171 research outputs found
L’économie industrielle, telle qu’en elle-même
Me faisant l’avocat du diable, je voudrais parler de ce que je considère comme étant disons le grand échec ou la grande vanité de l’économie industrielle. Les économistes industriels sont restés, hélas, très loin de la compréhension des logiques de fonctionnement et dynamiques des systèmes productifs. Or entre-temps ces systèmes productifs, qui constituaient l’objet même de l’économie industrielle, ont été à ce point transformés qu’ils ont pour ainsi dire disparu. Dans une première partie, j‘ai essayé de montrer que nous n’avons pas vraiment réussi à appréhender les logiques et dynamiques en jeu dans nos systèmes industriels, pour des raisons tenant en particulier à nos relations au réel et à nos méthodes. Nous n’avons bien réussi ni à expliquer ni à prévoir. Mais ceci tient aussi –c’est l’objet de la seconde partie - au fait que les systèmes industriels ont été pris, et en fait coincés dans un tourbillon de transformations profondes auxquelles nous n’avons pas voulu ou su porter suffisamment d’attention. Tandis que (sauf exceptions bien entendu) nous continuions à nous occuper, comme si de rien n’était, des réalités stylisées d’avant, le système a en quelque sorte glissé entre nos doigts. C’est de moins en moins au niveau de l’industrie proprement dite que les choses se passent.This paper is about what is considered to be the failure of industrial economics. Industrial economists have generally been unwilling or unable to build a clear understanding of the logics and dynamics of industrial systems. As Industrial economists have attached much more importance to rather static, partial problems, their contributions to the way complex systems are evolving over time have remained rather poor. Industrial Economics is, whatever the reasons, very far from having succeeded in satisfying some basic epistemological requirements up to a satisfactory level and thus in building some comprehensive understanding of the way the industrial system function and perform. If you look at industrial economics as it has developed over the years and more so in recent years, you don’t find any explicit acknowledgment or analytical integration of the major, inescapable fact that the world or the realities which are the subject matter of industrial economics have dramatically changed. While things have very fundamentally changed, this doesn’t seem to have affected the way we raise the issues and solve the problems in industrial economics
Éditorial
La Revue d’Économie Industrielle (la REI, disons-nous couramment) a été fondée en septembre 1977 (c’est du moins la date du premier numéro, après les « douleurs de l’enfantement »). Un peu plus de trente ans plus tard, voici donc le numéro 122. La Revue d’Économie Industrielle est installée – et, on peut le dire, assez bien installée – sur la scène des Revues de sciences économiques, en tant que Revue scientifique, francophone et internationale (et le plus souvent bilingue), sous forme papier..
L’économie industrielle, telle qu’en elle-même
Me faisant l’avocat du diable, je voudrais parler de ce que je considère comme étant disons le grand échec ou la grande vanité de l’économie industrielle. Les économistes industriels sont restés, hélas, très loin de la compréhension des logiques de fonctionnement et dynamiques des systèmes productifs. Or entre-temps ces systèmes productifs, qui constituaient l’objet même de l’économie industrielle, ont été à ce point transformés qu’ils ont pour ainsi dire disparu. Dans une première partie, j‘ai essayé de montrer que nous n’avons pas vraiment réussi à appréhender les logiques et dynamiques en jeu dans nos systèmes industriels, pour des raisons tenant en particulier à nos relations au réel et à nos méthodes. Nous n’avons bien réussi ni à expliquer ni à prévoir. Mais ceci tient aussi –c’est l’objet de la seconde partie - au fait que les systèmes industriels ont été pris, et en fait coincés dans un tourbillon de transformations profondes auxquelles nous n’avons pas voulu ou su porter suffisamment d’attention. Tandis que (sauf exceptions bien entendu) nous continuions à nous occuper, comme si de rien n’était, des réalités stylisées d’avant, le système a en quelque sorte glissé entre nos doigts. C’est de moins en moins au niveau de l’industrie proprement dite que les choses se passent.This paper is about what is considered to be the failure of industrial economics. Industrial economists have generally been unwilling or unable to build a clear understanding of the logics and dynamics of industrial systems. As Industrial economists have attached much more importance to rather static, partial problems, their contributions to the way complex systems are evolving over time have remained rather poor. Industrial Economics is, whatever the reasons, very far from having succeeded in satisfying some basic epistemological requirements up to a satisfactory level and thus in building some comprehensive understanding of the way the industrial system function and perform. If you look at industrial economics as it has developed over the years and more so in recent years, you don’t find any explicit acknowledgment or analytical integration of the major, inescapable fact that the world or the realities which are the subject matter of industrial economics have dramatically changed. While things have very fundamentally changed, this doesn’t seem to have affected the way we raise the issues and solve the problems in industrial economics
Éditorial
La Revue d’Économie Industrielle (la REI, disons-nous couramment) a été fondée en septembre 1977 (c’est du moins la date du premier numéro, après les « douleurs de l’enfantement »). Un peu plus de trente ans plus tard, voici donc le numéro 122. La Revue d’Économie Industrielle est installée – et, on peut le dire, assez bien installée – sur la scène des Revues de sciences économiques, en tant que Revue scientifique, francophone et internationale (et le plus souvent bilingue), sous forme papier..
