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    Bookreview: The politics of the governed: reflections on popular politics in most of the world. By Partha Chatterjee. New York: Columbia University Press 2004. ISBN 0-231-13062-7

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    151BookreviewThepolitics of the governed: reflections on popular politics in most of the world.By Partha Chatterjee. New York: Columbia University Press. 2004. 200 pp.$33.00 Cloth. ISBN 0 231 13062 7SAGE Publications, Inc.200810.1177/1474474007085786GlynWilliamsDepartment of Town and Regional Planning Universityof SheffieldThePolitics of the Governed is a rich collection of essays drawn from lecturesin the USA and India in which Partha Chatterjee addresses subjects that includenationalism, the transformation of contemporary Kolkata and America's hegemoaanicrole before and after 9/11. The essays are as theoretically engaging as theyare varied, providing intelligent and accessible commen- taries on the workof Anderson (1998) and Negri and Hardt (2000), as well as a broader engage-ment with concepts of governmentality as these play out in the contemporaryglobal South. The theme around which many of these different strands coalesceis the relationship between political participation and forms of governance,in particular, the role the post- colonial state plays in shaping its subjects.Here, Chatterjee draws a distinction between two ways in which the modernstate views people: as citizens, or rights-bearing members of a national politicalfraternity and as populations, or subjects who are constantly divided andre-arranged by government as targets of policy. He argues that the post-colonialstate deals with its people primarily as governed populations, and that thismode of operation has been reinforced in part through its expanded interventionsconducted in the name of `development'. Lacking full citizenship, the vastmajority of India's population – and by extension their counterpartsacross the global South – are left to make claims on the state fromthe murky field of political brokerage that Chatterjee calls political society.It is here that the needs of this excluded populace are voiced and are sometimesmet, but always as conditional claims rather than formal rights. Politicalsociety emerges as both an important moment in state– society relationships,and as a space of possibility where new forms of democratic representationcan be created by working through the contradictions of post-colonial governance.Throughout the book, these central arguments are fleshed out through a diversecollection of illustrations that includes Ambedkar's drafting of the IndianConstitution, the death of a leader of a Hindu sect, and contemporary attemptsto regulate madrasah schooling. Again and again, seemingly esoteric or mundaneevents are cleverly used to open up debates of global significance. Theremay be questions as to whether these primarily Indian (and particularly Bengali)examples can ever speak for `popular politics in most of the world', but thisis one of India's foremost public intellectuals writing at the top of hisform. As such, Politics of the Governed deserves a wide audience in geography

