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    First case of Chlamydia trachomatis L2b proctitis in a woman

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    AbstractSince 2003, outbreaks of lymphogranuloma venereum (LGV) have been reported in European countries, North America, and Australia. Current LGV cases have been caused by Chlamydia trachomatis serovar L2. This sexually transmitted infection is predominantly found among men who have sex with men, specifically men who are seropositive for human immunodeficiency virus and have clinical signs of proctitis. The current outbreak has been almost exclusively attributed to a new variant, designated L2b. Although urogenital cases of LGV have been described in the heterosexual population, we report the first case of C. trachomatis L2b proctitis in a woman

    ÉpidĂ©miologie des infections Ă  mycobactĂ©ries non tuberculeuses d’expression respiratoire en Guyane française, Ă©tude rĂ©trospective 2008–2018

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    International audienceIntroductionL’épidĂ©miologie des infections causĂ©es par les mycobactĂ©ries non tuberculeuses d’expression respiratoire (MBNTER) est mal connue en AmĂ©rique latine, et en Guyane française en particulier. L’objectif principal de cette Ă©tude Ă©tait de dĂ©terminer les caractĂ©ristiques de ces infections en Guyane. Les objectifs secondaires Ă©taient de dĂ©terminer l’incidence des maladies pulmonaires liĂ©es aux MBNTER (MBNT-MP), et les caractĂ©ristiques spĂ©cifiques des malades infectĂ©s Ă  Mycobacterium avium complexe (MAC) ou M. abscessus et de ceux infectĂ©s par le VIH.MĂ©thodesIl s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective observationnelle multicentrique entre 2008 et 2018, rĂ©alisĂ©e sur tous les hĂŽpitaux de Guyane. Étaient inclus les patients ayant eu au moins une culture positive Ă  MBNTER sur prĂ©lĂšvement respiratoire. Les cas Ă©taient classĂ©s en 2 catĂ©gories : porteurs non malades et malades dues Ă  une atteinte pulmonaire liĂ©e Ă  MBNTER selon les critĂšres dĂ©finis par l’American Thoracic Society/Infectious Disease Society of America (ATS/IDSA) en 2007.RĂ©sultatsSur la pĂ©riode d’étude, 178 cas ont Ă©tĂ© inclus, parmi lesquels 147 Ă©taient porteurs non malades et 31 malades. Les patients Ă©taient plutĂŽt des hommes (61 %), jeunes (Ăąge mĂ©dian 49 ans), vivant dans la prĂ©caritĂ© (64 %) avec des comorbiditĂ©s respiratoires (33 %) ou une immunodĂ©pression avec des CD4 ≀ 50/mm3 dans 39 % des 46 % de patients sĂ©ropositifs pour le VIH. Les MAC suivies de M. fortuitum puis M. abscessus Ă©taient les plus frĂ©quentes (38 %, 19 % et 6 % respectivement). Le taux d’incidence annuel moyen de MBNT-MP Ă©tait Ă  1,07/100 000 habitants par an. La MBNT-MP Ă©tait significativement associĂ©e Ă  l’infection par le VIH, Ă  la dĂ©nutrition, et aux espĂšces MAC et M. abscessus qui reprĂ©sentaient respectivement 81 % et 16 % des maladies pulmonaires Ă  MBNT. La mortalitĂ© Ă  un an toutes causes confondues Ă©tait de 29 % chez les malades.ConclusionIl s’agit de la premiĂšre Ă©tude rĂ©alisĂ©e sur les infections Ă  MBNTER en Guyane. L’épidĂ©miologie des MBNTER y est spĂ©cifique avec une population diffĂ©rente de celle de France mĂ©tropolitaine. MAC et M. abscessus sont les espĂšces responsables de maladies respiratoires favorisĂ©es par une infection par le VIH, ou par des comorbiditĂ©s respiratoires et la dĂ©nutrition, respectivement. Les caractĂ©ristiques chez le sĂ©ropositif pour le VIH sont diffĂ©rentes et les critĂšres ATS/IDSA n’y sont pas extrapolables rendant le diagnostic difficile. La mortalitĂ© est plus Ă©levĂ©e en Guyane qu’en France mĂ©tropolitaine
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