72 research outputs found

    Les forums électroniques municipaux: un espace délibératif inédit

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    International audienceThe paper considers the specific characteristics of the discussion forum proposed by French local authorities, compared to some issues put by deliberation. The forum appears as a conflicting place where expression arises more from the emotional way than from the only rational argumentation. Nonetheless, this controversial aspect of electronic exchanges includes concerns for general interest, the Internet users try to connect these personal objections to more general issues regarding their community. During electronic debates the inequalities don't disappear, especially because of differentiated skills in writing, but the discursive domination of the municipal institution, which generally goes with the public debate, is widely weakened. Discussion forums have some indirect effects in the local public sphere through their use within the context of collective actions.L'article examine les spĂ©cificitĂ©s des forums de discussion proposĂ©s par les municipalitĂ©s françaises au regard de quelques-unes des interrogations animant les rĂ©flexions sur la dĂ©libĂ©ration. Le forum apparaĂźt comme un lieu conflictuel oĂč l'expression relĂšve davantage du registre de l'Ă©motionnel que de la seule argumentation rationnelle. Ce caractĂšre polĂ©mique des Ă©changes n'est pas cependant exempt du souci de l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, les internautes tentent ainsi de monter en gĂ©nĂ©ralitĂ© Ă  partir de leurs revendications personnelles. Les inĂ©galitĂ©s de compĂ©tence entre participants ne disparaissent pas lors des Ă©changes Ă©lectroniques, notamment en raison d'une maĂźtrise diffĂ©renciĂ©e de l'Ă©criture, mais la prĂ©dominance discursive de l'institution municipale, qui accompagne habituellement les dĂ©bats publics, est largement Ă©rodĂ©e. L'influence du forum dans l'espace public local se manifeste indirectement, Ă  travers son instrumentalisation dans le cadre d'actions collectives

    How Does eDeliberation work? A Study of French Local Electronic Forums

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    In a context where the efficiency and legitimacy of public action would seem to require a growing participation of citizens in collective decisions, our paper deals with the kind of deliberation that can be observed on electronic discussion forums provided by about thirty local French authorities on their websites. Indeed, the specific characteristics of forums (for example, asynchronic written exchanges, absence of face-to-face interaction, anonymity) lead us to reconsider the ways in which citizens may participate in the management of the city. The analysis of forums messages as well as interviews with the elected representatives and technicians have led to a more specific study of the rules, both formal and informal, which structure electronic exchanges, the arguments and skills used by net surfers in online discussions and the possible remodelling of cultural and social hierarchies which usually hinder citizens' expression

    Les forums électroniques municipaux, espaces de débat démocratique?

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    Version auteur. Texte final en ligne sur le site de la revue http://w3.scsoc.univ-tlse2.fr/International audienceDans un contexte oĂč l'efficience et la lĂ©gitimitĂ© de l'action publique rĂ©clameraient une participation accrue des citoyens aux dĂ©cisions collectives, les possibilitĂ©s de diffusion de l'information politique et surtout les qualitĂ©s d'interactivitĂ© d'Internet ont conduit Ă  penser ce mĂ©dia comme favorisant des formes d'interaction politique et de participation. Au niveau local, la mise en Ɠuvre par les municipalitĂ©s de procĂ©dĂ©s tels que les forums de discussion conduit Ă  repenser un des moments clĂ©s du processus dĂ©mocratique, le dĂ©bat, Ă  travers ses modalitĂ©s Ă©lectroniques. A partir de l'observation de 45 forums de discussion municipaux de villes françaises, cet article s'interroge notamment sur la reprĂ©sentativitĂ© et la compĂ©tence des internautes Ă  dĂ©battre de problĂšmes politiques locaux, la mise en forme de ces Ă©changes discursifs par l'autoritĂ© municipale et leur possible articulation avec la dĂ©cision politique

    Les modérateurs des forums de discussion municipaux. Des intermédiaires démocratiques ?

