62 research outputs found

    Les forĂȘts de Cassini. Analyse quantitative et comparaison avec les forĂȘts actuelles

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    En 1747, Louis XV confie Ă  Cassini de Thury la rĂ©alisation de la « Carte gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre de la France ». L’objectif est alors d'achever la mesure du Royaume et de dĂ©terminer la position des innombrables bourgs, villes, lignes principales constituĂ©es par les riviĂšres et par les grands chemins. En 42 ans, 96% de la France actuelle mais aussi 1,8 millions d’ha en position frontaliĂšre ont ainsi Ă©tĂ© cartographiĂ©s. Les forĂȘts y sont reprĂ©sentĂ©es sous diffĂ©rents figurĂ©s. UtilisĂ©e rĂ©guliĂšrement par les forestiers pour avoir une idĂ©e de l’histoire d’une rĂ©gion forestiĂšre, cette carte n’a jamais Ă©tĂ© analysĂ©e dans son ensemble avec l’aide d’un systĂšme d’information gĂ©ographique (SIG). La prĂ©sente Ă©tude cherche Ă  combler cette lacune, notamment dans le but d’explorer et de prĂ©ciser son intĂ©rĂȘt et ses limites pour les utilisations possibles (identification des noyaux forestiers anciens, Ă©tude de l’évolution des paysages, analyse des consĂ©quences de l’anciennetĂ© sur la biodiversitĂ©, la dynamique ou la fertilité ). Sur les parties du territoire français actuel reprĂ©sentĂ©es par la carte de Cassini (52,6 millions d’ha), seuls 6,6 millions d’ha sont des forĂȘts, soit un taux de boisement Ă©gal Ă  12,6%. Ce rapport et son CD-Rom, qui contient libre de droit les couches SIG redressĂ©es Ă  l’échelle nationale, ne constituent qu’un dĂ©but des analyses de l’anciennetĂ© des boisements de France et prĂ©sentent de nombreuses perspectives en termes scientifiques (histoire, sciences de la nature) ou de gestion et conservation des forĂȘts

    Notice de la carte des forĂȘts anciennes du Parc Naturel RĂ©gional du Luberon (1:40 000), avec rĂ©fĂ©rence aux autres usages du sol

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    Les paysages ont vĂ©cu une rĂ©volution durant ces 150 derniĂšres annĂ©es. La connaissance de ces transformations est utile Ă  la gestion des paysages aujourd’hui. Dans le cadre d’un partenariat entre le PNRL et le WWF relatif Ă  l’inventaire des forĂȘts anciennes, la digitalisation des 7 feuilles des minutes de la carte d’État-major (1860, 1 : 40 000) couvrant le territoire a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Ceci donne une image des paysages vers 1860 : ils se rĂ©partissent entre les labours (43%), les forĂȘts (27%), les pĂąquis (17%), les vignobles (6%) et les prairies (3%). Les milieux trĂšs artificialisĂ©s reprĂ©sentent seulement 2% du territoire. Le taux de boisement vers 1860 est de 27%, contre 51% aujourd’hui, soit respectivement 51 852 ha contre 99 670 ha. Beaucoup des forĂȘts actuelles sont rĂ©centes, installĂ©es sur des terres antĂ©rieurement labourĂ©es ou pĂąturĂ©es. En comparant les forĂȘts de 1860 et celles de 2003 (IFN), il est possible d’isoler les forĂȘts anciennes, dont le couvert boisĂ© est continu depuis plus de 150 ans, soit 46 776 ha. Leur part dans la forĂȘt actuelle (47%) est importante par rapport Ă  la moyenne rĂ©gionale. Le massif du Luberon et les Monts du Vaucluse comportent la plus grande proportion de forĂȘts anciennes. Dans le Pays d’Apt et le Luberon oriental, en revanche, le boisement a Ă©tĂ© multipliĂ© par plus de 3 entre 1860 et 2003. L’écologie forestiĂšre a montrĂ© les consĂ©quences des usages historiques sur la productivitĂ© des sols, le stock de carbone ou la biodiversitĂ© associĂ©e. Celles-ci restent Ă  prĂ©ciser sur le territoire du PNR du Luberon

