, Siyad Barré quitte le pouvoir en Somalie sous la pression des opposants organisés en multiples factions. Avec la fin du régime de Barré, la guerre civile s’installe durablement dans le pays. Les populations fuient les massacres et les pillages. Les circuits d’approvisionnement sont totalement désorganisés et la population commence à mourir de faim. La communauté internationale ne prend la mesure de la crise somalienne que très tardivement. En avril 1992, le Conseil de sécurité créé la première mission de l’ONU en Somalie mais celle-ci est incapable de remplir sa tâche. En décembre, une nouvelle réunion du Conseil de sécurité décide de l’envoi d’une force de 38 000 hommes, l’UNITAF, chargée d’établir un environnement sûr pour acheminer l’aide humanitaire. L’opération « Restore Hope»menée par l’UNITAF est plutôt un succès. En mars 1993, l’UNITAF cède la place aux forces de l’ONUSOM II. Au printemps, il apparaît que l’engagement de l’ONUSOM II a changé de caractère et s’est transformé en une lutte partisane contre l’un des leaders somaliens, le général Aïdid. Lorsque le 3 octobre, les Américains perdent 18 de leurs hommes dans Mogadiscio, le président Bill Clinton choisit de retirer ses troupes de Somalie. L’échec de l’intervention de l’ONU en Somalie a généré de nombreuses analyses afin qu’une telle situation ne se reproduise pas.The intervention in Somalia 1992-1993  In January 1991, Siyad Barré left office in Somalia under pressure from opponents organized into multiple factions. With the end of the Barré regime, a civil war began permanently in the country. People fled the massacres and looting. Supply channels were completely disorganized and the population began to die from starvation. The international community did not address the Somali crisis until very late. In April 1992 the Security Council established the first UN mission in Somalia but it was unable to fulfill its task. In December, another meeting of the Security Council decided to send a force of 38,000 men, UNITAF, charged with establishing a secure environment for delivering humanitarian aid. Operation “Restore Hope” led by UNITAF was quite successful. In March 1993, UNITAF gave way to the forces of UNOSOM II. In the spring, it appears that the commitment of UNOSCOM II changed its nature and turned into a partisan struggle against one of the Somali leaders, General Aïdid. On October 3 when the Americans lost 18 of their men in Mogadishu, President Bill Clinton chose to withdraw their troops from Somalia. The failure of the UN intervention in Somalia has generated numerous studies to ensure that this situation does not recur

    La guerre du canal 1951-1952

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    La « guerre du canal » éclate au lendemain de l’abrogation unilatérale du traité anglo-égyptien de 1936 par l’Egypte. Episode d’une décolonisation qui se prolonge depuis 1922, la violence du côté égyptien déborde le 26 janvier 1952 le cadre des relations anglo-égyptiennes et des revendications nationales pour animer une lutte politique et sociale. La position britannique est elle aussi riche d’équivoques. Les Britanniques semblent, par leur démonstration de force, vouloir affirmer leur primauté dans la défense de la zone Sud-orientale de la Méditerranée.The “Canal War” is breaking out after the Egyptian unilateral abrogation of the 1936 Treaty. First, there is an exultant mood in Egypt, then the scene is turning into Anglo-Egyptian confrontation. Anti-British demonstrations are an episode of Egyptian decolonization process. But, 26 January 1952, the mobs are burning Cairo, the breakdown of order is complete. The guerrilla war is turning into a political and social struggle. Black Saturday is an outburst of frustrated fury. British position in the “Canal War” is full of ambiguity also : Britain is reinforcing its garrison. It seems Britain wants to assert its primacy in South-East Mediterranean zone defence in Cold War and security pacts context

    Un discours islamique officiel en Égypte

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    Au début des années soixante-dix, l'État égyptien est confronté au militantisme semi-légal ou clandestin de mouvements islamistes qui mettent en cause ses structures en les jugeant non conformes au précepte divin de « commander le bien et pourchasser le mal » dans tous les domaines de la vie sociale, économique et politique. Pour ces mouvements, l'islam est un « système global et total » (nizâm kâmil wa shâmil) qui ne peut se réaliser que dans le cadre d'un État islamique dont la législation ..