    Joan Robinson and Unions, Distribution and Inflation

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    Beaucoup d'auteurs ont traité du rôle des syndicats dans l'économie mixte moderne. Mais aucun ne leur a imputé un rôle aussi décisif que Joan Robinson l'a fait. Selon elle, la survivance du capitalisme pivote autour de syndicats qui disposent de la juste mesure de pouvoir économique. S'ils en ont trop peu, le système tombe dans la stagnation; s'ils en ont trop, éclate le phénomène de la surinflation.Selon le point de vue du professeur Robinson, le capitalisme est un système contradictoire de sa nature. Sa tendance au monopole restreint la souveraineté des consommateurs et accentue le degré d'exploitation des travailleurs et des consommateurs. Mais, de ce fait, il réduit aussi les bénéfices des investissements nouveaux. De même, en situation de progrès technique, la croissance de la production s'accompagne d'une diminution des coûts de production par unité. Toutefois, un état de concurrence imparfait entraîne la baisse des prix. Ainsi, en l'absence de mécanismes institutionnels qui assurent des augmentations égales des revenus en argent, il y aurait un surplus sans cesse croissant de biens de consommation et partant, une tendance à la stagnation.Les syndicats sont une pièce essentielle de ce processus de redistribution institutionnelle dans le monde industriel et politique. Le capitalisme ne peut survivre sans un équilibre difficile du pouvoir syndical dans ces deux sphères.Le système économique de Joan RobinsonLe modèle de l'économie de Joan Robinson distingue deux secteurs: un secteur de consommation et un secteur d'investissement. Le premier produit des biens qu'on peut acheter pour consommer; le second produit des biens de capital qu'on peut utiliser dans les deux secteurs, mais dont la fonction est de faciliter la production de biens de consommation. Le travail se partage entre les deux secteurs suivant les techniques de production. Les salaires réels touchés par les travailleurs dans les deux secteurs reposent sur le niveau des salaires nominaux par rapport aux prix des biens de consommation. L'écart entre les niveaux des salaires nominaux et les prix sera plus élevé, a) si la main-d'oeuvre dans le secteur de l'investissement est plus grande par rapport à la main-d'oeuvre engagée dans le secteur de la consommation; b) si la consommation des capitalistes à même les profits est plus grande; c) si le taux d'épargne des travailleurs à même les salaires est plus bas; d) si le degré de monopole des entreprises sur les marchés de production et de monopsone sur les marchés du travail est plus grand; e) si le pouvoir de marchandage des travailleurs est le plus faible.Dans le système d'interdépendance que Robinson décrit, les syndicats négocient directement le niveau des salaires nominaux et, indirectement, la part des salaires dans le revenu global. Les prix sont fixés par la hausse des prix de revient lesquels sont formés principalement des salaires. L'écart supérieur aux prix de revient détermine les taux de projet sur les actions et il est, en conséquence, le résultat d'une négociation. Compte tenu du taux du taux de l'intérêt, le taux de profit détermine le volume des investissements. Si le taux de profit est trop bas, les investissements sont moindres et le pouvoir de négociation des travailleurs s'en trouve diminué par la hausse du chômage. Dans le processus de négociation, des taux de profit plus élevés favorisent des taux d'investissement plus élevés, mais ils reposent sur l'acceptabilité de prix plus hauts et, en conséquence, de taux des salaires réels plus bas.Le syndicalisme dans le système RobinsonLa fonction des syndicats dans le système Robinson est de contrer la tendance vers une monopolisation croissante sur les marchés des produits et de contrebalancer les effets de la concurrence imparfaite en empêchant les fléchissements des prix en période de progrès technique. Plus les syndicats sont puissants, plus ils peuvent contrer les monopoles de producteurs efficacement, donc ouvrir un marché pour un approvisionnement plus considérable de biens de consommation et, partant, augmenter les salaires réels et l'emploi.Les syndicats améliorent aussi le potentiel d'une croissance stable grâce au progrès technique en exerçant des pressions pour accroître les salaires nominaux et en réduisant la durée du travail ainsi qu'en retardant le taux du progrès technique.Commentaires sur la pensée de Robinson concernant le rôle des syndicatsLes syndicats jouent-ils un rôle décisif dans le maintien du capitalisme? DansThe Accumulation of Capital, la réponse de Robinson est affirmative, mais elle ignore la croissance de l'économie mixte. Les investissements dans les infrastructures routières, dans le domaine de l'éducation, dans la recherche et le développement, dans l'habitation ont ouvert de larges avenues en vue de l'absorption des travailleurs face au progrès technique croissant. De même, dans le secteur privé, le développement d'industries à base de main-d'oeuvre a permis d'en arriver à des taux élevés d'emploi. Les faits ne démontrent pas le point de vue selon lequel la part des travailleurs à la valeur ajoutée dans les industries fortement syndiquées soit plus grande que la part des travailleurs dans les industries moins syndiquées, non plus que la part des travailleurs ait tendance à croître dans la première par rapport à la deuxième. Il est aussi évident que la plupart, sinon tous les gains des travailleurs syndiqués, proviennent des travailleurs non syndiqués plutôt que du capital. Donc, il y a lieu de penser que, en attribuant un rôle décisif aux syndicats dans le maintien du capitalisme, Joan Robinson est dans l'erreur.The author examines Joan Robinson 's views on the role of unions in the modem mixed economy

