11 research outputs found

    Patterns of larval hostplant usage among hawkmoths (Lepidoptera, Sphingidae) from La RĂ©union, with a comparison of the Mascarenes with other regions of the world

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    The hawkmoth fauna of La Réunion is largely the result of colonization from Mauritius and Madagascar. These species will have arrived with preadapted ecologies, including larval hostplant preferences. Here we investigate these preferences to determine whether they have been conserved or have adapted to local constraints. Using Factorial Correspondence Analysis (FCA), we compare the hostplant spectra of six widespread, polyphagous species (Acherontia atropos, Agrius convolvuli, Coelonia fulvinotata, Daphnis nerii, Hippotion celerio, H. gracilis) and show that generally they utilize the full spectrum of available plant families, any restriction reflecting absence of particular families from La Réunion rather than specialization. However, although Daphnis nerii is found on several Apocynaceae (Nerium, Ochrosia, Pachypodium, Tabernaemontana) on La Réunion, it seems to avoid the abundant species, Thevetia peruviana. Also, Coelonia fulvinotata seems to have developed an association with the invasive alien, Lantana camara, even though several other potential recorded hostplants also occur on the island. In some instances, absence of records in the region may also be due to a lack of field observations. We also analysed the known global host ranges of all species of the 11 sphingid genera on La Réunion. We found principal hostplant associations are conserved across geographical regions, although there may be local preferences, and that these associations may be taxonomic (Acherontia, Agrius and Coelonia are preferentially associated with Euasterids I) or phytochemical (Nephele densoi, associated with two taxonomically distinct lactiferous families).Modèles d’utilisation des plantes-hôtes par les larves de sphinx (Lepidoptera, Sphingidae) à la Réunion, avec une comparaison des Mascareignes avec d’autres régions du monde. — Les espèces de sphingides de la Réunion sont en grande partie originaire de Maurice et de Madagascar d’où elles ont migré avec probablement des préadaptations écologiques, notamment des préférences pour des plantes-hôtes. Dans la présente étude on cherche à savoir si les préférences alimentaires sont conservées ou bien si elles résultent d’adaptations à des contraintes locales. À l’aide d’Analyses Factorielle des Correspondances (AFC), on a comparé le spectre de plantes-hôtes de six espèces polyphages à large distribution (Acherontia atropos, Agrius convolvuli, Coelonia fulvinotata, Daphnis nerii, Hippotion celerio, H. gracilis) et on constate qu’elles utilisent généralement le spectre de familles de plantes-hôtes disponible, les restrictions observées correspondant le plus souvent à l’absence de familles botaniques à la Réunion plutôt qu’à une spécialisation alimentaire. On peut noter cependant que Daphnis nerii a été trouvé sur plusieurs genres d’Apocynacées (Nerium, Ochrosia, Pachypodium, Tabernaemontana) mais semble, à la Réunion, peu fréquent sur Thevetia peruviana, une espèce commune appartenant à la même famille. De même Coelonia fulvinotata a été observé sur Lantana camara, une exotique invasive, alors que d’autres plantes-hôtes potentielles sont présentes sur l’île. L’analyse factorielle des données sur les plantes-hôtes se rapportant aux espèces distribuées dans les 11 genres de sphinx présents à la Réunion a permis de constater que les principales associations avec les plantes-hôtes sont conservées dans l’aire de distribution de ces espèces, bien que des spécificités alimentaires puissent exister localement. Les associations montrent clairement l’existence d’un conservatisme taxinomique (Acherontia, Agrius et Coelonia sont associés de préférence avec des Euasterids I) ou sont de nature phytochimique (Nephele densoi est associé à deux familles lactifères appartenant à des sous-classes botaniques distinctes).Attié Marc, Kitching Ian J., Veslot Jacques. Patterns of larval hostplant usage among hawkmoths (Lepidoptera, Sphingidae) from La Réunion, with a comparison of the Mascarenes with other regions of the world. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 65, n°1, 2010. pp. 3-44

    Zoom sur les communautés phytoplanctoniques et sur la faune benthique d’un tronçon court-circuité du Bas-Rhône (espèces ordinaires ou invasives?)