Le micro-crédit en Europe
Le micro-crédit demeure très insuffisamment développé, alors qu’il permettrait de contribuer significativement à la solution des problèmes de nombre de personnes démunies (« exclues » du système), et par là à la réduction du chômage. C’est un véritable paradoxe. Les faits montrent pourtant que « cela marche » Dans le cas des personnes démunies, la « relation de service inversée » entre l’emprunteur et le prêteur, est caractérisée par des asymétries d’information et des risques jugés excessifs d’anti-sélection et d’aléa moral, qui se traduisent par des échecs de marché caractérisés. Partant de là , il faut examiner les diverses possibilités alternatives de viabilisation des marchés du micro-crédit : les possibilités en matières de garanties, de taux d’intérêt, de sélection, de suivi des emprunteurs paraissent limitées, sauf à recourir à des subventions ou des lignes de crédit privilégiées. Si on veut aller plus loin et atteindre potentiellement toutes les personnes démunies qui sont des créateurs potentiels, il faut que celles-ci en acquièrent la capacité, moyennant les formations et accompagnements nécessaires. En conclusion, l’accent est mis sur la distinction nécessaire entre l’organisation efficace des marchés de micro-crédit et la formation et l’accompagnement, qui correspondent à un service public d’insertion.Micro-credits, which would allow, to a large degree, for the solution of the problems of numerous impoverished people (excluded from the system) and thus for the reduction of unemployment, are insufficiently developed. This is a real paradox, as facts show that it works. In the case of impoverished people, the inverse service relation between lender and borrower is characterized by information asymmetries and excessive adverse selection and moral hazard risks, translating into typical market failures. The various alternative solutions for making micro-credits profitable are examined. Possibilities in terms of guarantees, interest rates, selection, monitoring of borrowers are rather limited, unless one looks for subsidies or preferential credit lines. In order to go further and to reach all the impoverished people who are potential creators, these have to acquire the necessary basic capacities, through training and support. Concluding remarks insist on the necessary distinction between the efficient organisation of micro-credit markets and the required public training and monitoring services
The ‘servicelization’ of societies: towards new paradigms in work organization
This article proposes an alternative to the theoretical framework for the approaches to phenomena of the servicelization of work in complex organizational contexts. In contradiction to the models which question the industrialization processes, theoretical paradigms are presented which highlight integration in the analyses of new concepts of work, such as co-production, the supremacy of the client/user, the evaluation of organizational performances and competence logic. Finally, a model of the service enterprise is presented with its alternative configurations in a proposal for empirical application, some of which is now being carried out in Portugal
Die Weltwirtschaft im Wandel: Symposium 1975
