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Further studies on Haematoxenus separatus (Sporozoa, Theileriidae) of sheep in Tanzania
L'évolution des rechutes d'Haematoxenus separatus, après splénectomie de deux moutons porteurs de parasites, est décrite. Le parasite a été trouvé pour la première fois chez un mouton non splénectomisé. Deux autres moutons, indemnes du parasite, ont été utilisés après splénectomie pour des expériences de transmission de stade à stade par les tiques. Quatre essais avec Amblyomma variegatum et un avec Rhipicephalus appendiculatus ont donné des résultats négatifs. Par contre, Rhipicephalus evertsi a transmis le parasite deux fois sur deux. Aussi bien les Haematoxenus typiques que les organismes sans voile, présents chez tous les moutons porteurs, ont été transmis par R. evertsi, et on ne sait toujours pas s'il s'agit de deux espèces différentes ou non; les proportions des organismes avec et sans voile sont variables de mouton à mouton et, chez un même mouton, dans le temps. Bien que les deux moutons splénectomisés, auxquels le parasite a été transmis par R. evertsi, aient montré une anémie marquée, ils ont guéri, et il est peu probable que la pathogénicité d'H. separatus pour les moutons intacts soit importante. Utilisant de l'antigène préparé à partir de sang contenant un mélange d'Haematoxenus typiques et d'organismes sans voile, il a été possible de démontrer, au moyen de la technique d'immunofluorescence indirecte, l'apparition d'anticorps après transmission du parasite par R. evertsi. Il n'a pas été possible de transmettre le parasite à une chèvre splénectomisée par injection de sang infect
Haematoxenus separatus sp. n. (Sporozoa, Theileriidae) a new tickborne blood parasite of domestic sheep in Tanzania
Après une revue du genre Haematoxenus, connu chez le bovin, le buffle africain et des antilopes africaines, les auteurs rapportent la découverte d'une nouvelle espèce de ce genre chez le mouton domestique en Tanzanie, H. separatus sp. n. Le parasite, apparu chez un mouton après splénectomie, a pu être transmis à un second mouton par inoculation de sang infecté. Le parasite diffère morphologiquement des Theileriidae déjà connues chez le mouton par la présence d'un voile, particularité du genre Haematoxenus; de plus, ses dimensions sont plus grandes que celles de Theileria ovis de Madagascar et de la République Centrafricaine. On ne sait pas encore si des éléments sans voile, apparus en même temps que les formes à voile, appartiennent à l'espèce H. separatus ou s'ils doivent être attribués à une infection mixte. Le voile est séparé du parasite, contrairement à celui d'H. veliferus. Le voile semble provenir du cytoplasme de l'érythrocyte infesté. La division d'H. separatus dans les globules rouges se fait en quatre, comme chez les autres Theileriidae. Des stades exo-érythrocytaires n'ont pas encore été observés. Une modification de la définition du genre Haematoxenus est proposé
Haematoxenus veliferus, Hématozoaire des bovins à Madagascar : note complémentaire
L'auteur présente une mise au point des résultats des recherches sur le nouveau parasite Haematoxenus veliferus UILENBERG, 1964. Il propose de le placer provisoirement dans la famille des Theileridae, la différence principale avec les autres genres étant l'existence d'un voile net, rectangulaire, attaché à la plupart des formes d'H. veliferus. Il n'y a pas de prémunition croisée avec Theileria mutan
Notes sur les babesioses et l'anaplasmose des bovins à Madagascar. II. Influence de la splénectomie
L'auteur étudie l'influence de la splénectomie chez les bovins, tant sur la période d'incubation après inoculation par voie sous-cutanée de sang parasité, que sur le parasitisme chez les animaux naturellement porteurs de parasites, ainsi que sur l'évolution du parasitisme à la suite de la transmission par la seringue de parasites à des animaux indemnes, chaque fois tant en ce qui concerne B. bigemina et B. argentina qu'A. marginale et A. centrale. L'auteur étudie également l'influence que peut avoir la splénectomie sur une possible augmentation des formes bourgeonnantes et triples de B. bigemin
Acquisitions nouvelles dans la connaissance du rôle vecteur de tiques du genre Amblyomma (Ixodidae)
La tique ouest-africaine Amblyomma astrion a transmis de façon transstadiale les protozoaires Theileria mutons et Theileria velifera. Des larves de cette tique, infectées de la rickettsie Cowdria ruminantium, ont transmis l'infection dans une seule expérience via l'état nymphal à l'adulte. La tique est-africaine A. cohaerens s'est montrée un vecteur efficace de la cowdriose, la transmission transstadiale de larve à nymphe, de larve via nymphe à adulte, et de nymphe à adulte ayant réussi. La tique américaine A. cajennense a transmis la cowdriose dans une seule expérience, de larve à nymphe; elle paraît être un mauvais vecteur. Les expériences qui avaient prouvé le rôle vecteur des tiques A. lepidum et A. hebraeum pour T. velifera et qui n'avaient été publiées que par une mention laconique des résultats, sont décrites. (Résumé d'auteur
Note sur la sensibilité de la tique Otobius Megnini (Duges, 1883) (Argasidae) à différents insecticides ; emploi du Sevin (1-Naphthyl-N-Methyle-Carbamote) dans la lutte contre cette tique
