32 research outputs found

    Abondance et structure des populations d’un fruitier spontané : Haematostaphis barteri Hook. F. dans deux sites rocheux en région soudanienne au Togo

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    Haematostaphis barteri est un fruitier spontané rencontré au nord du Togo sur les cuestas et sur la chaîne montagneuse de l’Atakora. L’étude compare les structures de sa population dans ces deux sites (de différents degrés de pression humaine) dans le but de proposer une piste pour sa conservation. Les données relatives au diamètre et à la hauteur d’H. barteri ont été collectées dans 80 placeaux installés suivant sa densitésur le terrain, pour le calcul des paramètres dendrométriques et la construction des courbes de distribution. La densité moyenne d’H. barteri sur les cuestas est 1,6 fois supérieure à celle de l’Atakora. Les distributions en cloche assez similaires indiquent que l’espèce régresse dans les deux sites. Ceci se confirme par les coefficients d’asymétrie positifs, traduisant un déclin des populations. Cela est dû notamment au très faible potentiel de régénération de l’espèce (environ 1 individu/ha). Les cuestas bien que sous forte emprise humaine semblent constituer l’habitat privilégié d’H. barteri au Togo. La protection de tous les individus est nécessaire sur les cuestas et sur l’Atakora pour assurer la conservation in situ de l’espèce.Mots clés : Haematostaphis barteri, structure des populations, densité, espèce menacée, conservation, Togo

    Effets de six composts sur les réponses physiologiques, biochimiques et agronomiques du niébé Vigna unguiculata L. Walp var. KVX. 61.1. au déficit hydrique

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    Un déficit hydrique sévère a été imposé par suspension de l’arrosage à deux stades de développement à une variété de niébé Vigna unguiculata L. Walp var. KVX. 61.1 cultivée en pot à l’air libre. Le sol de culture est un Lixisol Ferrique amendé par six types de composts fabriqués à partir de mélanges de déchets urbains solides composés de déchets verts (DV), de déchets d’abattoir (DA), de déchets de cuisine (DC) selon les compositions suivantes: C1=40%DV+60%DA; C2=40%DV+40%DA+20%DC; C3=40%DV+30%DA+30%DC; C4=40%DV+20%DA+40%DC; C5=40%DV+60%DC; C6=100%DV. Les effets de ces six composts sur le potentiel hydrique, la fuite d’électrolyte, la teneur en amidon des feuilles et sur quelques paramètres agronomiques ont été évalués sur les plantes stressées en comparaison avec les plantes témoins. Les résultats indiquent des valeurs du potentiel hydrique foliaire très faibles et une réduction de la teneur en amidon des feuilles pour les plantes des composts C2, C3, C4, et C5. Ces dernières présentent des intégrités membranaires plus affectées comparativement aux plantes du sol témoin et celles des composts C1 et C6. Les composts C2, C3, C4 et C5 favorisent le développement des racines et augmentent le rendement en graines du niébé en condition de déficit hydrique. Ce qui justifie l’intérêt du compostage des déchets de cuisine.Mots clés : niébé, déficit hydrique, compost, déchets urbains solide

    Constraints to production and preferred traits for taro (Colocasia esculenta) and new cocoyam (Xanthosoma mafaffa) in Togo, west Africa

