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    Meling Pot U.S.A. : l’anglicisation des Hispano-AmĂ©ricains

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    BasĂ©e sur des donnĂ©es recueillies lors du Sondage sur le Revenu et l’Éducation de 1976 (Survey of Income and Education) par Ie Bureau du Recensement amĂ©ricain, cette recherche dĂ©montre qu’il n’y a aucune Ă©vidence permettant de supposer une rĂ©sistance massive des Hispano-AmĂ©ricains Ă  l’anglicisation aux États-Unis. Au contraire lorsque les donnĂ©es sont dĂ©composĂ©es adĂ©quatement par lieu de naissance (et pĂ©riode d’immigration pour ceux qui sont nĂ©s Ă  l’extĂ©rieur), elles montrent que les Hispano-AmĂ©ricains sont en train de s’assimiler rapidement et uniformĂ©ment au groupe anglophone. Les donnĂ©es indiquent que l’anglicisation est plus rĂ©pandue chez les groupes d’ñge plus jeunes, i.e. que les taux d’anglicisation se sont accentuĂ©s au cours des derniĂšres dĂ©cennies. De plus, malgrĂ© certaines variations rĂ©gionales de ces taux danglicisation, les taux actuels de dĂ©placement linguistique de l’espagnol Ă  l’anglais dĂ©passent 50% dans toutes les rĂ©gions du pays, y compris celles qui sont limitrophes au Mexique

    Le sort de la francophonie aux États-Unis

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    Les donnĂ©es tirĂ©es de l’EnquĂȘte sur le revenu et la scolaritĂ©, effectuĂ©e aux États-Unis en 1976, dĂ©montrent que les principales concentrations de groupes francophones se composent en majoritĂ© de personnes avancĂ©es en Ăąge. Les donnĂ©es nous rĂ©vĂšlent Ă©galement des degrĂ©s Ă©levĂ©s d’anglicisation, que celle-ci s’accompagne du maintien du français comme langue seconde ou d’un abandon du français. Par ailleurs, les mĂ©nages bilingues ne parviennent pas Ă  transmettre la langue française aux jeunes. Dans le sud de la Nouvelle-Angleterre, les francophones ont toujours connu un taux Ă©levĂ© d’anglicisation. Dans le nord de la Nouvelle-Angleterre, les taux d’anglicisation sont plus faibles mais ils augmentent rĂ©guliĂšrement. Le dĂ©clin est plus marquĂ© en Louisiane oĂč l’anglicisation des jeunes est dĂ©jĂ  achevĂ©e et oĂč il n’existe Ă  peu prĂšs pas de bilingues de moins de vingt-cinq ans

    Les incidences du revenu sur les transferts linguistiques dans la région métropolitaine de Montréal

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    Les donnĂ©es les plus complĂštes que nous possĂ©dions sur le revenu, le groupe ethnique et la langue proviennent de la Commission royale d'enquĂȘte sur le bilinguisme et le biculturalisme. D'aprĂšs ces donnĂ©es tirĂ©es du recensement canadien de 1961, ce sont les membres de la communautĂ© juive qui ont les meilleurs revenus au QuĂ©bec. Le groupe ethnique anglais vient en deuxiĂšme, suivi des divers groupes allophones, puis viennent les francophones et les Italiens, ces deux derniers groupes ethniques ayant des revenus bien infĂ©rieurs Ă  la moyenne. La Commission d'enquĂȘte a en outre dĂ©montrĂ© que les unilingues anglais avaient des revenus nettement supĂ©rieurs aux QuĂ©bĂ©cois bilingues, lesquels avaient Ă  leur tour un revenu plus Ă©levĂ© que les unilingues français.Deux Ă©tudes plus rĂ©centes confirment qu'il existe toujours une disparitĂ© de revenus entre les anglophones et les francophones. Selon une Ă©tude effectuĂ©e en 1971 par la Commission Gendron, la proportion des postes dĂ©tenus par les anglophones augmente Ă  mesure que s'Ă©lĂšvent les revenus. Cette Ă©tude reposait toutefois sur un Ă©chantillon d'employĂ©s d'entreprises et nous ne savons pas quel est le rapport entre cet Ă©chantillon et l'ensemble de la population. Une autre Ă©tude, rĂ©alisĂ©e en 1976 pour le MontrĂ©al Star, rĂ©vĂšle d'importantes disparitĂ©s de revenus en faveur des anglophones, mais elle suggĂšre nĂ©anmoins que le fossĂ© se serait quelque peut comblĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Ces donnĂ©es risquent toutefois, d'ĂȘtre faussĂ©es Ă  cause du libre choix des rĂ©pondants. Les donnĂ©es sur lesquelles se fonde la prĂ©sente Ă©tude sont tirĂ©es de tabulations spĂ©ciales provenant du recensement canadien de 1971. Les donnĂ©es de 1971 recueillies par Statistique Canada sont supĂ©rieures Ă  celles des recensements prĂ©cĂ©dents tant par leur Ă©tendue que par leur qualitĂ©. Comme elles reposent sur un Ă©chantillon du tiers de la population, elles permettent d'Ă©viter en quelque sorte les erreurs dues au libre choix et les difficultĂ©s d'Ă©chantillonnage. La supĂ©rioritĂ© du recensement de 1971 vient en outre de ce que pour la premiĂšre fois se posait la question de la langue le plus frĂ©quemment parlĂ©e Ă  la maison. En comparant les rĂ©ponses Ă  cette question avec les rĂ©ponses Ă  la question sur la langue maternelle, il est possible d'Ă©valuer la portĂ©e des transferts linguistiques sur la composition de la population. Ces estimations peuvent se faire directement Ă  partir du recensement de 1971, sans devoir recourir Ă  des comparaisons longitudinales avec les recensements antĂ©rieurs.Nous entendons en premier lieu dans la prĂ©sente Ă©tude, Ă©tablir la relation langue et revenu dans la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de recensement de MontrĂ©al, en comparant dans la mesure du possible les donnĂ©es de 1971 avec celles qu'a publiĂ©es la Commission Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme. En deuxiĂšme lieu, nous prĂ©senterons des donnĂ©es sur les transferts linguistiques entre les francophones, les anglophones et les allophones. Et enfin, nous proposerons des interprĂ©tations et tenterons d'apporter des conclusions d'ordre politique

    Family Context and Spanish-Language Use: A Study of Latino Children in the United States

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    This article seeks to explain why Latino children maintain some knowledge of their native language even though past research has consistently supported the view that non-English-language use rarely lasts past the third generation. I argue that family context, in addition to assimilation characteristics, plays an important role in determining their language situation. Copyright (c) 2005 by the Southwestern Social Science Association.
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