    RĂ©seau d'Ăźlots de vieux bois - ElĂ©ments de mĂ©thode et test dans les forĂȘts publiques du Mont Ventoux

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    Le rĂ©seau d’ülots de vieux bois est un outil nouveau pour conserver notamment la riche biodiversitĂ© cavicole et saproxylique. AprĂšs avoir analysĂ© la littĂ©rature, une mĂ©thodologie gĂ©nĂ©rique de mise en Ɠuvre, organisĂ©e en 7 Ă©tapes, est proposĂ©e, de mĂȘme que des outils pratiques. Elle est testĂ©e dans le Mont-Ventoux. Un scĂ©nario dĂ©fini de façon participative conduit Ă  un rĂ©seau d’ülots de sĂ©nescence fondĂ©s sur des indicateurs de naturalitĂ© (indigĂ©nat, maturitĂ©, anciennetĂ©, connectivitĂ©), tout en ne nĂ©gligeant ni une approche espĂšce, ni le manque Ă  gagner Ă©conomique, ni la sĂ©curitĂ© du public. La surface des Ăźlots est limitĂ©e Ă  3%. La mĂ©thode ELECTRE est utilisĂ©e pour classer les 132 Ăźlots prĂ©-repĂ©rĂ©s, au regard du scĂ©nario Ă©laborĂ©. 74 Ăźlots sont retenus pour le rĂ©seau. Les valeurs Ă©cologiques sont maximisĂ©es. Le manque Ă  gagner est minimisĂ© (66% des Ăźlots retenus prĂ©sentent un manque Ă  gagner < 20 €/ha/an). La rĂ©vision de l’amĂ©nagement de la forĂȘt domaniale du Ventouret en 2012 a permis la mise en place des quatre premiers Ăźlots, dont un a Ă©tĂ© financĂ© par Natura 2000. La mĂ©thode permet de bien Ă©valuer et hiĂ©rarchiser l’intĂ©rĂȘt de chaque Ăźlot et de discuter la notion de rĂ©seau. Elle est disponible pour ĂȘtre confrontĂ©e Ă  d’autres contextes Ă©cologiques plus variĂ©s

