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    Diagnostic et prise en charge des sarcoïdoses oculaires histologiquement prouvées

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    L'objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques cliniques et para cliniques des patients pris en charge pour sarcoïdose oculaire avec preuve histologique entre 2000 et 2005 à la Pitié-Salpêtrière. Il s'agit d'une revue rétrospective des cas prouvés histologiquement de sarcoïdose oculaire pris en charge entre 2000 et 2005 : caractéristiques cliniques, résultats des examens complémentaires, traitements et résultats visuels. Sur 3740 patients examinés pour un premier épisode d uvéite, 210 (5,6%) ont été identifiés avec une suspicion de sarcoïdose oculaire et 51 patients (19 hommes et 32 femmes) avec une sarcoïdose oculaire prouvée (1,4%). L âge moyen était de 41,8 ans. Une uvéite granulomateuse (antérieure ou totale) était présente dans 64% des cas, une uvéite postérieure dans 25% des cas, intermédiaire dans 10% des cas. Les examens complémentaires retrouvaient : une élévation de l enzyme de conversion (79,5%) et du lysozyme (88,6%), des anomalies du scanner thoracique (83,3%), une scintigraphie positive (72%) et une intradermoréaction négative (80%). La preuve histologique était obtenue par biopsie bronchique le plus souvent (40%). Les corticoïdes étaient utilisés dans 84,5% des cas, les immunosuppresseurs dans 41% des cas. L acuité visuelle finale était stabilisée ou améliorée chez la plupart des patients (86%) avec un suivi moyen de 36,3 mois. Les sarcoïdoses oculaires histologiquement prouvées sont une cause rare d uvéite chronique. La corticothérapie reste le traitement de référence (bon pronostic visuel le plus souvent). En l absence de preuve histologique, la prise en charge des suspicions de sarcoïdose oculaire repose sur la même stratégiePARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Impact sur l' épaisseur maculaire de la chirurgie de la cataracte chez le patient diabétique sans rétinopathie diabétique

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    Déterminer s il existe un épaississement maculaire après chirurgie de la cataracte chez les patients diabétiques ne souffrant ni de rétinopathie diabétique ni d œdème maculaire en pré-opératoire. Etude prospective, non contrôlée, comparant l épaisseur maculaire mesurée en OCT avant chirurgie de la cataracte à l épaisseur maculaire mesurée 3 et 6 mois après chirurgie. Trente six yeux de 21 patients ( 10 hommes et 11 femmes) sont inclus dans cette étude entre Novembre 2008 et Mai 2009. L épaisseur fovéolaire moyenne mesurée en pré-opératoire est de 198 m (+/- 18,5 m), et est mesurée à 202 m (+/- 17,2 m) 3 mois après chirurgie et 212 m ( +/- 18,9 m) 6 mois après chirurgie. Dans notre étude nous ne mettons pas en évidence d épaississement fovéolaire central significatif 3 mois après chirurgie de la cataracte, mais par contre nous mesurons un épaississement significatif à 6 mois. Cet épaississement est d ordre toutefois comparable aux valeurs d épaississement maculaire retrouvées dans la littérature après chirurgie de la cataracte dans une population de patients tout venants . La chirurgie de la cataracte chez le patient diabétique sans atteinte rétinienne pré-opératoire ne semble pas entrainer un épaississement maculaire majeur par rapport au patient non diabétique. La période durant laquelle le patient diabétique ne présente ni rétinopathie diabétique, ni maculopathie semble la plus favorable à une chirurgie de la cataracte quand celle-ci est nécessaire.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocSudocFranceF

    Treatment Efficacy and Compliance in Patients with Diabetic Macular Edema Treated with Ranibizumab in a Real-Life Setting

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    Purpose. To assess real-life efficacy of ranibizumab and treatment compliance of patients with vision loss secondary to diabetic macular edema (DME). Methods. A retrospective study was conducted in DME patients treated with ranibizumab. Patients were monitored every 4 weeks for visual acuity (VA) and central retinal thickness (CRT) by SD-OCT. All patients received a loading dose of 3 monthly injections followed by retreatments on an as-needed basis. The primary endpoint was the change in VA at M12. Patient compliance to the follow-up and the correlation between the injection number and VA were also investigated. Compliance was compared to that of neovascular age-related macular degeneration (nAMD) patients. Results. Seventy-two eyes of 55 consecutive DME patients were included. At baseline, the mean VA was 56.5 letters and CRT was 470 μm. At M12, the mean VA was 63.4 letters (p<0.0001), 31.1% of patients had a VA > 70 letters, the mean VA change was +6.9 letters, and the mean CRT was 361.9 μm (p=0.0001) after a mean number of 5.33 intravitreal injections. In patients who received ≥7 injections, the VA gain and final VA were significantly higher than in patients who received <7 injections. At M12, 25.45% of DME patients were lost to follow-up versus 16.8% of nAMD patients (n=55). Discussion/Conclusion. Our study confirms the real-life efficacy of ranibizumab in DME at M12 and the need for a large number of injections to achieve better visual outcomes. We also showed a trend to a lower compliance in diabetic versus nAMD patients
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