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    Taro (Colocasia esculenta L. Schott) and tannia (new cocoyam) (Xanthosoma mafaffa L. Schott) are food crops cultivated in tropical and subtropical regions of Asia, Africa and Latin America. In cultivation, they are always vegetatively propagated and their production faces many constraints. Their corm is an important source of carbohydrates and leaves eaten as vegetable provide important minerals and vitamins. In Togo, although these crops are among the most important food crops in some rural areas, they appear at the country level as neglected and underutilized species (NUS) and should be promoted. However, adequate information related to production, constraints, farmers’ preferred traits and utilisation is lacking for the development of efficient breeding schemes and their sustainable preservation and use in Togo. In this paper, a focus group survey was conducted in all five ecological zones of the country to document farmers’ perceptions regarding constraints for production of these two crops and their preferred traits for production and utilization. Collected data were analysed through descriptive statistics (frequencies, percentages and means) using the Statistical Package for Social Scientists (SPSS 20) and Excel spreadsheets. Rainfall irregularity (or shortage of rainy seasons) (68.4% of responses), soil infertility (61.5% of responses) and inefficient marketing (58.7% of responses) were the most common production constraints reported. Farmers preferred early-maturity (73% of responses) and high-yield (65% of responses) as crop traits. Men are more involved in production of these crops in Togo (79% of respondents). However, the constraints and preferences reported were not gender dependent. This study showed that production of taro and tania faces many challenges in Togo. Morphological and molecular characterization of grown varieties is highly recommended to help select suitable varieties for breeding programmes. Improvements in food processing and accessibility of credit should be prioritized to generate more income for farmers and encourage production in Togo.Keywords: Agriculture, Colocasia esculenta, constraints, farmers, preferences, production, Togo, Xanthosoma mafaff

    Effets de composts de déchets sur les propriétés chimiques du sol et la solubilité d’éléments minéraux sous deux régimes hydriques en conditions contrôlées au Togo

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    L'utilisation des composts de dechets en agriculture est lfune des voies principales dans la restauration de la fertilite des terres degradees. Cependant, les effets dfun compost dependent fortement de sa nature chimique et des conditions environnementales. Afin de mieux comprendre le mecanisme dfaction des composts de dechets sur les proprietes  chimiques du sol et la solubilite des ions, cinq types de composts de dechets ont ete testes selon un dispositif en blocs de Fischer repartis en trois repetitions par traitements. Les resultats obtenus revelent que les composts de dechets ont en general eleve le pH du sol de 2,13 unites et la conductivite electrique de 1301,9 µS/cm. Les traitements a engrais  synthetique NPK ont par contre reduit le pH de 0,51 unite. A lfexception du traitement a compost de dechets agroalimentaires, les traitements a compost ont en general reduit le potentiel Redox contrairement aux  traitements temoin et a engrais synthetiques. Ainsi, les traitements a engrais synthetique et a compost de dechets agroalimentaires sous deficit hydrique presentent respectivement des potentiels de 307,5 mV et 265 mV contre 262,5 mV pour le temoin absolu sous deficit hydrique. Lfetude de la fraction hydrosoluble des elements mineraux montre que la solubilite des cations essentiels (Ca, Mg et K) est liee fortement a leur concentration dans le substrat de culture contrairement aux elements traces metallique dont la solubilite depend essentiellement du pH et du potentiel Redox. Par ailleurs, le deficit hydrique a entraine lfelevation de la conductivite electrique chez les traitements a composts. Ces resultats seront utilises dans la phytoremediation des sols pollues.Mots cles : engrais organiques, amendements, parametres chimiques, ions, biodisponibilite

    Agrodiversite, gestion paysanne et importance de Dioscorea praehensilis Benth. Dans la zone subhumide du Togo

