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    La conception et l’expression d’un droit structuré dans la société homérique à travers les notions de themis et dikê

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    International audienceLaw in the Homeric society is expressed through the notions of themis and dike. In the mythology, Themis and Dike are two related female divinities, each possessing her specific prerogatives. The relationship between the goddesses is indicative of the signification of the common names derived from them: as Dike is born from Themis, dike proceeds from themis, to which it must relate and submit. Themis and dike are two different aspects of the Greek law; far from opposing, they are intimately linked to one another. Themis refers to a need for balance, expressed through the more concrete form of the themistes; while dike is responsible for the observance of these precepts of good behaviour. In other words, dike represents the imposed human behaviour or rule expressed to respect and preserve themis, the normative and ordering principle guaranteed by the gods. The analysis of the judicial concepts of themis and dike indicates the existence of an organised and hierarchical law, whose purpose is represented by themis, whereas dike represents its application, guaranteeing harmony and social peace. The Homeric conception of law includes a divine dimension, underlining another hierarchy among the legal protagonists. Indeed, Zeus appears as the key source of inspiration of the law; he becomes its protector and first representative. Responsible for enforcing the law in the name of Zeus, the Homeric kings are then made custodians of a normative and jurisdictional function, delegated by the god.Dans la société homérique, le droit s’exprime par deux notions : themis et dikê. Dans la mythologie, Themis et Dikê incarnent deux déesses apparentées, aux prérogatives bien définies. Les relations entre ces déesses précisent le sens des noms communs : de même que Dikê naît de Themis, la dikê procède de la themis, à laquelle elle doit se référer et se soumettre. Themis et dikê incarnent deux aspects du droit qui, loin de s’opposer, s’imbriquent l’un dans l’autre : themis désigne une exigence d’équilibre traduite sous la forme plus concrète de themistes, préceptes de bon comportement, dont dikê sanctionne l’observance. En d’autres termes, la dikê désigne l’attitude imposée ou la sentence formulée afin de respecter et préserver la themis, principe normatif et ordonnateur garanti par les dieux. L’analyse de ces concepts juridiques révèle ainsi l’existence d’un droit organisé dont themis incarne la finalité et dikê son application. Dans sa conception homérique, le droit dispose d’une dimension divine instaurant une seconde forme de hiérarchie parmi les acteurs du droit. Zeus apparaît comme la source d’inspiration privilégiée d’un droit dont il devient le garant et le premier représentant. Chargés d’appliquer le droit au nom Zeus, les rois homériques deviennent les dépositaires d’une fonction normative et juridictionnelle déléguée par la divinité

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    L’émotion est un mouvement, nous rappellent les auteurs de ce quatrième numéro de Strathèse. Elle ne se lit pas dans la fixité. Pourtant, seule l’intelligence de l’immuable permet de la rencontrer : la rigidité d’un protocole de recherche ou le périmètre délimité d’un corpus par exemple. Elle assaille ainsi le.la chercheur.e en situation d’observation ou surprend les personnes dont il.elle recueille le témoignage. Elle provoque une rupture dans la lecture de l’histoire, créant par là même le fai

    Présentation

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    Au bout de cinq années d’écriture entre Uppsala, Stockholm, Varsovie, Paris et Clermont-Ferrand, Michel Foucault soutient à 35 ans sa thèse de doctorat sur l’Histoire de la folie, s’installant dès lors et irrémédiablement dans une attitude critique vis-à-vis des institutions. En consacrant le troisième numéro de la revue à un chercheur hors-normes des sciences humaines et sociales, qui n’a eu de cesse de mettre en péril les limites du savoir et ce jusqu’à sa mort, nous pouvions nous attendre à r
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