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    Estimation of Educational Requirements in Occupations and Occupational Groups

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    Cet article traite de l'utilité des études qui sont effectuées auprès des employeurs afin d'inventorier et de prévoir les exigences scolaires pour l'accession à différents postes ou l'entrée dans différents groupes professionnels. Il poursuit trois objectifs.Il se demande d'abord si les données sur les vacances, qui sont recueillies au hasard, à partir d'échantillonnages fournis par les employeurs, constituent des données de base valables desquelles on puisse mesurer le degré d'instruction requis pour accéder aux différents postes ou si elles ne dissimulent pas certaines déviations attribuables au caractère particulier de chaque firme.Il analyse ensuite les données relatives aux vacances recueillies par les Centres de main-d'oeuvre du Canada en fonction de leur valeur pour l'affectation de la main-d'oeuvre et la prévision des besoins du marché du Travail.Il compare l'estimation des exigences scolaires tirée d'un échantillonnage des demandes de main-d'oeuvre présentées par les employeurs aux Centres de main-d'oeuvre du Canada ainsi que d'un deuxième échantillonnage des embauchages à l'aide d'un relevé des employeurs avec des estimations antérieures et le recensement de 1961.La première partie de l'article analyse l'importance relative que peut avoir, à l'occasion d'un embauchage ou d'une vacance, le caractère particulier de l'entreprise sur la scolarité exigée dans des situations professionnelles variées. On a choisi comme instrument d'appréciation l'analyse de régression linéaire. On pensait que les différents facteurs qui caractérisent théoriquement les employeurs comme le site de l'entreprise en fonction de la province ou de l'importance de la ville, la nature et l'ampleur de l'entreprise, les salaires offerts, l'expérience requise et les succès de la compagnie dans le domaine des ventes et des investissements; dans le passé, utilisés comme variables indépendantes par rapport au degré de scolarité demandé pour différentes catégories professionnelles, exerceraient une influence sur le niveau d'instruction qu'on exigerait. Or, à l'exception de l'ampleur de l'entreprise, du mois d'embauchage et du montant des ventes et des investissements, on est arrivé aux rapports auxquels on s'attendait, bien que ceux-ci aient été de force inégale compte tenu des différentes catégories professionnelles.L'analyse a confirmé l'hypothèse selon laquelle les variations de l'offre parmi les travailleurs disponibles de différents niveaux d'instruction aussi bien dans le pays dans son ensemble que dans chacune des provinces peut avoir une influence sur le degré de scolarité demandé par les employeurs pour des emplois similaires dans des occupations ou des groupes professionnels donnés. Ceci était surtout vrai dans le cas de métiers qui ne se prêtent pas à la mobilité géographique. Par ailleurs, on a trouvé qu'il existait des rapports négatifs entre la somme d'expérience et le degré de scolarité désiré par les employeurs dans la plupart des groupes de métiers ou de professions, ce qui indique que les employeurs sont disposés à faire des compromis entre les années d'expérience et les années de scolarité. D'autres facteurs qui caractérisent les entreprises comme le type d'activité industrielle dans lequel la firme est engagée ou certains succès comme la productivité passée de l'entreprise et la croissance des investissements ont donné des rapports positifs en regard du degré d'instruction dans le cas de certaines catégories professionnelles, principalement parmi celles qui comportent un degré élevé de compétence. Étant donné que l'analyse a révélé des rapports passablement logiques entre le niveau d'instruction exigé et l'ensemble des facteurs qui entourent les offres d'emploi et les embauchages, l'auteur a rejeté l'idée d'utiliser de simples échantillonnages pris au hasard pour déterminer les besoins en matière d'instruction en ce qui concerne les marchés du travail et il suggère de recourir plutôt à des échantillons pondérés et stratifiés.La deuxième erreur d'appréciation qui est ensuite discutée a trait à la qualité des données relatives à la main-d'oeuvre recueillies par le Ministère de la main-d'oeuvre et de l'immigration auprès des Centres de main-d'oeuvre. En faisant une étude comparative des rapports d'embauchage des employeurs et des statistiques des centres de main-d'oeuvre concernant les vacances, on a découvert des divergences marquées dans les échantillons quant au nombre moyen d'années de scolarité pour la plupart des groupes professionnels. La cause de ces écarts, a-t-on dit, provient de la nature et de l'importance des centres de main-d'oeuvre du Canada en tant qu'outils de sélection et d'embauchage pour les employeurs et, en conséquence, ils varient selon les métiers ou les professions. Ceci conduit malheureusement à des erreurs dans l'estimation des exigences requises pour certaines occupations et ont pour effet de rendre les relevés concernant les vacances plutôt inadéquats en tant qu'instruments d'affectation de la main-d'oeuvre et de prévision des besoins du marché du travail.La dernière partie de ce travail vise à comparer l'état de la scolarité de catégories professionnelles plus étendues lors du recensement de 1961 et à l'occasiond'un relevé antérieur de B. Wilkinson avec les deux présentes enquêtes. Il en ressort qu'il y a eu élévation des exigences pour toutes les catégories professionnelles, quoique les écarts ne soient pas tellement prononcés par rapport à ce qui existait antérieurement pour les groupes des dirigeants, des hommes de profession et des ouvriers qualifiés, mais les exigences se sont élevées en ce qui concerne les employés de bureau, les ouvriers spécialisés et les manoeuvres.L'article conclut par un court exposé sur la nécessité de pousser les recherches concernant les exigences de scolarité en fonction de la prévision des besoins des marchés du travail.This paper explores the usefulness of employer surveys for purposes of assessing and forecasting educational needs in occupations and occupational groups