    Cartographie des forĂȘts anciennes de France : objectifs, bilan et perspectives

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    Il y a dix ans dĂ©marraient les premiers travaux de vectorisation, Ă  l'Ă©chelle rĂ©gionale, des forĂȘts de la carte d'Etat-Major, en vue de l'Ă©tablissement d'une carte nationale des forĂȘts Ă  longue continuitĂ© de l'Ă©tat boisĂ©. OĂč en est-on aujourd'hui ? Nous faisons le point de l'avancement des travaux et en tirons les premiers enseignements, en rĂ©pondant aux questions suivantes : Quels sont les dĂ©finitions et concepts sous-jacents Ă  ces travaux ? Pourquoi cartographier les forĂȘts dites "anciennes" ou "rĂ©centes" ? L'analyse des institutions ayant rĂ©alisĂ© le travail montre que ce sont principalement les milieux de la conservation qui ont Ă©tĂ© moteurs dans ces travaux. Mais la production et la qualitĂ© des produits bois sont aussi concernĂ©s par cette cartographie. Le rĂŽle actuel de puits de carbone des forĂȘts françaises ne peut par exemple se comprendre qu'au travers de cette dynamique forestiĂšre ancienne. Pourquoi une focalisation sur la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle comme date de rĂ©fĂ©rence ? Que signifie la notion de minimum forestier ? Quelles en sont les limites ? Quels sont les supports de donnĂ©es les plus intĂ©ressantes pour cette cartographie ? Pourquoi la carte d'Etat-Major est une source particuliĂšre d'information, dans l'objectif de la cartographie des forĂȘts anciennes, parmi la multitude de cartes ou statistiques disponibles Ă  diffĂ©rentes dates et Ă©chelles ? Quelles sont les mĂ©thodes d'acquisition de la donnĂ©e ? Quelle est la prĂ©cision spatiale des cartes d'occupation du sol obtenues ? Les principaux problĂšmes posĂ©s par l'utilisation de la carte d'Etat-Major seront prĂ©sentĂ©s, ainsi que la façon dont diffĂ©rents projets y ont rĂ©pondu. Quels rĂ©sultats ont Ă©tĂ© obtenus ? Nous reviendrons entre autres sur l'estimation de la surface forestiĂšre française Ă  la date de son minimum. Les cartes dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©es, sur 33% du territoire, permettent de dessiner avec prĂ©cision et de comparer les changements d'occupation du sol dans diffĂ©rentes rĂ©gions de France, en termes de pourcentage de dĂ©boisement, reboisement et taux de forĂȘt ancienne dans la forĂȘt actuelle. Les Ă©volutions du couvert forestier issues d'autres sources non cartographiques sont-elles confirmĂ©es ? Le lien avec le type de propriĂ©tĂ© fonciĂšre est particuliĂšrement intĂ©ressant Ă  analyser. Dans plusieurs zones de France (PyrĂ©nĂ©es, Luberon, Alpes, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais...) ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s des croisements entre ces cartes et les bases de donnĂ©es rĂ©gionales de relevĂ©s floristiques (Inventaire forestier national, conservatoires botaniques). Ce nouveau type d'analyse permet d'identifier rapidement les espĂšces vĂ©gĂ©tales liĂ©es Ă  la continuitĂ© de l'Ă©tat boisĂ©, dites espĂšces de forĂȘts anciennes, et les traits de vie qui leur sont associĂ©s. Nous prĂ©senterons une synthĂšse de ces rĂ©sultats. Dans la moitiĂ© des zones dĂ©jĂ  cartographiĂ©es, ce sont toutes les occupations du sol anciennes qui ont Ă©tĂ© numĂ©risĂ©es et non seulement les forĂȘts. Nous Ă©voquerons l'intĂ©rĂȘt de ce cadastre ancien, au-delĂ  des seules questions forestiĂšres, pour le suivi de la dynamique Ă  long terme des prairies, des milieux humides, des vignes ou des milieux urbanisĂ©s. Les techniques de vectorisation des occupations anciennes du sol Ă©voluent vers une simplification et une accĂ©lĂ©ration qui laisse prĂ©sager une fin du travail plus rapide que prĂ©vue initialement, parfois au dĂ©triment de la qualitĂ©. L'extension Ă  la France entiĂšre permettra une vision Ă  la fois Ă  petite Ă©chelle mais localement prĂ©cise des mouvements des masses forestiĂšres. Nous discuterons les perspectives de recherche et les dĂ©veloppements en cours, ouverts par ces progrĂšs

    Dynamique parasitaire de Viscum album L. sur pin noir dans le bassin du Saignon (préalpes françaises du sud)

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    Parasite dynamics of Viscum album L. in Austrian black pine stands in the Saignon watershed (southwestern Alps). By mapping the infestation enlargement and counting the number of mistletoes implanted yearly on 30 Austrian black pine trees about 100 years old, the infestation dynamics is spatially (landscape, tree architecture) and temporally studied. It starts from the trees located along the paths followed to enter the watershed by the main vector of mistletoe dispersal, i.e. thrushes (Turdus viscivorus). For highly infested trees, the infestation presents a pluriannual cycle, starting at the end of the 1970s and reaching its maximum about 10 to 15 years later. The medium term effect on trees, on the on-going process of forest restoration and the silvicultural methods to prevent mistletoe are discussed through the example of the Saignon watershed. (© Inra/Elsevier, Paris.)À partir de la cartographie de l'infeslation et du dĂ©nombrement des guis implantĂ©s chaque annĂ©e sur un Ă©chantillon de 30 pins noirs d'environ 100 ans, la dynamique d'infestation de l'hĂ©miparasite est Ă©tudiĂ©e Ă  la fois de façon spatiale et temporelle. Dans le bassin du Saignon, l'infestation n'est pas encore gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Elle dĂ©bute Ă  partir des couloirs de pĂ©nĂ©tration dans le bassin du principal vecteur du parasite : les grives (Turdus viscivorus). Pour les arbres fortement parasitĂ©s, l'infestation se prĂ©sente sous la forme d'un cycle pluriannuel. Elle ne commence vraiment qu'Ă  partir de la fin des annĂ©es 70 et culmine en moyenne 10 Ă  15 ans plus tard. L'impact Ă  moyen terme sur les arbres, la pĂ©rennitĂ© de la restauration engagĂ©e il y a un siĂšcle avec le pin noir et les moyens sylvicoles appropriĂ©s de lutte sont discutĂ©s Ă  partir de l'exemple du Saignon. (© Inra/Elsevier, Paris.