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    Dioscorea praehensilis Benth. constitue une importante igname dans certains pays del’Afrique de l’ouest et du centre car elle y contribue à la sécurité alimentaire et à laréduction de la pauvreté. Au Togo, bien que cette espèce soit cultivée à des fins deconsommation par certaines populations locales depuis longtemps, elle demeuremarginale. L’objectif de cette étude est d’inventorier la diversité de D. praehensiliscultivé appelé bayèrè dans la zone forestière du Togo, d’analyser sa distribution, d’endocumenter les valeurs socioculturelles, économiques, alimentaires et les pratiquespaysannes de gestion. Pour ce faire des enquêtes ethnobotaniques semi-structurées àl’échelle individuelle et celles de focus groupes ont été conduites dans 34 localitésauprès des producteurs de D. praehensilis et complétées par des observations deterrains. Les données recueillies ont été analysées par la statistique descriptive et lesrésultats présentés sous forme de tableaux et de figures. Selon la couleur du tubercule,les producteurs distinguent quatre types de bayèrè cultivés à savoir le bayèrè « blanc »,le bayèrè « noir », le bayèrè « jaune » et le bayèrè « rouge ». Ces bayèrè sont obtenuspar transplantation et mise en culture d’individus sauvages dans les agroforêts ou dansles jardins de case ou leur préservation lors de l’implantation des agroforêts. Le bayèrèblanc est présent chez tous les producteurs enquêtés (100%) alors que les trois autressont signalés chez moins de 50% des enquêtés. 45% des unités de production de bayèrèsont des jardins de case et 55% des agroforêts. L’héritage (70%), le don (28%) etl’achat (1,2%) des semences assurent le maintien, la transmission et la diffusion desbayèrè et le bouturage la conservation de leur pureté. Les qualités culinaires (100%), laproductivité élevée (100%), la bonne régénération (65%) sont les plus déterminantsdans le maintien des bayèrè. La faible valeur commerciale (34%), la récolte difficile(25%), le manque de semenceaux (23%), l’inadaptabilité aux zones sèches (25%), lerecul de la forêt (24%), la perte des valeurs culturelles (20%), la scolarisation desjeunes (21%) sont les principales contraintes à la production des bayèrè et contribuent àla perte de leur diversité. Cette espèce négligée fait partie du patrimoine économique,biologique, sociale, culturelle locale et dispose d’une potentialité non négligeable luipermettant de jouer un rôle important dans le maintien des moyens de subsistance, lebien-être humain et l'amélioration de la santé.Mots clés: Igname, bayèrè, Dioscorea praehensilis, agrodiversité, gestion, valeurs,contraintes, conservation, sud- ouest Tog

    Regeneration naturelle d’un fruitier spontane : Lannea microcarpa Engl. et K. Krause au nord du Togo

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    Lannea microcarpa est un fruitier spontané des savanes du Nord-Togo. Sa population en déclin, est pauvre en individus juvéniles. La présente étude a été conduite afin d’analyser le potentiel de régénération de l’espèce dans les unités géomorphologiques de la région. Soixante (60) placeaux de 5000 m2 relevant d’un inventaire ponctuel ont été installés dans les peuplements de l’espèce dans les plaines, sur les plateaux et les collines rocheuses. Les données collectées ont concerné les hauteurs de tous les individus. Les plaines seules, ayant présenté des cohortes de semis, 10 placeaux permanents y ont été retenus pour le suivi de la régénération. Les plaines ont présenté une abondance significative plus élevée de nouveaux semis (p = 0,008) par rapport aux plateaux et collines.  Cependant, les taux de juvéniles devant être recrutés dans la population adulte ne diffèrent pas pour ces trois situations topographiques (p = 0,112). Cela s’explique par le fait que les jeunes plants ne durent que le temps de la saison pluvieuse. Les rejets de tubercules et les rejets à partir des souches de tiges brulées ou desséchées permettent la survie et le maintien de la régénération. La sensibilisation de la population pour la pratique de la régénération assistée permettrait d’accroître son potentiel de régénération.Mots clés : Fruitier spontané, régénération, stade de hauteur, dynamique, Togo

    Que sont devenues les plantes autrefois consommées par les divers groupes ethnoculturels du Togo?

