29 research outputs found

    Yves-Claude Lequin et Pierre Lamard (dir.), ÉlĂ©ments de dĂ©mocratie technique

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    La dĂ©mocratie technique, notion-modĂšle qui a eu une carriĂšre brillante Ă  partir des annĂ©es 1990, a souvent Ă©tĂ© discutĂ©e, tant sur le plan thĂ©orique que pratique, Ă  l’aune des technologies controversĂ©es et des problĂšmes de gouvernance qu’elles soulĂšvent. Elle a en quelque sorte Ă©tĂ© saisie dans le vif, en vue d’innover un mode de gouvernement opĂ©rationnel pour les secteurs techno-industriels Ă©mergents ou les produits technoscientifiques contestĂ©s. ÉlĂ©ments de dĂ©mocratie technique, coordonnĂ© par..

    Sciences, sociétés, pouvoirs : approches historiques

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    Jean-Paul GaudilliĂšre, Dominique Pestre, directeurs d’étudesSoraya Boudia, professeur Ă  l’UniversitĂ© Strasbourg I/Louis-PasteurAmy Dahan, directrice de recherche au CNRSNathalie Jas, maĂźtre de confĂ©rences Ă  l’UniversitĂ© Paris-SudSezin Topçu, chargĂ©e de recherche au CNRS Le gouvernement de et par les technosciences, 1945-2011 Ce sĂ©minaire s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche qui vise Ă  penser et dĂ©crire la maniĂšre dont sont rĂ©gulĂ©s et gouvernĂ©s aujourd’hui, dans le cadre Ă  la fois ..

    Savoirs et ignorances disputĂ©s des mĂ©dicaments ‘dĂ©tournĂ©s’ en gynĂ©cologie-obstĂ©trique

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    Cet article porte sur les critiques et controverses qui Ă©clatent en France au dĂ©but de la dĂ©cennie 2010 autour du misoprostol/Cytotec, une prostaglandine synthĂ©tique qui n’a jamais eu d’autorisation de mise sur le marchĂ© (AMM) pour ses nombreux usages en gynĂ©cologie-obstĂ©trique. J’analyse les maniĂšres dont le Cytotec est (dĂ©)construit par les usagĂšres/victimes, les praticien·ne·s et les expert·e·s en rĂ©gulation, en ce qui concerne ses bĂ©nĂ©fices/risques, sa dangerositĂ©/innocuitĂ©, sa lĂ©galitĂ©/illĂ©galitĂ©. Je focalise le regard en particulier sur les multiples rĂ©gimes de savoirs/ignorances auxquels s’attachent les diffĂ©rentes parties prenantes du dĂ©bat. Cet article vise ainsi Ă  contribuer Ă  l’analyse de la constitution des problĂšmes publics autour des mĂ©dicaments hors-AMM depuis un domaine – la santĂ© reproductive – qui permet de complexifier le regard en y intĂ©grant les questions de genre, en particulier celles relatives au corps des femmes et aux ignorances produites autour de celui-ci.This article focuses on the criticisms and controversies that emerged in France in early 2010s around misoprostol/Cytotec, a synthetic prostaglandin that has never had a marketing authorization for its many uses in gynecology-obstetrics. I analyze the ways in which Cytotec is (de)constructed by users/victims, ob-gyns and regulatory experts, with regard to its benefits/risks, its dangerousness/innocuousness, its legality/illegality. I focus in particular on the multiple regimes of knowledge/ignorance promoted by the different stakeholders of the debate. This article thus aims to contribute to the analysis of the constitution of public problems around off-label drugs in a field –reproductive health– in which the question of risk regulation can not be disconnected from gendered construction of medical knowledge and ignorance on women’s bodies.Este artĂ­culo se centra en las crĂ­ticas y controversias que surgieron en Francia a principios de la dĂ©cada de 2010 en torno al misoprostol/Cytotec, una prostaglandina sintĂ©tica que nunca ha tenido autorizaciĂłn de comercializaciĂłn para sus mĂșltiples usos en ginecologĂ­a-obstetricia. Analizo las formas en que Cytotec es (de)construido por los usuarios / vĂ­ctimas, gineco-obstetras y expertos reguladores, con respecto a sus beneficios / riesgos, su peligrosidad / inocuidad, su legalidad / ilegalidad. Me centro en particular en los mĂșltiples regĂ­menes de conocimiento/ignorancia promovidos por los diferentes actores del debate. Este artĂ­culo pretende asĂ­ contribuir al anĂĄlisis de la constituciĂłn de los problemas pĂșblicos en torno a los medicamentos off-label en un ĂĄmbito -la salud reproductiva- en el que la cuestiĂłn de la regulaciĂłn de los riesgos no puede desvincularse de la construcciĂłn sexista del saber mĂ©dico y de la ignorancia sobre el cuerpo de las mujeres

    Adopting an ‘unlearner’ technology? Knowledge battles over pharmaceutical pain relief in childbirth in post-1968 France

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    With a national rate of 82.4%, France is currently one of the world’s leading users of epidural analgesia (EA), which is promoted not just as a pain reliever but also as a technology that makes childbirth safer. Drawing on analytical tools from science and technology studies, reproductive studies and ignorance studies, I will show how this obstetric drug came to be widely used after significant knowledge/ignorance battles had been fought during heated public and medical controversy in the 1970s. Different visions of the ‘knowns’, the ‘unknowns’ and ‘know-how’ came into conflict in this context, supported by a series of moral, political and feminist justifications that were often at odds with one another. While the defenders of natural birth clashed with feminists, created ambiguities around conceptions of the maternal body, and struggled to produce large-scale clinical knowledge on the risks of EA, the defenders of EA put forward technological promises and biomedical modernization as a means to outstrip the knowledge wars. In the aftermath of this epistemic battle, EA was to gradually become an ‘unlearner’ technology; that is, a modern tool that radically silenced the maternal body and led to denial, disregard or unawareness of a whole range of shared and alternative knowledges and ‘know-how’ relating to female physiology and the birth process that are free of pharmaceutical products and medical interventions