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    International audienceEcological monitoring of the French Rhône River, around the nuclear power plant on the Montélimar dam (CNPE Cruas-Meysse), provides an estimate of interannual change in several physical-chemical and biological parameters (phytoplankton and benthic fauna). This study presents hydrobiological monitoring results since 2007, an integral part of the long-term time series data collected since the initial studies. Algae communities upstream and downstream from Cruas are mainly composed of diatoms, as in most European rivers. Since 2010, the proportion of Chlorophyceae and Cyanobacteria has been increasing. For benthic fauna, there has been a significant change in the population since 2004, with the appearance and settlement of more than ten exotic taxa, some of them invasive, such as the crustacean Amphipodes Dikerogammarus, or very abundant, such as Isopodes Jaera istri. Others show very considerable interannual variations in their abundance (Corophium, Hypania invalida, Hemimysis anomala), which is a sign that environmental conditions often change, in particular temperatures. Nevertheless, the population of native macroinvertebrates seems to have been declining sharply in recent years.La surveillance écologique du fleuve Rhône, au droit du Centre Nucléaire de Production Électrique (CNPE Cruas-Meysse) implanté sur la retenue de Montélimar, permet d'évaluer l'évolution interannuelle d'un certain nombre de paramètres physico-chimiques et biologiques (phytoplancton et faune benthique). Cette étude présente les résultats du suivi hydrobiologique depuis l’année 2007, partie intégrante de la chronique à long terme entreprise depuis les études initiales. Les communautés algales en amont et en aval de Cruas sont composées majoritairement de diatomées comme la plupart des fleuves européens. Depuis 2010, la proportion des Chlorophycées et des Cyanobactéries est en forte augmentation. Pour la faune benthique, un changement de peuplement est important depuis 2004, avec l’apparition et l’installation de plus d’une dizaine de taxons exotiques, certains devenus envahissants, comme les Crustacés Amphipodes Dikerogammarus, ou très abondants comme les Isopodes Jaera istri. D’autres ont des variations interannuelles d’abondances très importantes (Corophium, Hypania invalida, Hemimysis anomala), signes d’une forte variabilité des conditions environnementales, notamment thermiques. En revanche, les invertébrés autochtones semblent eux en forte régression depuis quelques années

    Zoom sur les communautés phytoplanctoniques et sur la faune benthique d’un tronçon court-circuité du Bas-Rhône (espèces ordinaires ou invasives?)

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    International audienceEcological monitoring of the French Rhône River, around the nuclear power plant on the Montélimar dam (CNPE Cruas-Meysse), provides an estimate of interannual change in several physical-chemical and biological parameters (phytoplankton and benthic fauna). This study presents hydrobiological monitoring results since 2007, an integral part of the long-term time series data collected since the initial studies. Algae communities upstream and downstream from Cruas are mainly composed of diatoms, as in most European rivers. Since 2010, the proportion of Chlorophyceae and Cyanobacteria has been increasing. For benthic fauna, there has been a significant change in the population since 2004, with the appearance and settlement of more than ten exotic taxa, some of them invasive, such as the crustacean Amphipodes Dikerogammarus, or very abundant, such as Isopodes Jaera istri. Others show very considerable interannual variations in their abundance (Corophium, Hypania invalida, Hemimysis anomala), which is a sign that environmental conditions often change, in particular temperatures. Nevertheless, the population of native macroinvertebrates seems to have been declining sharply in recent years.La surveillance écologique du fleuve Rhône, au droit du Centre Nucléaire de Production Électrique (CNPE Cruas-Meysse) implanté sur la retenue de Montélimar, permet d'évaluer l'évolution interannuelle d'un certain nombre de paramètres physico-chimiques et biologiques (phytoplancton et faune benthique). Cette étude présente les résultats du suivi hydrobiologique depuis l’année 2007, partie intégrante de la chronique à long terme entreprise depuis les études initiales. Les communautés algales en amont et en aval de Cruas sont composées majoritairement de diatomées comme la plupart des fleuves européens. Depuis 2010, la proportion des Chlorophycées et des Cyanobactéries est en forte augmentation. Pour la faune benthique, un changement de peuplement est important depuis 2004, avec l’apparition et l’installation de plus d’une dizaine de taxons exotiques, certains devenus envahissants, comme les Crustacés Amphipodes Dikerogammarus, ou très abondants comme les Isopodes Jaera istri. D’autres ont des variations interannuelles d’abondances très importantes (Corophium, Hypania invalida, Hemimysis anomala), signes d’une forte variabilité des conditions environnementales, notamment thermiques. En revanche, les invertébrés autochtones semblent eux en forte régression depuis quelques années

    A. Sprachwissenschaft und Kulturgeschichte im Allgemeinen.

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