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    La mise en Ɠuvre de forums de discussion sur les sites Internet de certaines municipalitĂ©s suscite des espoirs quant Ă  la possible apparition de formes nouvelles de dĂ©libĂ©ration, en partie dĂ©liĂ©es des contraintes temporelles enserrant les dispositifs hors ligne et susceptibles d’amenuiser les hiĂ©rarchies sociales et les relations de pouvoirs manifestes dans les dĂ©bats en face Ă  face. Les forums nĂ©cessitent la prĂ©sence de professionnels (responsable de la communication, webmestre) qui en assurent le fonctionnement rĂ©gulier. Dans quelle mesure leur gestion de la discussion Ă©lectronique influe-t-elle sur les conditions et les modalitĂ©s de participation de la population ? Trois principaux rĂŽles du modĂ©rateur ont Ă©tĂ© observĂ©s : le manager, l’arbitre et l’intermĂ©diaire. Dans le cas de l’animation du forum, son investissement dans le dĂ©bat a une part certaine dans l’intĂ©rĂȘt que les internautes portent au forum. Dans l’exercice de sa fonction d’arbitre, le webmestre indique ce qui est dicible dans l’espace du forum et les formes que doivent revĂȘtir les interventions. Lorsqu’il endosse la fonction d’intermĂ©diaire et qu’il transmet certaines contributions aux responsables politiques, il s’arroge une prĂ©rogative clairement politique. DĂšs lors, l’accĂšs de la parole des internautes Ă  l’espace politique apparaĂźt teintĂ© d’opacitĂ©, jetant le doute sur le caractĂšre rĂ©ellement « dĂ©mocratique » des pratiques de cet intermĂ©diaire.The growing use of Internet discussion forums in city communication practices has raised hopes that new forms of deliberation may be opened up, at least partially freed up from the temporal constraints on face-to-face debates. It is also hoped that these new forms of deliberation may weaken social hierarchies and the power relations that exist in face-to-face debates. Internet forums require the presence of experts, of professionals (head of communications, webmaster) who ensure their smooth running. To what extent does their management of the electronic discussion influence the conditions and the modes of participation of the population? We observed three main functions of the moderator: the manager; the referee and the intermediary In the case of the management of the forum, the webmaster's contribution to debates clearly stimulates interest in the forum. In the exercise of his or her function of referee, the webmaster controls what can be said in the forum, and the manner or form that the messages are allowed to take. Finally, when the moderator assumes the function of intermediary between Internet users and politicians, s/he enjoys a clear political prerogative. Indeed, the process by which the contributions of Internet users are translated into the political sphere is opaque, which casts doubt on the 'democratic' nature of the intermediary's practices

    DĂ©mocratie Ă©lectronique

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    Stéphanie WOJCIK, « Démocratie électronique », in CASILLO I. avec BARBIER R., BLONDIAUX L., CHATEAURAYNAUD F., FOURNIAU J-M., LEFEBVRE R., NEVEU C. et SALLES D. (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, Paris, GIS Démocratie et Participation, 2013, ISSN : 2268-5863. URL : http://www.dicopart.fr/fr/dico/democratie-electronique.Ensemble des dispositifs et procédures mobilisant les technologies de l'information et de la communication en vue de favoriser la participation des citoyens au contrÎle, à la discussion ou à l'élaboration des décisions publiques

    Compétence et citoyenneté. Esquisse d'une analyse critique des travaux sur les dispositifs participatifs en face-à-face et en ligne

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    Atelier coordonnĂ© par Pierre Muller et Laurie BoussaguetLes formes de rĂ©sistances et rĂ©actions Ă  l'emprise du pouvoir, de distanciation, de critique, ou de mĂ©fiance des citoyens Ă  l'Ă©gard du systĂšme politique et de ses reprĂ©sentants ne constituent pas un phĂ©nomĂšne nouveau. Toutefois, une gĂ©nĂ©ralisation de telles visions critiques de la politique, qui peuvent ĂȘtre exprimĂ©es par les citoyens « ordinaires » Ă  travers une multiplicitĂ© de procĂ©dĂ©s, revĂȘt aujourd'hui un caractĂšre dont l'ampleur et les consĂ©quences mĂ©ritent d'ĂȘtre questionnĂ©es. En effet, dans un contexte social de foisonnement des expĂ©riences et des pratiques de dĂ©mocratie participative, est de plus en plus frĂ©quemment sollicitĂ© le citoyen « ordinaire », sous les diffĂ©rentes figures de l'« habitant », du « riverain » ou de l'« usager ». Ces pratiques semblent tĂ©moigner, pour les Ă©lus qui en sont le plus souvent les initiateurs, d'une certaine reconnaissance et d'une valorisation de formes d'argumentation et de savoirs diffĂ©rentes de celles qui prĂ©valaient jusqu'ici dans l'univers politique et administratif. Cependant, une telle reconnaissance a conduit certains membres de la classe politique, comme certains auteurs, Ă  invoquer violemment le spectre du populisme, la multiplication d'instances donnant la parole aux citoyens cohabitant avec les mĂ©canismes traditionnels de production de la dĂ©cision publique, revenant, selon eux, Ă  donner trop de pouvoir aux amateurs et aux profanes, ce dont prĂ©cisĂ©ment le gouvernement reprĂ©sentatif, reposant sur la dĂ©lĂ©gation, permettrait de s'affranchir. Pour les observateurs scientifiques, l'apparition et le fonctionnement de tels dispositifs relĂšveraient d'une critique radicale de la notion de « compĂ©tence politique ». Par exemple, des travaux sociologiques autour de la « dĂ©mocratie technique » considĂšrent que l'existence de dispositifs participatifs conduit prĂ©cisĂ©ment Ă  rendre poreuse la frontiĂšre sĂ©parant jusqu'alors les savoirs experts (ceux des responsables institutionnels et des techniciens de l'action publique) des savoirs profanes (ceux des citoyens). Il s'agit ici de s'interroger sur les types de savoirs, de ressources argumentatives, de modes de preuve qu'utilisent les citoyens en vue de soutenir leurs propos lors des discussions se dĂ©roulant dans le cadre d'un dispositif participatif. La tradition du rĂ©publicanisme civique lie quant Ă  elle la participation des citoyens Ă  l'acquisition de compĂ©tences civiques, et plus gĂ©nĂ©ralement Ă  la production de « meilleurs » citoyens. En d'autres termes, discuter en public d'un enjeu politique conduirait les individus Ă  acquĂ©rir, dĂ©velopper et mobiliser des connaissances et des savoirs faire en vue de soutenir leur opinion, et permettrait en outre d'accroĂźtre leur comprĂ©hension du point de vue et des valeurs d'autrui. La question porte ici sur l'Ă©ventuelle acquisition de telles compĂ©tences civiques Ă  travers la discussion au sein d'un dispositif participatif. A partir de l'examen de travaux empiriques en sociologie politique, notre communication se propose de discuter ces deux questionnements liant thĂ©oriquement les notions protĂ©iformes de compĂ©tence et de citoyennetĂ©. Nous prendrons appui sur les Ă©tudes conduites Ă  la fois sur les dispositifs participatifs fonctionnant en face-Ă -face et sur celles relatives aux dispositifs reposant sur des procĂ©dĂ©s techniques utilisant les technologies de l'information et de la communication