    Perspectives on Canada’s Past Record

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    A Note on Manpower Forecasting

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    L'auteur de cet article étudie les différentes formules mises au point en vue de prévoir les besoins de main-d'oeuvre pour des catégories de travailleurs hautement spécialisés. Au fond, il s'agît de savoir s'il faut davantage accorder foi aux comparaisons touchant les gains, les taux de salaire escomptés et les ajustements du travail ou s'il est préférable de mettre l'accent sur la valeur comparative des métiers et des professions. Quelle que soit la formule utilisée, il est certain qu'elle comporte des lacunes qui la rende illusoire en autant que l'aspect pratique de la prévision des besoins de main-d'oeuvre est concerné. On peut, à ce sujet, soulever les problèmes suivants : 1. Du côté de la demande, la question principale qui se soulève a trait aux processus de substitution du capital au travail ou entre les différents types de travail ; 2. En ce qui regarde l'offre, il faut noter la difficulté de prédire le choix des métiers et la mobilité professionnelle ; 3. Pour ce qui est des marchés du travail et de la formation, la prévision n'est pas facile à cause des imperfections et des contraintes de la demande et de l'offre.Même si dans le passé plusieurs économistes ont fait enquête sur les principaux facteurs qui déterminent les changements dans la productivité, il n'a pas été possible d'introduire ces changements en tant que variables dans l'analyse d'un système économique. Celui qui veut y aller des prévisions en matière de main-d’oeuvre doit être en mesure de prévoir les changements technologiques en corrélation avec la modification des facteurs strictement économiques de façon à préconiser les ajustements de main-d'oeuvre en conséquence. C'est là le premier critère dont il faut tenir compte.Le deuxième élément nécessaire pour répondre à la demande, c'est la connaissance des procédés d'embauchage au niveau de l'entreprise. Ceux-ci, variant d'un employeur à l'autre, il est sûr que la prévision ne peut être que complexe. L'entreprise peut-elle substituer un technicien à un ingénieur, un manoeuvre à un ouvrier semi-qualifié, etc. ? Autant de faits qui dépendent de nombreux facteurs qu'on ne peut pas facilement cerner. Le degré de scolarité et de qualification exigé pour l'accession à un poste déterminé varie d'une entreprise à l'autre. On ne peut ignorer non plus le fait de la formation en atelier et de l'avancement par promotion. Dans certaines entreprises, on recourt à la main-d'oeuvre spécialisée au fur et à mesure des besoins. D'autres, au contraire, pratiquent une politique de main-d'oeuvre qui favorise les plans de carrière. Pour tous ces motifs, et bien d'autres encore, il s'avère donc qu'il soit fort difficile de faire des prévisions exactes à partir de la demande.En ce qui concerne l'offre, selon l'auteur, on a accordé pas mal d'attention au niveau du chômage, aux taux de participation à la main-d'oeuvre et à la mobilité géographique des travailleurs, mais on est loin d'avoir fait des efforts comparables en ce qui a trait aux choix des métiers et des professions ainsi qu'à la mobilité professionnelle.Ce qui existe se ramène à des hypothèses peu justifiées ou est exprimé en termes tellement généraux qu'on ne peut guère l'utiliser dans la prévision des besoins. Il est naturel que les personnes chargées de la prévision puissent disposer au moins de certains renseignements sur les choix professionnels qui ne le soient pas uniquement en fonction des taux de naissance, de mortalité et de participation.Il peut y avoir une centaine de variables qui influent sur le choix d'un métier ou d'une profession. En réalité, la situation en ce qui touche l'offre oblige à connaître les raisons qui, cette fois à un niveau individuel, déterminent les processus décisionnels.Les théories mises de l'avant en matière de capital humain laissent à désirer en tant qu'instrument général de prévision de l'offre en ce qu'elles ne font pas voir le lien entre les caractéristiques observables et les avantages d'emploi et l'idée que s'en font les individus et ce qu'ils espèrent en retirer dans la réalisation de leur carrière.On a sans doute fait des recherches sur les variables techniques, économiques, institutionnelles et personnelles qui influencent l'offre de travail, mais il s'agit presque toujours de considérations hypothétiques. Il faudrait disposer d'une théorie plus solide de l'offre qui permettrait de considérer les choix travail-loisir, les revenus espérés en rapport avec la décision de se spécialiser ou de changer d'emploi, le rôle des orienteurs, les renseignements diffusés sur la nature des emplois, les politiques de recrutement et d'embauchage, la formation en atelier. Outre les variables strictement démographiques, il faudrait avoir des renseignements sur la persistance des individus dans tel ou tel emploi, alors que les travaux préliminaires entrepris concernant l'usure des effectifs semblent indiquer que ce n'est pas là une tâche très facile.En troisième lieu, l'auteur signale que la connaissance des rapports fondamentaux entre la demande et l'offre de travail ne suffirait pas à mettre au point une méthode assurée de prévision. Il faut en outre pouvoir maîtriser les forces et les mécanismes agissant à l'intérieur des marchés du travail. Cela force à se poser un certain nombre de questions relativement au déphasage et aux imperfections des marchés qui peuvent influencer la prévision. On pourrait aussi s'interroger sur les effets des modifications de programmes d'éducation sur la composition de la main-d'oeuvre. Il y aurait également lieu d'établir certaines hypothèses relativement aux changements qui se produisent dans l'utilisation du travail : modification de la semaine de travail, des cadences de travail, des périodes de vacances. On pourrait encore ajouter à cette longue énumération.Il faudrait, enfin, penser à la création d'organismes composés d'ingénieurs industriels, de directeurs du personnel et d'experts qui faciliteraient le travail de prévision. Non seulement l'établissement de tels organismes permettrait-il de mettre en commun les données, mais il pourrait servir de moyens de communication auprès du public. On pourrait aussi procéder à des études sur les plans de carrière et sur certains groupes d'emplois en particulier, études qui seraient très utiles et pourraient conduire à la mise au point de techniques plus valables que les instruments dont disposent actuellement les spécialistes en matière de prévision des besoins en main-d'oeuvre