Seit einigen Jahren verstärkt sich der Eindruck, daß die Weltwirtschaft in einem raschen Wandel begriffen ist. Die Entwicklungsländer fordern eine neue Weltwirtschaftsordnung. Auf die weltweite Hochkonjunktur ist eine scharfe und recht lange anhaltende Rezession gefolgt; aber noch immer dominieren inflationäre Tendenzen. Den Konjunktureinbruch überlagert hat die Vervielfachung des Ölpreises Ende 1973. Sie wurde von vielen Beobachtern als Beginn einer Phase mit zunehmendem Rohstoffmangel und nie gekannten Ungleichgewichten in den Zahlungsbilanzen gedeutet. Von den vielfach geäußerten Befürchtungen haben sich manche als übertrieben erwiesen; denn viele Schwierigkeiten konnte der Markt viel besser als erwartet und ziemlich geräuschlos bewältigen. Gleichwohl erscheint es geraten, die alten und die neuen Probleme der Weltwirtschaft ständig zu beobachten. Vom 23. -27. Juni, traf sich in Kiel eine Gruppe unabhängiger Ökonomen aus Japan, Nordamerika und der Europäischen Gemeinschaft in der Absicht, die Situation der Weltwirtschaft zu analysieren und Vorschläge für wirtschaftspolitische Maßnahmen auf nationaler und internationaler Ebene auszuarbeiten. Das Institut für Weltwirtschaft war Gastgeber. Das Kieler Symposium ist ein Glied in einer Reihe trilateraler Konferenzen über weltwirtschaftliche Fragen, die von der Brookings Institution in Washington, dem Japan Economic Research Center in Tokio und dem Institut für Weltwirtschaft gemeinsam veranstaltet werden. Die Ergebnisse werden jeweils in englischer, japanischer und deutscher Sprache veröffentlicht; frühere Berichte in der deutschen Fassung sind als Kieler Diskussionsbeiträge Nr. 31 "Welthandel und Strukturanpassung in den Industrieländern" und Nr. 36 "Weltrohstoffversorgung: Konflikt oder Kooperation?" erschienen
Die Weltwirtschaft im Wandel: Symposium 1975
Seit einigen Jahren verstärkt sich der Eindruck, daß die Weltwirtschaft in einem raschen Wandel begriffen ist. Die Entwicklungsländer fordern eine neue Weltwirtschaftsordnung. Auf die weltweite Hochkonjunktur ist eine scharfe und recht lange anhaltende Rezession gefolgt; aber noch immer dominieren inflationäre Tendenzen. Den Konjunktureinbruch überlagert hat die Vervielfachung des Ölpreises Ende 1973. Sie wurde von vielen Beobachtern als Beginn einer Phase mit zunehmendem Rohstoffmangel und nie gekannten Ungleichgewichten in den Zahlungsbilanzen gedeutet. Von den vielfach geäußerten Befürchtungen haben sich manche als übertrieben erwiesen; denn viele Schwierigkeiten konnte der Markt viel besser als erwartet und ziemlich geräuschlos bewältigen. Gleichwohl erscheint es geraten, die alten und die neuen Probleme der Weltwirtschaft ständig zu beobachten. Vom 23. -27. Juni, traf sich in Kiel eine Gruppe unabhängiger Ökonomen aus Japan, Nordamerika und der Europäischen Gemeinschaft in der Absicht, die Situation der Weltwirtschaft zu analysieren und Vorschläge für wirtschaftspolitische Maßnahmen auf nationaler und internationaler Ebene auszuarbeiten. Das Institut für Weltwirtschaft war Gastgeber. Das Kieler Symposium ist ein Glied in einer Reihe trilateraler Konferenzen über weltwirtschaftliche Fragen, die von der Brookings Institution in Washington, dem Japan Economic Research Center in Tokio und dem Institut für Weltwirtschaft gemeinsam veranstaltet werden. Die Ergebnisse werden jeweils in englischer, japanischer und deutscher Sprache veröffentlicht; frühere Berichte in der deutschen Fassung sind als Kieler Diskussionsbeiträge Nr. 31 "Welthandel und Strukturanpassung in den Industrieländern" und Nr. 36 "Weltrohstoffversorgung: Konflikt oder Kooperation?" erschienen. --
Hoffmann (W.G.) - Textilwirtschaft im Strukturwandel.
De Bandt Jacques. Hoffmann (W.G.) - Textilwirtschaft im Strukturwandel.. In: Revue économique, volume 19, n°2, 1968. pp. 351-352
Avant-propos
De Bandt Jacques. Avant-propos. In: Sociologie du travail, 36ᵉ année, hors-série, 1994. Les énigmes du travail. pp. 5-9
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