    Compétence et citoyenneté. Esquisse d'une analyse critique des travaux sur les dispositifs participatifs en face-à-face et en ligne

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    Atelier coordonnĂ© par Pierre Muller et Laurie BoussaguetLes formes de rĂ©sistances et rĂ©actions Ă  l'emprise du pouvoir, de distanciation, de critique, ou de mĂ©fiance des citoyens Ă  l'Ă©gard du systĂšme politique et de ses reprĂ©sentants ne constituent pas un phĂ©nomĂšne nouveau. Toutefois, une gĂ©nĂ©ralisation de telles visions critiques de la politique, qui peuvent ĂȘtre exprimĂ©es par les citoyens « ordinaires » Ă  travers une multiplicitĂ© de procĂ©dĂ©s, revĂȘt aujourd'hui un caractĂšre dont l'ampleur et les consĂ©quences mĂ©ritent d'ĂȘtre questionnĂ©es. En effet, dans un contexte social de foisonnement des expĂ©riences et des pratiques de dĂ©mocratie participative, est de plus en plus frĂ©quemment sollicitĂ© le citoyen « ordinaire », sous les diffĂ©rentes figures de l'« habitant », du « riverain » ou de l'« usager ». Ces pratiques semblent tĂ©moigner, pour les Ă©lus qui en sont le plus souvent les initiateurs, d'une certaine reconnaissance et d'une valorisation de formes d'argumentation et de savoirs diffĂ©rentes de celles qui prĂ©valaient jusqu'ici dans l'univers politique et administratif. Cependant, une telle reconnaissance a conduit certains membres de la classe politique, comme certains auteurs, Ă  invoquer violemment le spectre du populisme, la multiplication d'instances donnant la parole aux citoyens cohabitant avec les mĂ©canismes traditionnels de production de la dĂ©cision publique, revenant, selon eux, Ă  donner trop de pouvoir aux amateurs et aux profanes, ce dont prĂ©cisĂ©ment le gouvernement reprĂ©sentatif, reposant sur la dĂ©lĂ©gation, permettrait de s'affranchir. Pour les observateurs scientifiques, l'apparition et le fonctionnement de tels dispositifs relĂšveraient d'une critique radicale de la notion de « compĂ©tence politique ». Par exemple, des travaux sociologiques autour de la « dĂ©mocratie technique » considĂšrent que l'existence de dispositifs participatifs conduit prĂ©cisĂ©ment Ă  rendre poreuse la frontiĂšre sĂ©parant jusqu'alors les savoirs experts (ceux des responsables institutionnels et des techniciens de l'action publique) des savoirs profanes (ceux des citoyens). Il s'agit ici de s'interroger sur les types de savoirs, de ressources argumentatives, de modes de preuve qu'utilisent les citoyens en vue de soutenir leurs propos lors des discussions se dĂ©roulant dans le cadre d'un dispositif participatif. La tradition du rĂ©publicanisme civique lie quant Ă  elle la participation des citoyens Ă  l'acquisition de compĂ©tences civiques, et plus gĂ©nĂ©ralement Ă  la production de « meilleurs » citoyens. En d'autres termes, discuter en public d'un enjeu politique conduirait les individus Ă  acquĂ©rir, dĂ©velopper et mobiliser des connaissances et des savoirs faire en vue de soutenir leur opinion, et permettrait en outre d'accroĂźtre leur comprĂ©hension du point de vue et des valeurs d'autrui. La question porte ici sur l'Ă©ventuelle acquisition de telles compĂ©tences civiques Ă  travers la discussion au sein d'un dispositif participatif. A partir de l'examen de travaux empiriques en sociologie politique, notre communication se propose de discuter ces deux questionnements liant thĂ©oriquement les notions protĂ©iformes de compĂ©tence et de citoyennetĂ©. Nous prendrons appui sur les Ă©tudes conduites Ă  la fois sur les dispositifs participatifs fonctionnant en face-Ă -face et sur celles relatives aux dispositifs reposant sur des procĂ©dĂ©s techniques utilisant les technologies de l'information et de la communication

