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La métrologie du risque radon dans les habitations et l’environnement
Après un bref rappel du phénomène radon, le document ci-après présente les principales grandeurs à mesurer ainsi que les unités correspondantes.
Le second chapitre traite des objectifs métrologiques et tente de définir le profil des demandeurs et le type de besoins à satisfaire.
Les méthodes et appareils de mesure du radon et de ses descendants sont décrites dans le chapitre 3.
Le dernier chapitre traite enfin de l'application de la métrologie du radon et de ses descendants à la mesure des sources, des ambiances domestiques et des expositions individuelles
Hier et maintenant : la radioprotection dans les mines d'uranium
Après un historique des opérations d'extraction minière en France et de l'évolution de la radioprotection dans les mines d'uranium, le sauteurs décrivent la situation actuelle, marquée par la mise en place des outils d'une radioprotection de qualité et par la mise en œuvre d'actions directes en vue de la réduction des risques radiologiques
Données actuelles sur la composante radioactive de la pollution de l’air dans les mines d’uranium
Une radioprotection efficace des travailleurs opérant dans les mines d’uranium nécessite une bonne connaissance de la composante radioactive de l’aérosol minier. Dans ce but, des expériences ont été développées dans la mine de Fanay, à La Crouzille près de Limoges. Menées essentiellement sur le dépôt actif du radon 222, dont on montre que la nuisance potentielle est la plus importante, elles portent sur le déséquilibre radioactif entre le radon et ses descendants, la fraction libre, la distribution granulométrique et l’état de charge électrique de l’aérosol radioactif minier
Peut-on encore améliorer la protection radiologique dans les mines souterraines ?
Après avoir posé le problème, des résultats et commentaires sont donnés pour illustrer les efforts d'optimisation faits par les exploitants miniers. Dans le cycle du nucléaire, les travailleurs les plus exposés, en routine, sont les mineurs d'uranium (moyenne pour les mines souterraines entre 20 et 30 mSv.an-1). Dans les mines d'uranium, les exploitants font, surtout depuis 10 ans, de gros efforts pour diminuer les doses collectives et pour respecter la réglementation en vigueur basée sur les recommandations de la CIPR (publications 26 et 47). Depuis 1988, chez les mineurs français, aucune dose effective (cumul) ne dépasse la limite fondamentale de 50 mSv.an-1. Il n'en est pas de même dans tous les pays. En 1990, la CIPR a édité de nouvelles recommandations (publications 60 et 61) où la limite fondamentale est telle qu'en moyenne elle ne doit pas dépasser 20 mSv.an-1. Pour respecter cette limite, les exploitants devront prendre un certain nombre de dispositions plus ou moins contraignantes. Les moyens financiers supplémentaires seraient importants dans les mines existantes. De nouveaux concepts d'exploitation minière
seraient à rechercher pour les mines nouvelles. Indépendamment des aspects financiers, les dépenses faites pour essayer de réduire un risque déjà très faible (aléatoire et à long terme) ne seraient-elles pas mieux employées pour améliorer les postes de sécurité classique ? On voit, de plus, apparaître toute une série d'effets pervers allant à rencontre du but recherché. En conclusion, l'amélioration de la protection radiologique peut être obtenue plus efficacement par la mise en œuvre du principe de l'optimisation de la dose collective que par un accroissement de la sévérité des limites de dose individuelles
Determination of characteristics of steam reservoirs by Radon-222 measurements in geothermal fluids
International audienc
Un exemple d’optimisation de la protection radiologique des mineurs d’uranium
Cet article présente les résultats d’une étude d’optimisation de la protection radiologique d’une mine d’uranium. A partir d’une modélisation de la contamination alpha (liée aux descendants à vie courte du radon) d’une mine simplifiée, plusieurs stratégies de protection sont comparées à l’aide d’une analyse coût-efficacité. Il ressort de cet exemple que les mesures actuellement en vigueur sont “coût-efficaces” et que le choix d’un dispositif supplémentaire pourrait être envisagé
La radioprotection dans les mines et usines de minerai d'uranium françaises
Une nouvelle réglementation concernant la radioprotection des travailleurs
dans les mines a été récemment introduite dans le code minier français. Elle
prend en compte les recommandations de la Commission internationale de
protection radiologique (CIPR), publication 26, et les directives européennes
de 1980 et 1984. Cette nouvelle réglementation est appliquée avec succès
depuis 1983 par les exploitants d'uranium français.
Pour la surveillance dosimétrique des mineurs d'uranium, on utilise un dosimètre
individuel permettant de mesurer les trois Ă©quivalents de dose mensuels
(exposition externe, exposition interne due Ă l'Ă©nergie alpha potentielle des
descendants du radon 222, exposition interne due aux Ă©metteurs alpha Ă vie
longue). La prévention des risques radiologiques est basée sur la détection
rapide des défaillances de la ventilation primaire et secondaire par des
contrôles réguliers des ambiances physiques
Le polonium 210, un repère naturel important en radioprotection
Le polonium 210 naturel, de période relativement courte (138 jours) et issu de la
famille de l'uranium, devrait retenir davantage l'attention en radioprotection car
il entraîne des doses chroniques plus élevées que les traces de césium 137 et de
plutonium (238, 239 et 240) présentes dans l'environnement. Dans la croûte terrestre,
l'uranium est accompagné du radium, du radon et de ses descendants, à des concentrations
de l'ordre de 40 000 Bq t-1. Par le jeu de l'exhalaison du radon 222 des sols sur une
couche métrique et des retombées du plomb 210 (descendant du radon), la couche
superficielle des sols s'enrichit par rapport Ă la teneur en radium, d'un facteur variant
de 2,7 Ă 8,8 en plomb 210 et en polonium 210 selon des mesures faites dans l'environnement.
L'exposition de l'homme au polonium 210 par ingestion est notable. Elle est permanente
et 30 à 70 fois plus importante que l'exposition au césium 137 des retombées de Tchernobyl
à Helsinki en 1986, qui décroît selon la période radioactive de 30 ans. La toxicité par
ingestion du polonium 210 est 500 à 2 000 fois plus élevée que celle du plutonium pour
un même nombre de becquerels déposés au sol. Des “ points chauds ” peuvent se former
dans certains compartiments de l'environnement : le polonium 210 se concentre
particulièrement dans la faune marine, comme le montrent plusieurs campagnes de
mesures dans la zone nord-est de l'Atlantique