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    L'alimentation végétale chez l'homme a subi beaucoup de mutations dues essentiellement à l'adoption de régimes alimentaires dits évolués dans lesquels les ressources végétales locales rustiques occupent de moins en moins de place. Une étude ethnobotanique sur les plantes alimentaires mineures ou menacées de disparition a été menée entre 2003 et 2006 dans 280 localités distribuées sur toute l'étendue du territoire togolais en tenant compte des 5 zones écologiques et des différents groupes ethnoculturels. Cent trente deux espèces alimentaires mineures ou menacées de disparition ont été recensées. Elles sont classées en 85 espèces spontanées (64 %) et 47 espèces cultivées (36 %). Quarante-quatre espèces de plantes ont été signalées comme menacées de disparition au niveau de tous les groupes ethnoculturels du pays. Tandis que la menace de disparition ne pèse sur d'autres qu'au niveau régional, voire local. Suivant la réduction de la zone d'occurrence et / ou de leurs implications l'alimentation des populations, 6 plantes sont considérées comme très menacées, 19 comme assez menacées, 86 comme menacées et 129 comme peu menacées. Le nombre de plantes alimentaires menacées de disparition a varié de 2 à 40, suivant les localités et de 10 à 50 chez la plupart des ethnies.Nowadays, traditional plants are less used for food by human because of more sophisticated eating habits. An ethno botanical study was carried out on both minor and food plants threatened for extinction in 280 localities in Togo throughout the 5 ecological zones and socio-ethnic groups. The study revealed 132 species of minor or threatened food plants. They were distinguished in 85 spontaneous species (64 %) and 141 varieties belonging to 47 cultivated ones (36 %). Twenty-fourth cultivated species have only one variety, while 23 other species have 2 to 18. Forty-four plants species are considered as threatened throughout the whole country. According to the reduction in areas of occurrence or in the usage, 6, 19, 86 and 129 plant species were considered as very, somewhat and less threatened, respectively. The number of threatened food plants varied from 2 to 40, according to localities and from 10 to 50 local varieties and species at the majority of the ethnic groups, except for the Éwe, Lamba, Nawdba, Ife and Moba groups, which numbered more than 50 plants.Keywords: Threatened food plants, ethnobotanic, ethnocultural groups, Tog

    La diversité génétique des bananiers plantains cultivés dans la zone Ouest de la Région des Plateaux au Togo

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    Le bananier représente l’une des cultures les plus importantes dans le monde. Au Togo, la culture de bananiers plantains se fait surtout dans la Région des Plateaux à l’Ouest dans de petites exploitations agricoles ; ce qui a entrainé une faible productivité. Cependant, les variétés de bananiers plantains cultivées ne sont pas bien connues. Un inventaire a été entrepris dans le but de dénombrer les variétés de bananiers plantains cultivés grâce à des paramètres agromorphologiques et aussi de montrer l’intérêt que suscite la valorisation de la culture de cette plante. Au terme de cette étude, cinq (5) variétés de bananiers plantains ont été recensées. La variété ‘Apim’ est la plus productive suivie de la variété ‘Abladzo’. Contrairement aux autres, la variété ‘Taévé’ produit 2 régimes par pied au lieu d’un régime. Le cycle végétatif des bananiers plantains varie de 11 à 15 mois sauf pour la variété ‘Apim’ qui est de 18 mois. Des études de propagation rapide doivent être envisagées pour la sélection des variétés hautement performantes et la production massive du plantain pour les populations locales.© 2013 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : Togo, bananier plantain, diversité génétique

     Varietal diversity and conservation of cultivated yam (Dioscorea cayenensis, Dioscorea rotundata and Dioscorea alata) in Kara region (Togo)

