Experiences and perspectives of implementing antimicrobial stewardship in five French hospitals: a qualitative study

Objective To describe current antimicrobial stewardship program (ASP) in France, both at policy level and at local implementation level, and to assess how ASP leaders (ASPL) worked and prioritised their activities. Methods We conducted a qualitative study based on face-to-face semi-structured interviews with healthcare professionals responsible for ASP across five French hospitals. Five infectious disease specialists and one microbiologist were interviewed between April and June 2016. Results Stewards had dedicated time to perform ASP activities in two university-affiliated hospitals while in the other hospitals (one university, one general and one semi-private), ASPLs had to balance these activities with clinical practice. Consequently, they had to adapt interventions according to their resources (IT or human). Responding to colleagues' consultation requests formed baseline work. Systematic and pro-active measures allowed for provision of unsolicited counselling, while direct counselling on wards required appropriate staffing. ASPL aimed at increasing clinicians' ability to prescribe adequately and awareness of the unintended consequences of inappropriate use of antibiotics. Thus, persuasive e.g. education measures were preferred to coercive ones. ASPL faced several challenges in implementing ASP: overcoming physicians' or units' reluctance, and balancing the influence of medical hierarchy and professional boundaries. Conclusion Beyond resources constraints, ASPLs' conceptions of their work, as well as contextual and cultural aspects, led them to adopt a persuasive and collaborative approach of counselling. This is the first qualitative study about ASP in France exploring stewards' experiences and points of view

Application des méthodes de sélection récurrente à l’amélioration génétique de la Vigne

National audienceThe need to keep enough genetic variability preserved leads to imagine long term grape breeding programs in which the selection of new cultivars would be carried out in parallel with the improvement of the germplasm which is the base of this selection. Accordingly a recurrent selection program started off in 1977 at Montpellier. Its aim is the improvement of a Vitis vinifera set of genotypes which will be used, after each se!ection process, as germplasm for breeding new varieties, able to give good quality and colored wines, and which would be well adapted to French Southern vineyards. Other applications of recurrent selection in grape breeding are discussed, in relation with the use of hydroponic culture under greenhouse conditions.La nécessité de préserver la variabilité génétique au cours des programmes de sélection incite à concevoir une stratégie d’amélioration de la Vigne à long terme dans laquelle la sélection de nouvelles variétés est menée parallèlement à l’amélioration du matériel servant de base à cette sélection. Les modèles de sélection récurrente sont parfaitement adaptés à ce type de stratégie, à condition de tenir compte des contraintes imposées par la plante. La culture hydroponique en serre, qui permet une accélération considérable des générations, rend possible la réalisation rapide de plusieurs cycles de sélection récurrente pour certains caractères bien particuliers, notamment les caractères de résistance aux parasites. Cependant, pour de nombreux caractères, une sélection en serre n’est pas possible : il faut se résoudre à accepter les contraintes et à les intégrer dans un schéma de sélection d’une manière aussi rationnelle que possible et compatible avec la recherche d’une utilisation optimale des moyens. Dans cette optique, est proposé un programme de sélection récurrente dont le but est l’amélioration d’une population de Vitis vinifera qui servira de matériel de base à la création de nouvelles variétés bien adaptées aux conditions du vignoble méridional et aptes à produire des vins colorés de haute qualité

Possibilite d'utilisation de l'aldicarbe en vignoble

International audienc

Programme hospitalier de bon usage des antibiotiques : le point de vue des prescripteurs, une enquête nationale

International audienceIntroductionLa lutte contre le développement des résistances bactériennes passe par un usage raisonné des antibiotiques. Pour ce faire, les hôpitaux ont déployé des programmes de bon usage des antibiotiques (PBUA) mais leur succès dépend de l’implication des prescripteurs et du respect des mesures.Matériels et méthodesEnquête réalisée dans 27 hôpitaux, tirés au sort parmi ceux de plus de 300 lits MCO, par auto-questionnaire un jour donné auprès de tous les prescripteurs présents, incluant les internes et les sages-femmes.RésultatsSur 1963 questionnaires distribués, 920 ont été complétés (47 %). Les répondants étaient principalement des médecins seniors (71,7 %), de spécialité médicale (62,4 %) et travaillaient dans des centre hospitalier non universitaires (75,0 %). La présence d’un référent en antibiothérapie était considérée comme un élément central du PBUA (96,2 % d’accord). L’avis du référent était jugé utile pour gérer des problèmes thérapeutiques — choisir le bon antibiotique pour améliorer la situation clinique du patient (84,7 %) ou adapter le traitement à des situations particulières (89,6 %) — mais moins utile pour établir un diagnostic (31,4 %). Les répondants indiquaient que le conseil était majoritairement dispensé par téléphone (72,4 %), à leur demande (96,0 %). Les conseils du référent étaient fréquemment cités (80,2 %) parmi les facteurs influençant les décisions de prescription d’antibiotiques. D’autres facteurs impactaient leurs pratiques comme l’influence des collègues et des supérieurs, notamment pour les internes. Les prescripteurs s’appuyaient davantage sur les recommandations propres à leur spécialité (76,7 %) que sur les recommandations locales (61,5 %). Les prescripteurs citaient peu l’existence d’avis non sollicités ou des contrôles post-prescription. Ils portaient un jugement plutôt négatif sur les mesures visant à restreindre la prescription des antibiotiques, comme la validation par le référent (28,8 %). Ils étaient davantage favorables à des mesures qui augmentent leurs capacités, comme des sessions de formation pour les seniors (74,0 %) ou les internes (73,0 %). La lutte contre les résistances bactériennes était identifiée comme l’un des enjeux du PBUA (77,8 %) mais seuls 51,7 % considéraient l’impact écologique au moment de prescrire.ConclusionLes prescripteurs sont positifs à l’égard des PBUA car ils correspondent à leurs préférences : conseil initié à la demande des cliniciens et peu de mesures contraignantes, dont ils reconnaissent peu l’utilité

Informatisation et emploi : menace ou mutation ?

365 p., tabl., ref. bib. : ref. et notes dissem.La robotique, la bureautique, les applications nouvelles de l'informatique, se développant dans une période de sous-emploi, relancent le débat sur la machine et le chômage. Mais quels sont les éléments du dossier ? Les emplois créés par l'informatique compensent-ils les emplois supprimés ? Certaines catégories de salariés sont-elles plus concernées que d'autres, et dans quelles branches ? Quels seront les effets sur les qualifications ? La mobilité professionnelle sera-t-elle accélérée ? Ces questions se posent sous des formes renouvelées, mais certaines interrogations sous-jacentes, rappelait Alfred SAUVY. se constatent depuis l'Antiquité. Aussi, le livre ne prétend-il pas apporter des réponses complètes et définitives. Son ambition est de faire progresser le débat actuel à partir de trois éléments : -d'abord, une analyse du débat lui-même, de ses divers niveaux de signification, de sa complexité et de ses différences selon les pays : Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne : « Les débats sur informatique et emploi : comparaisons internationales » par J.-L. MISSIKA ; - ensuite, une synthèse des informations disponibles et des hypothèses quant aux conséquences possibles en France des applications en cours de développement, avec une tentative de quantification des différentes évolutions et une synthèse macroéconomique : « Les effets de l'informatisation sur l'emploi en France à l'horizon 1985 » par O. PASTRE, D. MEYER, J.-L. TRUEL, R. ZARADER ; - enfin, une mise en perspective et une tentative d'interprétation des transformations à long terme que l'informatisation entraînera dans la structure de la population active et dans les principes de la production : « L'emploi et la révolution informationnelle » par C. STOFFAES