    Dynamique de la restauration forestiÚre des substrats marneux avec Pinus nigra J.F. Arnold ssp. nigra dans le secteur haut-provençal: Trajectoires dynamiques, avancement du processus de restauration et diagnostic sur l'intégrité fonctionnelle des écosystÚmes recréés.

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    ln mountain areas, the French Forest Service implemented ecological restoration programs for erosion control since 1860. Rehabilitation was performed using Austrian pine (Pinus nigra Arn. ssp. nigrica), together with shrubs (Ononis fruticosa L., Hippophae rhamnoides L.) and grasses (A chnatherum calamagrostis (L.) P. Beauv.). Nevertheless, mainly due to the Jack of further piloting works, the present situation highlights that the stands : l . are dominated by an exotic pine species sensitive to pests damages (Jeafy mistletoe Viscum album L.); 2. are monocultural, even-aged, old (lOO yearold over) and very dense (up to 5000 trees per hectare) ; 3. in many locations, natural regeneration of trees is very poor, especially regarding indigenous broad-leaved species. Thus, the key-point for the future is to continue the ecological restoration process. First of all , the current rehabilitated forests are re-si tuated on their long-term trajectory (mainly from 1770 to 1995), defined at the matrix level, the Jandscape leve! and the ecosystem level. Descriptive and functional analysis of the soi! and the plant communities are undertaken in the Saignon experimental watershed (Alpes-de-Haute-Provence) to point out : l. the degree achieved within the restoration process ; 2. the main constraints to the natural dynarnics ofthe viable systems ; 3. the non viable systems. Various ecosystem vital attributes and bioindicators are used : 1. the biological activity of the soils (earthworm populations and communities) ; 2. the diversity and the natural regeneration of the tree species (seedlings, seed bank, seed dissemination) ; 3. the pest population dynamics (Jeafy mistletoe, Viscum album L.). This PhD dissertation presents the first results brought by the analysis of thesecriteria, and discusses the implications for the monitoring actions and the overall efficiency of the restoration program for erosion control.Dans les PrĂ©alpes du sud, la Restauration des Terrains en Montagne a entrepris un programme de restauration de la couverture boisĂ©e pour lutter contre l'Ă©rosion dĂšs 1860. La rĂ©habilitation a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec le Pin noir d'Autriche (Pinus nigra Arn. ssp. nigrica), mais aussi des arbustes et sous-arbustes (Ononis fruticosa L., Hippophae rhamnoides L.), des herbacĂ©es (Achnatherum calamagrostis (L.) P. Beauv.). Toutefois, principalement dufait de l'absence de travaux ultĂ©rieurs d'accompagnement, la situation actuelle prĂ©sente, sur les substrats marneux, des peuplements forestiers : 1. dominĂ©s par une essence exotique sensible Ă  l'infestation par le gui (Viscum album L.) ; 2. monospĂ©cifiques, Ă©quiennes, ĂągĂ©s (plus de 100 ans) et encore denses (jusqu'Ă  5000 tiges par hectare) ; 3. dans de nombreux sites, la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle des arbres est trĂšs faible, notarrunent en espĂšces feuillues indigĂšnes. Ainsi, l'enjeu pour l'avenir de ces forĂȘts est de poursuivre au plus vite le processus Ă©cologique de restauration. Dans une premiĂšre partie, ces forĂȘts rĂ©habilitĂ©es sont replacĂ©es sur leur trajectoire d'Ă©volution Ă  long terme (principalement de 1770 Ă  1995), dĂ©finie au niveau du secteur biogĂ©ographique, du paysage et de l'Ă©cosystĂšme. Dans une seconde partie, une analyse descriptive et fonctionnelle des sols et des phytocĂ©noses estentreprise dans le bassin expĂ©rimental du Saignon (Alpes-de-Haute-Provence) de façon Ă  mettre en Ă©vidence : 1. le niveau atteint dans le processus de restauration ; 2. les contraintes principales Ă  la dynamique naturelle des systĂšmes viables ; 3. les systĂšmes non viables. DiffĂ©rents attributs vitaux de l'Ă©cosystĂšme et bio-indicateurs sont abordĂ©s : 1. l'activitĂ© biologique du sol (populations et corrununautĂ©s lombriciennes) ; 2. la diversitĂ© et la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle des espĂšces d' arbres (banque de semis, banque de semences, dissĂ©mination) ; 3. dynamique de la population d'un hĂ©miparasite (Viscum album L.). Ce mĂ©moire de thĂšse prĂ©sente les premiers rĂ©sultats de cette analyse, et discute les implications pour la gestion, ainsi que l'importance des opĂ©rations d'accompagnement pour l'efficacitĂ© globale du programme de restauration et de lutte contre l'Ă©rosion