    La démocratie électronique, mythe et réalité

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    in HOLEINDRE J.-V. et RICHARD B. (dir) La Démocratie. Histoire, théories, pratiquesArticl

    IntĂ©rĂȘts et limites d'Internet pour les budgets participatifs: Le cas du Budget Participatif des LycĂ©es (BPL) en Poitou-Charentes

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    30 p. Texte Ă©galement disponible dans les archives du site DEL : http://www.certop.fr/DEL/spip.php?article2031Ce texte rend compte d'une Ă©tude exploratoire rĂ©alisĂ©e en 2009 sur le budget participatif des lycĂ©es (BPL) de la rĂ©gion Poitou-Charentes, et plus particuliĂšrement sur le site Internet qui lui est associĂ© et les pratiques qu'il occasionne. Il s'agit d'inscrire l'Ă©tude du BPL dans la perspective du dĂ©veloppement des usages des dispositifs numĂ©riques de participation. Outre le fait qu'un site Internet Ă©ditĂ© par la RĂ©gion soit consacrĂ© au BPL (www.bpl.poitou-charentes.fr), lequel peut a minima ĂȘtre considĂ©rĂ© comme diffusant de l'information, deux ordres de raison peuvent justifier une telle perspective. D'abord, les technologies de l'information et de la communication (TIC), et Internet plus particuliĂšrement, sont de maniĂšre croissante mobilisĂ©es par des autoritĂ©s politico-administratives, Ă  divers Ă©chelons territoriaux, et selon des modalitĂ©s techniques trĂšs diffĂ©rentes, pour favoriser la participation des citoyens sinon Ă  la dĂ©cision du moins Ă  la scrutation et Ă  la discussion des affaires publiques. Le deuxiĂšme ordre de raison concerne prĂ©cisĂ©ment le fait qu'une des catĂ©gories fortement concernĂ©es par le BPL – les lycĂ©ens – soit Ă©galement un public dont l'expression est de plus en plus frĂ©quemment sollicitĂ©e par des dispositifs institutionnels. Dans ce contexte, deux questionnements traversent ce texte : comment le site web du BPL s'intĂšgre-t-il au fonctionnement gĂ©nĂ©ral du BPL ? En quoi les pratiques observables suscitĂ©es par un tel site, et plus gĂ©nĂ©ralement celles des participants internautes, permettent-elles d'Ă©clairer l'intĂ©rĂȘt et les limites d'Internet dans les dĂ©marches participatives portĂ©es par des autoritĂ©s institutionnelles Ă  l'adresse des « publics jeunes »

    The Three Key Roles of Moderator in municipal Online Discussions. The case of French Local Governments' Forums

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    18 p.The growing use of Internet discussion forums in city communication practices has raised hopes that new forms of deliberation may be opened up, at least partially freed up from the temporal constraints on face-to-face debates. It is also hoped that these new forms of deliberation may weaken social hierarchies and the power relations that exist in face-to-face debates. But just as the proliferation of debating spaces creates the need for mediators in the local sphere whose job it is to manage the interface between technology and politics (for example, commissioners for public inquiries, project managers, etc.), internet forums too require the presence of experts, of professionals (head of communications, webmaster) who ensure their smooth running. To what extent does their management of the electronic discussion influence the conditions and the modes of participation of the population? We observed three main functions of the moderator: the manager, the referee and the intermediary. In the case of the management of the forum, the webmaster's contribution to debates clearly stimulates interest in the forum. In the exercise of his or her function of referee, the webmaster controls what can be said in the forum, and the manner or form that the messages are allowed to take. Finally, when the moderator assumes the function of intermediary between Internet users and politicians, s/he enjoys a clear political prerogative. Indeed, the process by which the contributions of Internet users are translated into the political sphere is opaque, which casts doubt on the ‘democratic' nature of the intermediary's practices
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