    The Employment Relation from the Transactions Cost Perspective

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    Labor Productivity - The Use of Staffing Guides and Other Productivity Methods in U.S. Hotels: A Survey Study

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    This paper examines the issue of labor productivity in hotels. It elaborates on various measurement methods used by American hoteliers including staffing guides, with a special focus on productivity standards. Advantages of physical, financial and mixed methods such as percentage methods, revenue per employee, value-added, Data Envelope Analysis and Stochastic Frontier Analysis are discussed. While the use of percentages and staffing guides were found to be commonplace, results revealed that some fairly stable standards were already in place in the surveyed hotels. Results also revealed that at least in the surveyed companies, few hoteliers attempted to monitor or improve revenue per employee, focusing instead on physical labor inputs and outputs or simple labor percentages

    The GPR55 agonist lysophosphatidylinositol acts as an intracellular messenger and bidirectionally modulates Ca2+-activated large-conductance K+ channels in endothelial cells

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    Lysophospholipids are known to serve as intra- and extracellular messengers affecting many physiological processes. Lysophosphatidylinositol (LPI), which is produced in endothelial cells, acts as an endogenous agonist of the orphan receptor, G protein-coupled receptor 55 (GPR55). Stimulation of GPR55 by LPI evokes an intracellular Ca2+ rise in several cell types including endothelial cells. In this study, we investigated additional direct, receptor-independent effects of LPI on endothelial large-conductance Ca2+ and voltage-gated potassium (BKCa) channels. Electrophysiological experiments in the inside-out configuration revealed that LPI directly affects the BKCa channel gating properties. This effect of LPI strictly depended on the presence of Ca2+ and was concentration-dependent, reversible, and dual in nature. The modulating effects of LPI on endothelial BKCa channels correlated with their initial open probability (Po): stimulation at low Po (<0.3) and inhibition at high Po levels (>0.3). In the whole-cell configuration, LPI in the pipette facilitated membrane hyperpolarization in response to low (0.1–2 μM) histamine concentrations. In contrast, LPI counteracted membrane hyperpolarization in response to supramaximal cell stimulation with histamine. These results highlight a novel receptor-independent and direct bidirectional modulation of BKCa channels by LPI on endothelial cells. We conclude that LPI via this mechanism serves as an important modulator of endothelial electrical responses to cell stimulation
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