32 research outputs found

    La société populaire de Montivilliers : une culture et des pratiques politiques construites dans le contexte de la proximité havraise

    Get PDF
    C’est un an jour pour jour après le vote du décret d’abolition de la royauté, le 21 septembre 1793, que s’ouvre le premier des cinq registres de la société populaire de Montivilliers. Cette nouvelle société, implantée dans une ville terrienne située à une dizaine de kilomètres du Havre, occupe immédiatement une place importante et originale dans l’intense réseau des sociétés démocratiques apparues en Seine-Inférieure après les journées des 31 mai et 2 juin 1793, particulièrement dans le district où trois sociétés populaires existaient, à Fécamp, à Ingouville et au Havre. Bien que celle du Havre ait été à l’origine de cet essaimage, la société populaire de Montivilliers fait en effet émerger un nouveau modèle de sociabilité politique fondé sur l’importance des relations avec le monde rural et sur la volonté des Jacobins de faire preuve de souplesse face aux exigences de ce dernier. Contre-modèle de la sociabilité politique dominée par les commis de négociants et par un noyau de militants attachés à la « sainte égalité », la société populaire de Montivilliers réunit 474 sociétaires, soit 42 % des hommes adultes de cette ville, et, véritable organisation de masse, elle fait preuve de modérantisme durant les dix-huit mois de son existence. Pourtant, par son nombre d’adhérents, par sa capacité à vivre jusqu’en mars 1795 sans que l’afflux de l’an III soit le fait de « résistants de la dernière heure », elle fut un vecteur privilégié pour la diffusion des valeurs de la république jacobine et pour l’enracinement durable de l’idée républicaine dans les petites villes et dans les campagnes du Caux

    Lise Andries (dir.), La construction des savoirs xviiie – xixe siècle

    Get PDF
    À la frontière de l’histoire (des sciences) et de la littérature, cet ouvrage collectif (11 articles regroupés en trois parties suivent l’introduction de Lise Andries) s’inscrit dans le prolongement du Partage des savoirs (2003) et se concentre sur le tournant des xviiie et xixe siècles où s’opère, avec la recomposition des disciplines et des institutions savantes, un « transfert de légitimité » des Philosophes de l’Encyclopédie aux hommes de sciences. Dans la première partie (« Les Lumières ..

    Lise Andries (dir.), La construction des savoirs xviiie – xixe siècle

    Get PDF
    À la frontière de l’histoire (des sciences) et de la littérature, cet ouvrage collectif (11 articles regroupés en trois parties suivent l’introduction de Lise Andries) s’inscrit dans le prolongement du Partage des savoirs (2003) et se concentre sur le tournant des xviiie et xixe siècles où s’opère, avec la recomposition des disciplines et des institutions savantes, un « transfert de légitimité » des Philosophes de l’Encyclopédie aux hommes de sciences. Dans la première partie (« Les Lumières ..

    Les sociétés populaires à travers leurs procès-verbaux

    Get PDF
    Sous la Révolution française, les sociétés populaires ont créé et animé des réseaux de sociabilité politique dont leurs procès-verbaux sont des témoins. Ces délibérations sont des sources remarquables que la collection des "Documents inédits sur l’histoire de France", publiée sous l’égide du Comité des travaux historiques et scientifiques, permet de redécouvrir. Les études réunies dans cet ouvrage nous invitent à mieux comprendre le fonctionnement des sociétés populaires et à mesurer l’importance de leurs archives pour l’histoire politique et sociale

    Préface

    No full text
    La préparation du colloque “Les Ports Normands : un modèle ?”, à l’initiative du CRHCT (Centre de Recherche sur l’Histoire Comparée de la Transition) et dont nous fûmes, Michel Zylberberg et moi, les maîtres d’oeuvre, rencontra bien des difficultés... Oublions-les : le plaisir que nous avons eu hier d’en accueillir les participants - à Rouen le 28 mai et au Havre le 29, grâce à la participation du CIRTAI (Centre Interdisciplinaire de Recherche sur les Transports et les Affaires Internationale..

    Le livre & la géographie (1747-1829): sédimentation & érosion du savoir

    No full text

    Tunis, Carthage, l’Orient sous le regard de l’Occident du temps des Lumières

    No full text
    Ce livre est l’un des fruits des relations de caractère scientifique, culturel et confraternel qui se sont nouées entre les Universités de Rouen et de Tunis, entre 1996 et 1998, dans le cadre des réalisations du Comité mixte franco-tunisien pour la coopération universitaire (CMCU) et sous la responsabilité conjointe du Doyen El Annabi et du professeur Claude Mazauric. Le programme initial se donnait pour objet l’étude conjointe de l’image de l’Orient en France des Lumières au Romantisme, à travers récits de voyage, lettres “de captivité” ou “de naturalité”, fonds des bibliothèques privées et publiques, correspondances administratives ou, bien sûr, les textes littéraires dans une période qui fut aussi celle de Gustave Flaubert dont l’œuvre et la bibliographie font l’objet de recherches très poussées à l’Université de Rouen. Rapidement s’est posée aussi la question de la place du Mahgreb oriental dans la représentation de l’Orient, et en particulier celle de Tunis, “la Barbaresque” des captifs chrétiens, “la Levantine” des voyageurs, “la Punique” des premiers antiquaires” du xviiie siècle et du début du xixe. Tels sont les deux volets de ce recueil d’études de chercheurs français et tunisiens en histoire et en littérature

    Les Ports normands

    No full text
    Le colloque “Les Ports Normands : un modèle ?” dont les actes sont publiés dans ce recueil, s'est tenu à Rouen le 28 mai 1998 et au Havre le 29, à l'initiative du CRHCT (Centre de Recherches sur l'Histoire Comparée de la Transition, Université de Rouen). Il a réuni, pour une réflexion sur les ports normands et la notion plus générale de "modèle portuaire”, des spécialistes reconnus de disciplines et de domaines de recherches différents, historiens des époques moderne et contemporaine, géographes, économistes, sociologues

    Journalisme et culture dans la province française à la fin du xviiie siècle

    No full text
    Privée, sous l’Ancien Régime, des questions politiques (sauf quelques avis officiels), la presse provinciale s’est consacrée d’abord aux annonces commerciales et, à partir des années 1770, à des articles de divertissement ou d’information économique, littéraire et artistique. En 1772, par exemple : « L’intention du rédacteur [des Affiches de Reims] est d’y consigner tout ce qui pourra intéresser particulièrement cette ville, ses environs et même la province entière. Afin de la rendre d’un usa..

    Beugnot et la Société d’émulation de la Seine-Inférieure

    No full text
    On sait que Jacques Beugnot se consacra avec ardeur à la statistique départementale et dans ce grand travail d’enquête qui préludait à la reconstruction économique, le premier préfet de la Seine-Inférieure, comme ceux des autres départements, et avant eux François de Neufchâteau, a sollicité la participation des cercles de sociabilité de Rouen. Il en existait alors trois, mais Beugnot marqua une nette préférence à la plus ancienne, la plus dynamique, la Société d’Emulation de Rouen, en partie..
    corecore