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    Lymphome Malin Non Hodgkinien bilatéral des seins : A propos d’un cas à Ouagadougou

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    Introduction: La localisation mammaire du lymphome malin non hodgkinien est rare. Elle reprĂ©sente 0,4 Ă  0,52 % des tumeurs malignes mammaires. Cette raretĂ© nous incite Ă  rapporter ce cas qui en plus se trouve ĂŞtre bilatĂ©ral en vue d’en dĂ©crire les aspects Ă©pidĂ©miologiques, cliniques, histologiques et thĂ©rapeutiques. Observation:  Il s’agit d’une patiente de 28 ans reçue aux urgences viscĂ©rales du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OuĂ©draogo pour une tumeur bilatĂ©rale des seins ulcĂ©ro-bourgeonnante et hĂ©morragique première itĂ©rative. L’examen avait notĂ© un mauvais Ă©tat gĂ©nĂ©ral stade 3 OMS, un Ă©tat de choc hypovolĂ©mique, une masse mammaire bilatĂ©rale mesurant 30 cm sur 20 cm Ă  droite et 20 sur 15 cm Ă  gauche. L’examen de l’appareil pleuro pulmonaire et digestif Ă©tait normal. Le bilan sanguin avait retrouvĂ© une pancytopĂ©nie et le bilan d’extension Ă©tait normal. L’histologie Ă©tait Ă©vocatrice d’un lymphome non hodgkinien bilatĂ©ral desseins nĂ©cessitant de l’immunohistochimie pour confirmation diagnostic et typage qui n’a pu ĂŞtre rĂ©alisĂ©. Nous avons prĂ©conisĂ© une chimiothĂ©rapie avec une mastectomie de propretĂ© mais par manque de ressources financières rien n’a pu ĂŞtre rĂ©alisĂ© et l’évolution a Ă©tĂ© marquĂ©e par le dĂ©cès deux jours après son admission. Conclusion:La localisation mammaire du Lymphome malin non hodgkinien est inhabituelle. Son diagnostic souvent tardif dans nos milieux impose un traitement mutilantsi la mort ne survient pas dans des conditions prĂ©caires. Mots-clĂ©s : Lymphome malin non hodgkinien ; sein ; diagnostic ; traitement ; Ouagadougo

    Cancers épithéliaux primitifs de l’ovaire : aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs à Ouagadougou

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    Objectif : décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques, et évolutifs du cancer épithélial de l’ovaire à Ouagadougou.Patientes et méthodes : Il s’est agi d’une étude longitudinale et descriptive, menée entre le 1er Janvier 2012 et le 30 Septembre 2017 et portant sur 57 cas de cancers épithéliaux de l’ovaire. La survie globale a été calculée selon la méthode de Kaplan Meier. La comparaison des survies a été possible par la méthode du Log Rank.Résultats : Le cancer de l’ovaire a représenté 3,1% des cancers féminins. L’âge moyen était de 49,6 ± 16,8 ans. Le délai moyen de consultation était de 10,4 ± 8,6 mois. La distension abdominale et les douleurs abdominales étaient les principaux motifs de consultation dans respectivement 75,9 et 43,1% des cas. La taille moyenne des masses était de 9,8± 3,2 cm. Les adénocarcinomes séreux représentaient 67,8%. Les patiente s étaient d’emblée métastatiques à l’imagerie dans 55,1 %. Le traitement a été la chimiothérapie seule (8,8%) et la chimiothérapie associée à la chirurgie (40,3%). Il s’agissait d’une chirurgie régionale de l’ovaire dans 13,6% des cas et d’une réduction tumorale dans 86,4%. La médiane de survie était de 6 mois. La survie globale à 5 ans était de 47,8%.Conclusion : Le cancer épithélial survient à un âge relativement jeune. Le diagnostic est tardif. Le taux de survie est faible. L’optimisation diagnostique permettrait d’améliorer le pronostic. Mots-clés : Cancers-ovaire-diagnostic-traitement-survie. English Title: Primary ovarian cancers: epidemiological, diagnostic, therapeutic and evolutionary aspects in Ouagadougou Objective: Describe the epidemiological, diagnostic, therapeutic and evolutionary features of epithelial ovarian cancer in OuagadougouPatients and methods: Thisis a longitudinal and descriptive study over 57 cases of epithelial ovarian cancers. The study coversthe period from 1stJanuary, 2012 to 30th September, 2017. Overallsurvival was calculated using the Kaplan Meier method. Survivals were compared thanks to the Log Rank method.Results: Ovarian cancer represented 3.1% of female cancers. The patients’ average age was 49.6 ± 16.8 years. The average deadline for consultation was 10.4 ± 8.6 months. Abdominal distention and abdominal pain were the main reasons for consultation in respectively 75.9% and 43.1% of cases. The average size of the masses was 9.8 ± 3.2 cm. Serous adenocarcinomas represented 67.8% of cases. Imaging revealed that the patients were already metastatic in 55.1 % of cases. The treatment was: chemotherapy alone in 8.8% of cases and chemotherapy associated with surgery in 40.3% of cases. Regional surgery on the ovary (in 13.6% of cases) and a tumour reduction (in 86.4% of cases) were performed. Median survival was 6 months. Overall survival at 5 years was 47.8%.Conclusion: Epithelial cancer occurs at a quite young age. Diagnosis is late. Survival is low. Optimization of diagnosis could help improve prognosis. Keywords: cancers- ovary-diagnosis-treatment -survival