    If the Forest Collapses... How Should Forests Be Managed in France in the Aftermath of the Storms?

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    Cet article passe d'abord en revue les connaissances internationales relatives Ă  l'impact Ă©cologique des tempĂȘtes sur les forĂȘts. Pour le scientifique, les tempĂȘtes constituent une perturbation Ă©cologique. Dans des conditions strictement naturelles, loin de mettre en pĂ©ril l'Ă©cosystĂšme forestier, elles constituent l'un des moteurs du fonctionnement Ă©cologique, garantissant la conservation de la biodiversitĂ© dans une perspective Ă©volutive. Toutefois, nos forĂȘts ont Ă©tĂ© trĂšs largement modifiĂ©es par l'action humaine, altĂ©rant leur rĂ©sistance et leur rĂ©silience (capacitĂ© Ă  s'auto-renouveler). De plus, la gestion forestiĂšre actuelle tient peu compte des perturbations naturelles dans l'amĂ©nagement ou la sylviculture. Une meilleure connaissance du rĂ©gime des perturbations naturelles et humaines (exploitation, parfois la sylviculture, pollution) ainsi que de la capacitĂ© de cicatrisation des forĂȘts est nĂ©cessaire en France de façon Ă  en tirer toutes les leçons sylvicoles. L'amĂ©nagement et la sylviculture doivent ĂȘtre renouvelĂ©s en imitant au plus prĂšs la nature. La diversitĂ© des espĂšces d'arbres, l'irrĂ©gularitĂ© des peuplements, l'adaptation Ă  l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© spatiale, etc. doivent ĂȘtre largement promues pour rĂ©pondre, dans un environnement changeant, aux enjeux modernes de gestion durable et multifonctionnelle de forĂȘts Ă  la fois vivantes et productives.The aim of this report is to review the available international literature on the ecological impact of storms on forests. Storms, from a scientific point of view, are an ecological disturbance. Far from endangering the forest ecosystem, storms are, under strictly natural conditions, one of the driving forces in ecological processes, making for biodiversity conservation in an evolutionary framework. Our forests, however, have been largely modified due to human uses, which has deteriorated their resistance and resilience (capacity for self-renewal). Moreover, current forest management and silvicultural practices do not take disturbances or assess their ecological consequences. A better understanding of 1) natural (storms, avalanches...) and human sources (forestry, pollution, fire) of disruption, 2) forest potential for recovery, are necessary in France to draw comprehensive conclusions for forestry purposes. Forest management and silvicultural practices must be reconsidered focussing on much closer imitation of natural processes. Tree species diversity, stand irregularity, landscape heterogeneity, etc. must be broadly promoted on in order to meet the modern challenges involved in sustainable, multipurpose management of productive, but vigorous forests in a continuously changing environment
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