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    L’igname est une culture stratégique au Togo. L’inventaire des variétés cultivées dans différents agro-éco-systèmes traditionnels permettent la sauvegarde et de ce patrimoine génétique ainsi que son utilisation dans des programmes de sélection. Des enquêtes ethno-botaniques ont été conduites dans 30 localités de la région de la Kara a permis de recenser 134 variétés: 122 de D. cayenensis-D. rotundata (57% précoces et 43 % tardives) et 12 de D. alata. La richesse variétale par localité varie de 7 à 30 variétés avec une moyenne de 19 ± 6 et une prédominance de D. cayenensis-D. rotundata. Dans 22% des localités, la diversité variétale a augmenté du fait des introductions (19 %) du Bénin (52 %), du Ghana (40 %) et du Nigeria (8 %). Les acquisitions variétales se font par achat (72 %), héritage (65 %), échange (45 %) et don (35 %). L’adoption d’une variété est déterminée par des critères agronomiques, commerciaux, technologiques, socio-culturels. Dans 78 % des localités, il y a une réduction de la diversité variétale du fait des pressions économiques, technologiques et sociales. 82 % des variétés sont faiblement distribuées et nécessitent une action urgente de conservation au champ. Cette conservation peut se faire dans 9 localités qui abritent 80 % de la richesse variétale totale. Mots clés: Ignames, perte de variétés, érosion génétique, conservation, Togo.  Yam is a strategic crop in Togo. Inventory and evaluation of cultivated varieties in different traditional agroeco-systems allows safeguard of this genetic heritage and its use in breeding programs. As welle ethnobotanical surveys were conducted in 30 localities of Kara region. The inventory allowed the recording 134 yam varieties distributed as follow 122 of D. cayenensis D. rotundata complex (57 % early varieties and 43 % late varieties) and 12 varieties of the type D. alata. The varietal richness by site varies betewen 7 and 30 with a predominance of D. cayenensis-D. rotundata. Varietal diversity has increased in 22 % of villages because of varietal introductions representing 19.2 % of the varieties. They come mainly from Bénin (52 %), Ghana (40 %) and Nigeria (8 %). The exchange (45 %), inheritance (65 %), the gift (72.5 %) and the purchase (35 %) are the varieties acquisition modes. In contrast to 78% of the localities there is a reduction of varietal diversity. Ten main factors mainly agronomic and social are the cause of the reduction. 83 % of the varieties are sparsely distributed and require urgent action on farm conservation because they are endangering. The storage may be done in 9 over the 30 localities that has about 80% of the varietal diversity.  Keywords: Yam, varieties loss, genetic erosion, conservation, Togo

    Rationale, study design, and analysis plan of the Alveolar Recruitment for ARDS Trial (ART): study protocol for a randomized controlled trial

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    BACKGROUND: Acute respiratory distress syndrome (ARDS) is associated with high in-hospital mortality. Alveolar recruitment followed by ventilation at optimal titrated PEEP may reduce ventilator-induced lung injury and improve oxygenation in patients with ARDS, but the effects on mortality and other clinical outcomes remain unknown. This article reports the rationale, study design, and analysis plan of the Alveolar Recruitment for ARDS Trial (ART). METHODS/DESIGN: ART is a pragmatic, multicenter, randomized (concealed), controlled trial, which aims to determine if maximum stepwise alveolar recruitment associated with PEEP titration is able to increase 28-day survival in patients with ARDS compared to conventional treatment (ARDSNet strategy). We will enroll adult patients with ARDS of less than 72 h duration. The intervention group will receive an alveolar recruitment maneuver, with stepwise increases of PEEP achieving 45 cmH2O and peak pressure of 60 cmH2O, followed by ventilation with optimal PEEP titrated according to the static compliance of the respiratory system. In the control group, mechanical ventilation will follow a conventional protocol (ARDSNet). In both groups, we will use controlled volume mode with low tidal volumes (4 to 6 mL/kg of predicted body weight) and targeting plateau pressure 6430 cmH2O. The primary outcome is 28-day survival, and the secondary outcomes are: length of ICU stay; length of hospital stay; pneumothorax requiring chest tube during first 7 days; barotrauma during first 7 days; mechanical ventilation-free days from days 1 to 28; ICU, in-hospital, and 6-month survival. ART is an event-guided trial planned to last until 520 events (deaths within 28 days) are observed. These events allow detection of a hazard ratio of 0.75, with 90% power and two-tailed type I error of 5%. All analysis will follow the intention-to-treat principle. DISCUSSION: If the ART strategy with maximum recruitment and PEEP titration improves 28-day survival, this will represent a notable advance to the care of ARDS patients. Conversely, if the ART strategy is similar or inferior to the current evidence-based strategy (ARDSNet), this should also change current practice as many institutions routinely employ recruitment maneuvers and set PEEP levels according to some titration metho
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