    Introduction

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    This book aims to suggest an analysis of the conflict that focuses on three crucial points. The first is related to space. It is now evident that the framework of the nation-state is too circumscribed and does not capture the complexity of the relations that came into being at local, national and international levels. In this regard, we find particularly penalising the conventional approach that tends to investigate WWI in Africa and the Middle East as two separate settings, a view that unfortunately is still prevalent. Also, WWI studies have tended to examine the conflict within the geographical contours created by the area studies paradigm. Adopted in the 1950s, the area studies model has been under scrutiny since the mid-1990s.73 The artificial disjuncture between Sub-Saharan Africa, North Africa, and the Middle East reveals all its inadequacies when we deal with the Horn of Africa, an area strongly connected to the neighboring regions. Our choice to focus on a territory which stretches from Libya to Ethiopia and encompasses the Yemen and Middle East is an attempt to overcome this hiatus. Erasing the artificial lines that divide the Horn of Africa from the wider Red Sea region allows approaches that offer a greater understanding of the dynamics at work during WWI. Ours is only a partial attempt to address this methodological limit. But we are aware that Shar\u12bf Husayn\u2019s break with the Ottomans and the volatile situation in Yemen and along the Red Sea deserves more attention from scholars of African history

    La formation des administrateurs au Soudan à l’époque du Condominium

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    En mars 1896, les Anglais décident la conquête du Soudan. Trois ans plus tard, après la victoire à Omdurman de la force expéditionnaire anglo-égyptienne commandée par Lord Kitchener, un condominium anglo-égyptien sur le Soudan est établi. Par cette convention, les Britanniques obtiennent une place au moins équivalente à celle des Égyptiens dans la future administration du Soudan, ancienne dépendance égyptienne avant la révolte emmenée par le Mahdi en 1882. La Convention anglo-égyptienne prévo..

    Aftershocks of the First World War in the Nile Valley

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    Because imperial metropoles displayed a sense of weakness and needed the help of the countries they ruled, the First World War brought about a temporary reversal in the relations between imperial metropoles and colonial possessions. As a result, colonial subjection was shaken. The case of the Nile Valley is very interesting from this point of view: there is successively a growing British request, an Egyptian reaction at the end of the war, and soon after a counter reaction of British authorities southwards.We will study the impact of WWI on Egypt that determined the claim for independence as soon as the military conflict ended. In order to curb the spreading of nationalist ideas through Sudan, the British General Governor of Sudan worked out a scheme for separating Egypt and Sudan. This study stresses the link between the developments in Egypt and in Sudan after WWI. The Sudanese crisis of 1924, and particularly the British firmness, is closely connected to the Egyptian political changes that occurred at the end of the war. French diplomatic archives give a very interesting and not yet explored point of view on these events

    Renaissance arabe et solidarité musulmane dans La Nation arabe

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    Publiée à Genève de 1930 à 1938, la revue La Nation arabe voulait initialement s'adresser aux intellectuels européens. Les points de vue développés par les deux rédacteurs, Chekib Arslan et Ihsan al-Djabri, montrent toutefois que le lectorat visé était surtout arabe et musulman. Arslan et Djabri sont convaincus de la renaissance de la nation arabe, qu'ils attribuent en grande partie à la politique des puissances européennes dans les États arabes. Les signes de ce réveil sont rapportés, notamment l'intérêt mutuel que les Arabes se portent, la communion des peuples dans la souffrance, l'émergence de personnalités hors du commun. La revue avait une intention militante originale pour l'époque : elle entendait mobiliser les esprits en vue de mener le combat de la renaissance, arabe et musulmane, non seulement contre les puissances occupantes, mais aussi contre le projet sioniste qui menaçait l'intégrité territoriale de la Palestine, voire de la patrie arabe.Published in Geneva from 1930 to 1938, the journal, La Nation arabe, first addressed European intellectuals. Points of view developed by the two editors, Chekib Arslan and Ihsan al-Djabri, show on the other hand that the readership was especially Arab and Muslim. Arslan and Djabri are convinced of the renaissance of the Arab nation which they largely attribute to the politics of the European powers in Arab lands. Signs of this awakening are reported, in particular, the mutual interest that Arabs show for one another, the solidarity of people who are suffering and the emergence of uncommon personalities. The journal had an activist stance which was original for that time : it intended to mobilize Arabs and Muslims not only towards fighting the occupying powers but also towards fighting against the Zionist project which threatened the territorial integrity of Palestine and which symbolised the Arab nation
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