14 research outputs found

    Introduction:Whose civility?

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    Transforming Oneself, Transforming Society?: Tamils, Tigers, and Militancy in Sri Lanka

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    Dr. Sharika Thiranagama (Sakurako and William Fisher Family Faculty Scholar in the School of Humanities and Sciences and assistant professor of anthropology at Stanford University) discusses how Tamil and Muslim identities are shaped and re-shaped through conflict and its aftermath. Thiranagama addresses what the shaping of identity reveals about how people engage with fundamental questions of who they are while simultaneously reconciling themselves with notions of who they\u27ve been. This lecture is the 15th annual anthropology lecture at Linfield College. The annual anthropology lecture showcases diverse perspectives from all four subfields of anthropology

    Muslims and ethnic identity in Sri Lanka

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    Sri Lankan Muslims are the second largest Tamil-speaking ethnic minority in Sri Lanka, comprising approximately 8 % of the population. They are also the second largest resident ethnic group in the Tamil-speaking and formerly disputed regions of the North and East, the warzone for the 25-year-old civil war which ended abruptly and bloodily in 2009. Sri Lankan Muslim lives have been inextricably caught up in the civil war, even as their perspectives and location within the larger issues surrounding ethnic conflict, war, and reconciliation, have been politically and academically neglected. The essay discusses: 1) the historical specificity of Sri Lankan Muslim identity to show how and why Sri Lankan Muslims consider themselves an ethnic minority and why these claims are significant; 2) the contemporary neglect of Sri Lankan Muslims within accounts of the ethnic conflict and civil war, because of a rigidity of representation of the conflict and who are considered to be victims and subjects of the conflict within a separatist war waged around ethnic homelands; 3) the new contemporary contours of social experience and identifications as Muslim which are increasingly more compelling for understanding what is at stake for Muslim communities.Les musulmans sri-lankais sont la seconde minorité tamoulophone la plus importante à Sri Lanka, représentant environ 8 % de la population. Ils sont aussi le second groupe ethnique d’habitants permanents des régions de langue tamoule du Nord et de l’Est, autrefois objet de litige, zone de combat durant 25 années de guerre civile achevée abruptement et dans le sang en 2009. Des vies musulmanes sri-lankaises ont été inextricablement entraînées dans la guerre civile, tandis que leurs perspectives et leur situation au sein des plus grandes questions entourant le conflit ethnique, la guerre, et la réconciliation, ont été politiquement et académiquement négligées. Cette étude examine premièrement la spécificité historique de l’identité des musulmans sri-lankais pour montrer comment et pourquoi ces derniers se considèrent comme une minorité ethnique et pour quelle raison leurs revendications sont importantes. Deuxièmement, l’article interroge la négligence contemporaine à l’égard des musulmans sri-lankais dans les études sur le conflit ethnique et la guerre civile, à cause de la représentation rigide qui en est donnée, les rendant victimes et sujets d’une guerre séparatiste menée autour de patries ethniques. Troisièmement, cette recherche se concentre sur les nouveaux contours de l’expérience sociale contemporaine et les identifications en tant que musulmans de plus en plus convaincantes pour comprendre ce qui est en jeu pour ces communautés

    A new morning?

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    Politique et religions en Asie du Sud

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    L’Asie du Sud – l’Inde en tête – a réinventé le sécularisme, en l’adaptant à l’immense diversité religieuse de la région. Mais les dernières décennies ont vu cette réinvention subir, dans chaque pays, de sérieux coups de boutoir – indépendamment de la religion dominante (hindouisme, islam ou bouddhisme) et des régimes politiques (démocratiques ou autoritaires). C’est ce processus que ce volume entend analyser à travers l’étude des dynamiques à l’œuvre dans chacun des pays concernés, de l’Inde à l’Afghanistan, en passant par le Pakistan, le Bangladesh, Sri Lanka et le Népal. Partout, la tendance est à une identification de l’Etat à la religion majoritaire qui, certes, varie beaucoup selon les pays. Les minorités religieuses sont naturellement les premières à ressentir l’influence de ce déclin du sécularisme ; là encore, certaines convergences apparaissent, se lisant en tout premier lieu dans la morphologie de la violence. Mais si le constat de cette évolution fait l’objet d’un consensus, sa nature et son ampleur restent largement débattues, comme le montrent les différentes tonalités des contributions ici réunies. Au-delà du sécularisme, ce numéro s’attache aussi à déconstruire le couple religion-politique à travers des études de cas où le lien de causalité est loin d’être systématique, même lorsqu’il est attendu, et où la relation entre les champs connaît des transformations inédites
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