    Phéochromocytome et paragangliome: rôle du scanner multi-barrette (Burkina Faso)

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    Le phéochromocytome est une tumeur endocrine rare sécrétant des catécholamines, responsables de complications cardiovasculaires redoutables. L’imagerie notamment le scanner joue un rôle important dans sa prise en charge [1,2]. Il s’est agi de 4 cas colligés en 12 ans. Tous les patients ont bénéficié d’un scanner abdomino-pelvien avec injection intraveineuse de produit de contraste iodé (PDCI). Le diagnostic était confirmé par l’histologie. Il s’agissait de 2 femmes et de 2 hommes d’un âge moyen de 42 ans. Les signes cliniques étaient l’hypertension artérielle (4 cas) et les douleurs abdominales (3 cas). Le dosage des métanephrines a été réalisé dans 1 cas. Le scanner montrait une masse surrénalienne dans 3 cas dont un cas de bilatéralité, une localisation extra surrénalienne dans 1 cas, latéro-aortique gauche. Dans tous les cas, la masse était bien limitée hétérogène à centre nécrotique de taille comprise entre 4 et 9 cm. Le scanner est l’imagerie de choix dans notre contexte. Il précise le nombre, le siège et les rapports de la tumeur. Il fait habituellement suite au diagnostic clinico-biologique.Mots-clés: Phéochromocytome, paragangliomes, scanner abdominalEnglish Title: Pheochromocytoma and paraganglioma: role of multi-slice CT (Burkina Faso)English AbstractPheochromocytoma is a rare endocrine tumor secreting catecholamines, responsible for formidable cardiovascular complications. Imaging, in particular CT, plays an important role in its management 1,2]. These were 4 cases in 12 years. All patients underwent abdominal-pelvic CT with inject of intravenous iodinated contrast. The diagnosis was confirmed by histology. There were 2 women and 2 men with an average age of 42 years. The clinical signs were arterial hypertension (4 cases) and abdominal pain (3 cases). The metanephrine assay was performed in 1 case. The CT scan showed an adrenal mass in 3 cases, one case of bilaterality, an extra adrenal localization in 1 case, left lateral aortic. In all cases, the mass was well limited heterogeneous necrotic center size between 4 and 9 cm. CT is the imaging of choice in our context. It specifies the number, the seat and the reports of the tumor. It usually follows the clinical-biological diagnosis.Keywords: Pheochromocytoma, paragangliomas, abdominal CT sca
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