Des tests in vitro ont montré: Les adultes d'otobius megnini sont insensibles à l'H. C. H., au Sevin et au D. D. T., employés dans des concentrations actives contre d'autres espèces de tiques; la dieldrine et le toxaphène ont une très lente action; le malathion et le Baytex donnent de bons résultats. Les nymphes sont peu sensibles au D. D. T.; le Baytex, l'H. C. H., le malathion, le toxaphène et le Sevin sont actifs; le Sevin est encore efficace dans de très faibles concentrations. Le Sevin empêche la mue des larves gorgées. Des tests in vivo ont montré que l'application d'une poudre de Sevin, mélangé à 5 p. 100 à du talc, dans les oreilles, débarrasse les chevaux de l'infestation, et protège pendant environ une semaine; si le traitement n'est fait que tous les quinze jours, de nouvelles infestations, sous forme de larves, apparaissent. La pulvérisation des écuries au malathion n'a pas eu d'influence apparente sur les infestations des chevau
Sur la pathogénie des formes cérébrales des babésioses bovines à Madagascar
L'auteur décrit quelques cas de babésiose cérébrale de bovins, associée à des infections par des virus ou des rickettsies (rage, heartwater, rickettsies non identifiées). Les premiers cas de babésiose cérébrale à B. bigemina à Madagascar sont signalés. L'évolution normale des babésioses est discutée: L'infection à B. argentina se caractérise normalement par la multiplication des parasites dans les organes internes, y compris le cerveau, à l'opposé de B. bigemina. L'évolution a été anormale dans les cas décrits, et il semble qu'une maladie intercurrente, intéressant le cerveau (virus, rickettsies) puisse permettre aux Babesiae de se multiplier électivement dans cet organe. Le diagnostic "babésiose cérébrale" dans ces cas atypiques ne suffit pas; il faut rechercher si une infection à virus ou à rickettsies n'est pas en caus
La tique Amblyomma variegatum (Ixodidae) apparemment résistante à l'arsenic à Madagascar
Des tests in vitro ont montré qu'une souche d'Amblyomma variegatum des environs de Dar-es-Salaam en Tanzanie est sensible à l'arsénite de soude, tandis qu'une souche de Madagascar, d'une ferme où des bains arsénicaux ont été utilisés pendant presque quarante ans, n'a montré aucune sensibilité à l'arseni
Notes sur les hématozoaires et tiques des animaux domestiques à Madagascar
Les recherches faites à Madagascar sur les hématozoaires et rickettsiales du sang des animaux domestiques, sont rapportées. Pratiquement tous les bovins adultes, vivant en milieu infesté de tiques, sont porteurs de B. bigemina; B. argentina est beaucoup plus rare. La plupart des bovins régulièrement détiqués ne portent pas de Babesia. La babésiellose est beaucoup plus fréquente que la piroplasmose vraie, peut-être en partie parce que B. argentina est rare et la prémunition naturelle peu fréquente. La forme cérébrale de la babésiellose est fréquente, celle de la piroplasmose vraie n'a pas été observée. L'acriflavine (Gonacrine) et le quinuronium sulfate (Zothélone) agissent sur les deux maladies; la pentamidine (Lomidine) est seulement efficace contre la piroplasmose vraie. Les veaux de moins d'un mois sont remarquablement résistants à l'infection par B. bigemina; une réaction clinique à B. argentina est plus fréquente. La durée de l'état de prémunition semble souvent être assez courte (moins d'un an). L'anaplasmose bovine n'est pas fréquente. Il n'y a guère de bovins adultes, en milieu infesté de tiques, qui ne soient pas porteurs d'A. marginale. Une grande proportion des bovins régulièrement détiqués, et dont la plupart ne porte pas de Babesia, sont néanmoins infestés d'A. marginale. Il semble donc que d'autres vecteurs que les tiques puissent jouer un rôle. Les veaux de moins d'un mois sont très résistants à l'infection par A. marginale. La Terramycine donne satisfaction dans le traitement de l'anaplasmose. Eperythrozoon wenyoni et E. teganodes sont très répandus. Ils ne semblent obéir à aucune règle. Les deux espèces peuvent être pathogènes, même pour des bovins non splénectomisés, mais aucune mortalité n'a été observée. La néoarsphénamine est efficace. Un bref exposé est fait sur les trois espèces d'Argasidae et les trois espèces d'Ixodidae des animaux domestiques à Madagascar. Plusieurs autres espèces de tiques ont été introduites avec du bétail importé, mais ne semblent pas s'être établies dans le pays. Une liste est donnée des protozoaires, rickettsiales et arthropodes, parasites des animaux domestiques à Madagascar, déterminés jusqu'ic
Notes sur les babesioses et l'anaplasmose des bovins à Madagascar. I. Introduction, transmission
La transmission des deux Babesiae bovines à Madagascar (B. bigemina et B. argentina) a été étudiée; il a été confirmé que la tique Boophilus microplus est le vecteur naturel dans le pays. Des essais de transmission expérimentale de Anaplasma marginale par B. microplus ont donné des résultats négatifs, bien que les données épizootologiques indiquent que cette tique soit le vecteur habituel dans le pays; la théorie de REGENDANZ (1933), qui croit que la transmission de l'anaplasmose par B. microplus se fait d'un stade à l'autre mais non de façon héréditaire, semble la meilleure explication de cette contradiction. Un cas de transmission congénitale de Anaplasma centrale est rapport
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