14 research outputs found

    Vulnerability mapping for sustainable hazard mitigation in the city of Bukavu, South Kivu, DRCongo

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    This study presents the natural as well as human factors which are responsible for the environmental degradation and the increasing vulnerability of the population of Bukavu to natural hazards. The city of Bukavu is located within the Albertine rift, a region which is prone to seismic activity. Moreover, the accentuated topography, the lithology and climate regime contribute considerably to the occurrence of both geomorphologic and hydroclimatic hazards. Over the last few decades the city has evolved at an exponential pace, without appropriate urban planning. Between 1970 and 2008 the population increased more than four times within a constant area of about 60 km2. The related change in land use has drastically amplified both the frequency and impact of natural hazards in the city. The zones at high risk of mass movements and flooding have been identified and mapped using remote sensing and Geographical Information System (GIS). The changes in land use and population density were also studied, and we propose several approaches to raise the resilience of the population in order to reduce the impact of natural hazards on the city

    Recent trends in the urban area Butembo (DRC) rainfall regime (1957-2010)

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    peer reviewedCes dernières années, la zone urbaine de Butembo est confrontée à des inondations de plus en plus fréquentes et dommageables. Cet article analyse les variations pluviométriques enregistrées à la station météorologique de l’Institut Technique Agricole et Vétérinaire (ITAV) de Butembo de 1957 à 2010. Il appert que les précipitations et leurs caractéristiques sont restées relativement stables durant la période d’analyse. Les tendances linéaires à la hausse ont été observées par rapport à la lame d’eau moyenne précipitée par jour humide (SDII) ainsi en ce qui concerne le nombre total de jours caractérisés par des précipitations >= 10 mm (P10). En revanche, les sept autres indices pluviométriques ont subit une affectation à la baisse : la précipitation totale annuelle (PTOT), le nombre total de jours humides (pluie 1 mm) (JP), le nombre total de jours caractérisés par des précipitations >= 20 mm (P20), la pluie maximale quotidienne (Px1J), la fréquence des pluies intenses (P95p), extrêmes (P99p) et très extrêmes (P99,5p). Cependant, aucune tendance n’est statistiquement significative. Certes, la récurrence des inondations est devenue de plus en plus prégnante, mais l’analyse fouillée des événements extrêmes ne révèle pas un caractère exceptionnel pour les pluies de ces dernières années. Toutes ces pluies présentent un caractère normal et ont une période de retour inférieure à 6 ans, laissant supposer une augmentation sensible du risque d’inondation liée essentiellement à un accroissement de la vulnérabilité au travers de l’anthropisation de la zone urbaine. Il ressort également de cette analyse que la longueur de la saison des pluies se contracte, fragilisant d’autant plus l’agriculture urbaine et, donc, la souveraineté alimentaire.In recent years, the city of Butembo faced unprecedented damaging floods. This study aims to analyze the rainfall variations recorded at the meteorological station of the Agricultural and Veterinary Technical Institute (ITAV) in Butembo between 1957 and 2010. It appears that rainfall features have remained relatively stable over the analyzed period.Linear upward trends were observed for the simple day intensity index (SDII) and for the total number of days characterized by precipitation >= 10 mm (P10). In contrast, seven other rainfall indices recorded a decreasing trend: the total annual precipitation (PTOT), the total number of wet days (rainfall >=1 mm) (JP), the total number of days characterized by precipitation >= 20 mm (P20), the maximum daily rainfall (Px1J), the frequency of intense (P95p), extreme (P99p) and very extreme (P99,5p) rainfall. However, none of these trends were statistically significant. Although the floods recurrence became prevalent, the study reports that extreme rainfall events do not reveal exceptional rains in the past few years. Yet, all recent maximum daily rainfalls are considered as normal since their return period is less than six years. This suggests a significant increase in flood risk mainly due to human impacts over the urban area and increasing vulnerability. This study also underlines that the length of the rainy season is shortening, undermining urban agriculture production and therefore food security

    The origin and control of mega-gullies in Kinshasa (D.R. Congo)

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    This study aims to investigate the relation between mega-gully (> 5 m width) distribution and urbanization in Kinshasa (D.R. Congo), to establish what governs mega-gully location and plan form and to illustrate the concepts behind mega-gully treatment. For this purpose, the diachronic distribution of mega-gullies has been mapped in Kinshasa. All mega-gullies have been reported in ArcGis 9.3 on the orthorectified SPOT 2007 image. A newly elaborated DEM enables the mega-gullies to be placed in their natural topographical context. The GIS inventory on the SPOT 2006/2007 anaglyph indicates the mega-gully situation in the high town of Kinshasa 5 years ago: 308 mega-gullies with a cumulated length of 94.7 km, a mean drainage density of 0.4 km km− 2 and an average width and depth of 17 m and 6 m respectively. On the WorldView 1 (WV1) coverage, the number of mega-gullies has more than doubled between 2007 and 2010 from 160 to 334. The study shows that mega-gullies only develop within the urbanized perimeter of the high town of Kinshasa and only 5 to 10 years after incipient urbanization. The study also indicates that neither the location, the plan form or the downslope course of mega-gullies in Kinshasa are controlled by the natural topography. Forty-three point eight percent of the mega-gullies in Kinshasa are ‘axial’, occupying urban structures which function as artificial runoff drainage lines: roads, tarred or not, with or without side-road trenches, gutters in all forms and materials from concrete to sand, also foot paths and further all artificial runoff drainage lines. The study reveals that every mega-gully is directly or indirectly induced by human activities, but that every gully also finally ends to grow after an initial phase of sudden development. Mega-gully treatment follows two principles, often combined. The first is to stop the alimentation of the mega-gully head with water. The second includes a complete stabilization of the channel and walls inside the mega-gully. This study emphasizes that gully prevention can basically be achieved by control of the runoff discharges in the artificial stream network, as well as beside the roads