    Hijra and forced migration from nineteenth-century Russia to the Ottoman Empire

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    Départ en terre d’islam et migration forcée des Tatars de Crimée vers l’Empire ottoman au xixe siècle. – Nous faisons ici la première analyse socio-politique détaillée du rôle qu’ont joué l’islam traditionaliste de Crimée et la politique colonialiste russe dans le vaste mouvement migratoire des Tatars de Crimée vers l’Empire ottoman après la guerre de Crimée. Basée sur des sources russes, turques, tatares et occidentales, cette analyse recrée les conditions dans lesquelles s’est effectuée cette migration extraordinaire qui a vu, en 1860 et 1861, 200 000 des 300 000 Tatars de Crimée abandonner leur sol natal pour s’installer dans les territoires ottomans correspondant aujourd’hui à la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie. Selon nous, les racines de ce mouvement remontent à l’émigration en 1859 de montagnards musulmans du Caucase (Circassiens, Tchétchènes, Lazes, Abkhazes, etc.) vers l’Empire ottoman après la défaite des rebelles antirusses de l’imam Chamil. Le mouvement se répercuta sur la société musulmane instable de Crimée. Nous exposons les mécanismes internes qui provoquèrent la migration de cette société – identification extra-territoriale prémoderne à l’Empire ottoman, le Dar al Islam (le royaume de l’islam) ; désir de protéger les traditions patriarcales musulmanes de Crimée de l’influence des infidèles (les colons russes) – ainsi que les influences extérieures (destructions de villages par les cosaques pendant la guerre de Crimée, confiscation massive des terres par les pomeshchiks). Nous présentons également la première étude en anglais sur l’abandon de la steppe du Kubanet de l’Ukraine du sud par les Nogaïs, un groupe ethnique apparenté aux Tatars de Crimée.This article presents the first in-depth socio-political analysis of the role of traditionalist Crimean Islam and Russian colonialist policies incausing a vast emigration of Crimean Tatars from their ancestral homeland to the Ottoman Empire following the Crimean War. Using Russian, Turkish, Tatar and Western sources we recreate the conditions for this extraordinary migration that saw 200,000 of the Russian Empire’s 300,000 Crimean Tatars abandon their ancestral homeland for Ottoman lands in what is today modern day Bulgaria, Romania and Turkey in the years 1860-1861. We trace the beginning of this movement to the emigration of Caucasian highlander Muslims (such as the Circassians, Chechens, Lazes, Abkhaz, etc.) to the Ottoman Empire in 1859 following the defeat of Sheikh Shamil’s anti-Russian guerrillas. The emigration of Caucasian Muslims had a ripple effect on the unstable Crimean Muslim society of the nineteenth century. We show that there were internal mechanisms operating within Crimean Muslim society that led to this extraordinary migration (such as a pre-modern, extraterritorial identification with the Ottoman Empire as the Dar al Islam, i.e. realm of Islam; a desire to preserve traditional-patriarchal Crimean Islamic traditions from infidel influence of Russian colonists) as well as outside influences (such as Cossack destruction of Crimean Tatar villages during the Crimean War; massive loss of land by Crimean Tatars to Russian landlord-pomeshchiks). We also present the first study in English on the abandonment of the Kuban steppe and south Ukrainian steppe by the Nogai Tatars (a sub-group related to the Crimean Tatars)

    The reaction of cytochrome c with [Fe(EDTA)(H2O)]−

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    AbstractThe interaction of horse ferricytochrome c with the reagents [Fe(EDTA)(H2O)]− and [Cr(CN)6]3− were studied at pH 7 and 25°C by 1H-NMR spectroscopy. Two binding regions near to the heme crevice of cytochrome c were identified. Both regions bound both reagents but they exhibited different selectivities.The relevance of this finding to the electron-transfer function of cytochrome c is discussed
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