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    Sustaining Forest Plantations for the United Nations’ 2030 Agenda for Sustainable Development

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    Located in the hearth of Africa, the Congo basin is the world’s second largest rainforest ecosystem, spanning over nine countries including the Republic of the Congo. Nature-based solutions, i.e., afforestation, reforestation or agroforestry supplying wood energy, halting food insecurity, restoring land desertification and fostering mitigation and adaptation to climate warming, have been increasingly used in the past decades. Within this framework, Congolese coastal plains have been afforested using fast growing trees since the early 1950s. Due to the low forest productivity and soil fertility, sustainable management of these forest ecosystems (trees, soils and environment) have been performed. Improved germplasms, increased stand wood biomass and healthier soils have the potential to enhance wood and fuel wood energy supply, mitigation and adaptation to climate change, food security, restoration of land and ecosystem biodiversity. This meets ten out of the seventeen sustainable development goals (SDG #), specifically goals related to alleviating poverty (1) and hunger (2), improving health (3), education (4), sanitation and access to clean water (6). Other goals include providing affordable clean energy (7), sustainable production and consumption (12), action on climate change (13), life on land (15), and partnerships for goals (17). Nature-based solutions help to face important societal challenges meeting more than half of SDGs of the United Nations

    ETUDE « 4 POUR 1 000 » OUTRE-MER: Stocker du carbone dans les sols agricoles et forestiers ultramarins - Etat des connaissances et leviers d’actions dans les départements et régions d’Outre-mer

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    Coordonnée par le Cirad en partenariat avec INRAE et l’IRD, l’étude « 4 pour 1000 » Outre-mer dresse un bilaninédit des stocks de carbone du sol des territoires ultramarins. Les auteurs formulent des recommandationsopérationnelles et de recherche pour préserver ces stocks élevés et répondre aux grands enjeux actuels del’agriculture face au changement climatique au niveau national et territorial.Si le potentiel des sols métropolitains a fait l’objet d’une évaluation en 2019, celui des territoires ultramarins étaitjusqu’ici méconnu. Dans le cadre de la présente étude, les auteurs dressent pour la première fois un état deslieux des connaissances pour la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion, Mayotte, Saint-Martinet Saint-Barthélémy. Deux constats majeurs sont dressés.En matière de stocks de carbone dans les sols, les territoires ultramarins jouent un rôle important malgré leurfaible superficie (15 % de celle de l’hexagone) : ils équivalent à environ 20 % des stocks de carbone du sol demétropole. Cela s’explique essentiellement par la minéralogie originale de ces sols développés sur roches volcaniques, mais également l’impact de leurs usages (forêt, prairie, canne à sucre …).Autre constat : les données existantes sur le carbone du sol dans ces territoires sont incomplètes. Les sols de laGuadeloupe, de la Martinique, de Guyane et de La Réunion sont documentés de façon conséquente maisparcellaire. En revanche, aucune information n’existe encore pour Mayotte, Saint-Barthélémy et Saint-Martin.En outre, du fait de l’importance de la forêt guyanaise (équivalant à 46 % de la superficie forestière métropolitaine),le carbone stocké dans la biomasse aérienne a spécifiquement été étudié dans le cadre de cette étude.Il en ressort qu’il équivaut à 120 % du carbone aérien des forêts métropolitaines.Les auteurs formulent une série de recommandations.PREMIÈREMENT, il faut préserver les stocks élevés de carbone du sol et de la biomasse aérienne dans les territoires ultramarins et en limiter leur diminution :• Intégrer dans la Politique Agricole Commune la rémunération des services écosystémiques associés auxpratiques agricoles et forestières préservant les stocks des sols ;• Lutter contre la spéculation et la rétention de foncier agricole ;• Promouvoir les pratiques agroécologiques grâce à des mesures incitatives et à la communication ;• Faciliter l’accès aux moyens nécessaires à la mise en oeuvre des bonnes pratiques : investissement, Coopérative d’utilisation de matériel agricole et formations ;• Transposer le Label « bas-carbone » pour contribuer à l’adoption de pratiques stockant du carbone parune incitation économique. DEUXIÈMEMENT, des actions de recherche doivent être menées pour mettre en oeuvre efficacement les recommandations précédentes :• Accroître les connaissances des stocks de carbone du sol dans ces territoires pour mesurer les retombéesdes politiques publiques ;• Adapter les méthodes de quantification des capacités de stockage du carbone dans les sols pour transposerle Label « bas-carbone » ;• Accentuer les travaux sur la dimension sociale pour favoriser les innovations et l’adoption de bonnespratiques ;• Développer des approches co-construites d’évaluation de scénarios agroécologiques à l’échelle dechaque territoire ultramarin ;• Créer davantage de lien entre science et politique et mieux intégrer les territoires d’Outre-mer dans lesengagements français et européen en matière de lutte contre le changement climatique
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