    Les villes d’Afrique Centrale balafrées par l’érosion ravinante : inventaire cartographique et impact socio-économique à Kinshasa (RDC)

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    Kinshasa, la plus grande ville d’Afrique Centrale, a vu sa population passer de 404173 habitants en 1957 à près de 8 millions d’habitants en 2007, soit une augmentation d’environ 20 fois en 50 ans seulement. La ville s’est entre-temps agrandie, s’étalant de 94 à 443 km² au cours de la même période. A l’aide de la télédétection et d’un SIG, les ravins d’au moins 5 mètres de large ont été cartographiés à partir d’un couple stéréoscopique SPOT 2006/2007 dans la haute ville de Kinshasa. Cet inventaire a permis la détermination de 308 ravins totalisant une longueur cumulée de 95 km qui occupent une superficie de 2 km² et dont la profondeur moyenne et la largeur moyenne sont respectivement de 7 et 21 mètres. La densité de ravinement est de 0,4 km/km². Sur le plan socio-économique, on déplore la destruction d’environ 95 habitations par an, ce qui cause des pertes estimées à 1,5 million d’USD annuellement. A cela s’ajoutent des tronçons de routes coupés, la rupture des tuyaux de raccordement en eau potable, la destruction des écoles, des centres de santé et des lieux de culte, ainsi que la chute des pylônes électriques

    Apport de l'imagerie satellitaire et d'un modèle numérique de terrain à l'étude géomorphologique de la dépression d'Aubel, Pays de Herve, Belgique

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    peer reviewedA une douzaine de kilomètres à l’est de Liège (Belgique), s’ouvre une dépression subcirculaire d’environ 8 km de diamètre dont la genèse pose toujours une énigme. Le développement des techniques liées aux traitements d’images satellitaires et aux modèles numériques de terrain a permis d’envisager ce phénomène sous un nouvel angle et d’en faire ressortir des éléments jusqu’alors peu apparents par les études géomorphologiques traditionnelles (terrain, photo-interprétation, etc.). Il apparaît ainsi que la dépression d’Aubel semble associée à deux séries de linéaments, l’une parallèle aux failles du graben du Rhin, et l’autre aux fractures hercyniennes

    Kinshasa en proie à l’érosion en ravine : inventaire cartographique et impact socioéconomique

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    peer reviewedKinshasa, l’une des grandes villes de l’Afrique subsaharienne, a vu sa population passer de 404173 habitants en 1957 à près de 8 millions d’habitants en 2007, soit une augmentation d’environ 20 fois en 50 ans seulement. La ville s’est entre-temps agrandie, s’étalant de 94 à 443 km² au cours de la même période. A l’aide de la télédétection et d’un SIG, les ravins d’au moins 5 mètres de large ont été cartographiés à partir d’un couple stéréoscopique SPOT 2006/2007 dans la haute ville de Kinshasa. Cet inventaire a permis la détermination de 308 ravins totalisant une longueur cumulée de 95 km qui occupent une superficie de 2 km² et dont la profondeur moyenne et la largeur moyenne sont respectivement de 7 et 21 mètres. La densité de ravinement est de 0,4 km/km². En imperméabilisant le sol et en concentrant de grandes quantités d’eau de ruissellement, l’urbanisation a modifié le drainage naturel du sol et a augmenté l’aléa dans cette région où il existait déjà. Elle serait donc la cause principale de l’érosion en ravine qui déchire les versants sableux de Kinshasa

    Systematic documentation of landslide events in Limbe area (Mt Cameroon Volcano, SW Cameroon): geometry, controlling, and triggering factors

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    Limbe town and surrounding areas, on the SE foot slopes of the active Mt Cameroon Volcano, have experienced numerous small-scale shallow landslides within the last 20 years. These resulted in the loss of similar to 30 lives and significant damage to farmland and properties. Landslides and their scars are identified in the field, and their geometry systematically measured to construct a landslide inventory map for the study area. Specific landslides are investigated in detail to identify site-specific controlling and triggering factors. This is to constrain key input parameters and their variability for subsequent susceptibility and risk modeling, for immediate local and regional applications in land-use planning. It will also enable a rapid exploration of remediation strategies that are currently lacking in the SW and NW regions of Cameroon. Typical slides within the study area are small-scale, shallow, translational earth, and debris slides though some rotational earth slides were also documented. The depletion zones have mean widths of 22 m +/- A 16.7 m and lengths of 25 +/- A 23 standard deviation. Estimated aerial extents of landslide scars and volume of generated debris range from 10(1) to 10(4) m(2) and 2 to 5 x 10(4) m(3), respectively. A key finding is that most slope instabilities within the study area are associated with and appear to be exacerbated by man-made factors such as excavation, anarchical construction, and deforestation of steep slopes. High intensity rainfall notably during localized storms is the principal triggering factor identified so far. The findings from this case study have relevance to understanding some key aspects of locally devastating slope instabilities that commonly occur on intensely weathered steep terrains across subtropical Africa and in the subtropics worldwide and affecting an ever denser and most vulnerable population
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