    NĂŒkleer Enerji: Deve KuƟu Yöntemine Öncelik Veriyoruz

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    İnsanlarin, her seye ragmen gerçekleri inkar etmek maksadiyla kafalarini kuma gömebilme yetisine hayranim

    Dossier Engagement public des chercheurs. Nucléaire : de l'engagement "savant" aux contre-expertises associatives

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    Jusqu'au milieu des années 1970, l'expertise nucléaire en France est réservée à un cercle réduit d'experts étatiques. La mobilisation, en 1975, de milliers de chercheurs contre le programme électronucléaire fait émerger dans le monde de la recherche la premiÚre mise en cause massive du nucléaire civil et de sa gestion. Celle-ci se place au centre de deux basculements majeurs dans les mobilisations face au risque nucléaire des années 1950 aux années 1990. On assiste d'abord au passage de l'engagement des « savants » contre la bombe, dans la période de l'aprÚs-guerre, à l'engagement des « scientifiques critiques », dans la période post-Mai 68. On repÚre ensuite la montée, aprÚs l'accident de Tchernobyl, des mobilisations associatives de contre-expertise dans la gestion du risque nucléaire. Nous analyserons le rÎle central que joue le milieu des physiciens dans ces transformations dans les rapports entre scientifiques, science, expertise et société au cours des derniÚres décennies

    Les physiciens dans le mouvement antinucléaire : entre science, expertise et politique

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    Cet article analyse la mobilisation d’une partie du milieu physicien contre le programme Ă©lectronuclĂ©aire français lancĂ© en mars 1974. Centrant l’enquĂȘte sur l’Appel des 400, la pĂ©tition de masse des scientifiques opposĂ©s au programme nuclĂ©aire et sur le Groupement des Scientifiques pour l’Information sur l’Énergie NuclĂ©aire (GSIEN), groupement crĂ©Ă© par des physiciens Ă  l’origine de cette mobilisation, il analyse les conditions de l’émergence de la critique du nuclĂ©aire civil Ă  l’intĂ©rieur du monde de la physique. Il rend compte des apports ainsi que des limites de la critique scientifique dans l’orientation des dĂ©cisions techno-politiques. L’auteur soutient que la mobilisation puis la dĂ©mobilisation rapide du milieu physicien est due, entre autres, Ă  la difficultĂ© Ă  laquelle ce milieu est confrontĂ© dans l’articulation de l’activitĂ© scientifique et de l’action politique. Cette contribution propose aussi de revisiter la notion de « lĂ©gitimité », perçue en gĂ©nĂ©ral comme une catĂ©gorie chĂšre Ă  la science, dans un contexte oĂč une division forte entre science et expertise s’impose

    Gabrielle Hecht, Le Rayonnement de la France. Énergie nuclĂ©aire et identitĂ© nationale aprĂšs la Seconde Guerre mondialeGabrielle Hecht, Uranium africain, une histoire globale

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    La prĂ©sente note de lecture porte sur deux ouvrages initialement parus en anglais (États-Unis), et traduits en français par GueniĂšvre Callon pour le premier, par Charlotte Nordmann pour le second. Voici les rĂ©fĂ©rences des Ă©ditions originales : Hecht, G., The Radiance of France. Nuclear Power and National Identity after World War II, The MIT Press, Cambridge, 1998. Hecht, G., Being Nuclear. Africans and the Global Uranium Trade, The MIT Press, Cambridge, 2012. La gloire (voire la sacralisation..

    NĂŒkleer Enerji: Deve KuƟu Yöntemine Öncelik Veriyoruz

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    İnsanlarin, her seye ragmen gerçekleri inkar etmek maksadiyla kafalarini kuma gömebilme yetisine hayranim

    Les physiciens dans le mouvement antinucléaire : entre science, expertise et politique

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    Cet article analyse la mobilisation d’une partie du milieu physicien contre le programme Ă©lectronuclĂ©aire français lancĂ© en mars 1974. Centrant l’enquĂȘte sur l’Appel des 400, la pĂ©tition de masse des scientifiques opposĂ©s au programme nuclĂ©aire et sur le Groupement des Scientifiques pour l’Information sur l’Énergie NuclĂ©aire (GSIEN), groupement crĂ©Ă© par des physiciens Ă  l’origine de cette mobilisation, il analyse les conditions de l’émergence de la critique du nuclĂ©aire civil Ă  l’intĂ©rieur du monde de la physique. Il rend compte des apports ainsi que des limites de la critique scientifique dans l’orientation des dĂ©cisions techno-politiques. L’auteur soutient que la mobilisation puis la dĂ©mobilisation rapide du milieu physicien est due, entre autres, Ă  la difficultĂ© Ă  laquelle ce milieu est confrontĂ© dans l’articulation de l’activitĂ© scientifique et de l’action politique. Cette contribution propose aussi de revisiter la notion de « lĂ©gitimité », perçue en gĂ©nĂ©ral comme une catĂ©gorie chĂšre Ă  la science, dans un contexte oĂč une division forte entre science et expertise s’impose
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