40 research outputs found

    Sustaining Management Commitment to Workplace Health Programs:. The Case of Participatory Ergonomics

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    This article investigates management commitment to workplace health and safety through an analysis of the implementation of participatory ergonomic (PE) interventions in three worksites. The PE programs were established to address the burden of work-related musculoskeletal disorders. Drawing upon interview and observational data, the analysis examines the evolution of managerial support for PE programs over time and in the context of pressures internal and external to the worksites. Ergonomic Change Teams in all three sites experienced problems establishing authority to act as change agents and in accessing employee time to carry out their activities. Resolution of these problems was heavily contingent on the commitment of senior management, and the efforts of individual management personnel to intervene in support of the PE program. Our findings highlight that “management” is not a monolithic entity and managerial structures are often marked by divisions in priorities, including health and safety.Les travaux sur la santĂ© et la sĂ©curitĂ© dans les Ă©tablissements mettent l’accent sur l’importance de l’implication de la direction. Une approche en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail qui devient de plus en plus acceptĂ©e est l’ergonomie participative (EP), qui cherche Ă  rĂ©duire l’exposition des travailleurs Ă  des troubles musculosquelettiques. Les dĂ©bats en ergonomie participative font de façon constante ressortir l’importance d’un engagement de la part de la direction (Haims et Carayon, 1998).Des travaux ont rassemblĂ© les Ă©lĂ©ments d’un cas convaincant au sujet de l’appui de la direction pour rĂ©ussir des interventions en santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail, mais on connaĂźt peu d’analyses du processus qui conduit Ă  l’engagement de la direction et Ă  son maintien. Le fait de se demander ce qu’est la nature des relations entre des influences d’ordre structurel, tels que les impĂ©ratifs de la production, et les activitĂ©s de la direction peuvent amĂ©liorer notre comprĂ©hension du support de la direction.Cet essai analyse l’engagement de la direction en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail par le biais d’une Ă©valuation de la mise en oeuvre d’un programme d’ergonomie participative dans trois Ă©tablissements : un constructeur automobile, un fabricant de meubles et un service de messagerie. Les interventions dĂ©butĂšrent avec la formation d’une Ă©quipe de facilitateurs en ergonomie participative dans chaque Ă©tablissement, qui regroupait des travailleurs horaires, des reprĂ©sentants de la direction et un facilitateur en ergonomie, ce dernier Ă©tant un membre de l’équipe de recherche universitaire. L’analyse se centre sur l’évolution de l’appui de la direction au programme d’ergonomie participative sur une pĂ©riode de temps, comme il se dĂ©ploie dans un contexte de pressions Ă  l’emplacement du travail, tant Ă  l’interne qu’à l’externe, surtout celles liĂ©es Ă  la production.Les interventions sont Ă©valuĂ©es Ă  l’aide d’une approche cas multiple et les donnĂ©es des Ă©tudes de cas sont tirĂ©es des entrevues effectuĂ©es sur le terrain et des notes prises. Dans chaque emplacement, les notes venant du terrain furent enregistrĂ©es sur les lieux du travail et au cours des rencontres de l’équipe. Les notes prises sur le terrain fournissaient un compte-rendu des activitĂ©s sur le site et les reconstructions d’échanges informels entre les chercheurs sur le terrain et diffĂ©rents membres du personnel, incluant des travailleurs horaires, des cadres intermĂ©diaires et supĂ©rieurs. Dans chaque emplacement, des entrevues ont Ă©tĂ© conduites avec environ une vingtaine de personnes, incluant des membres de l’équipe d’intervention, Ă©galement de la direction supĂ©rieure locale et des travailleurs diffĂ©rents de ceux membres de l’équipe d’intervention.Les notes prises sur le terrain et les entrevues transcrites furent traitĂ©es Ă  l’aide d’un logiciel d’analyse de type qualitatif. Pour chaque ensemble de donnĂ©es, un schĂ©ma de codification prĂ©liminaire a Ă©tĂ© mis au point et par la suite rĂ©visĂ© en ne retenant que les lectures multiples du matĂ©riel recueilli. Les sections basĂ©es sur les codes ont Ă©tĂ© retirĂ©es et ensuite Ă©valuĂ©es pour procĂ©der Ă  l’analyse.L’analyse est ancrĂ©e dans une perspective de processus politique en matiĂšre de changement technologique et organisationnel (McLoughlin et Badham, 2005; Thomas, 1994). Cette approche fournit une façon d’envisager l’évolution dans le temps des programmes organisationnels, une maniĂšre qui se prĂ©occupe des dimensions structurelles et interactionnelles de la vie en sociĂ©tĂ©. Dans l’analyse qui suit de l’évolution des programmes d’ergonomie participative, cette perspective est retenue en vue d’évaluer comment ces programmes se dĂ©roulent dans un contexte marquĂ© au coin des activitĂ©s et des intĂ©rĂȘts divergents des acteurs, qui commandent des degrĂ©s divers d’autoritĂ©, dans un milieu caractĂ©risĂ© par des forces internes telles que des pressions venant de la production et par des forces externes.Cette vision considĂšre les formations sociales comme des programmes organisationnels tels qu’ils sont façonnĂ©s par les actions de ceux de l’intĂ©rieur aussi bien par l’effet des contextes organisationnels et sociaux plus larges. La perspective d’un processus politique conçoit Ă©galement l’évolution des programmes organisationnels comme un ensemble de dĂ©cisions prises par des groupes divers dans le temps, et non simplement comme une dĂ©cision de retenir un programme en particulier. De plus, divers groupes au sein d’une organisation ont des intĂ©rĂȘts divergents et une autoritĂ© pour actualiser ces intĂ©rĂȘts, qui en retour exercent une influence sur la mise en oeuvre. L’approche du processus politique met Ă©galement l’accent sur l’importance des conditions internes et externes aux lieux de travail, ce qui complique et parfois mĂȘme empĂȘche l’exercice chez les individus de leurs aptitudes Ă  donner une direction au dĂ©veloppement de programmes organisationnels.Nos conclusions indiquent que les Ă©quipes d’ergonomie dans les trois Ă©tablissements ont rencontrĂ© des problĂšmes d’attribution de l’autoritĂ© de procĂ©der Ă  titre d’agents de changement au sein du lieu de travail et des problĂšmes d’évaluation du temps des salariĂ©s Ă  rĂ©aliser leurs agendas. Ces problĂšmes Ă©taient intimement reliĂ©s : l’absence d’autoritĂ© entraĂźnait une inaptitude Ă  obtenir l’engagement du temps des salariĂ©s, dans certains cas le temps d’assister aux rencontres des Ă©quipes de changement et, dans d’autres, d’effectuer des changements de nature ergonomique. Dans tous ces exemples de problĂšmes rencontrĂ©s eu Ă©gard au temps, la direction ne rĂ©ussissait pas Ă  fournir le personnel que les Ă©quipes de changement nĂ©cessitaient. Pendant qu’un Ă©vĂšnement de nature locale affectait la façon dont le programme de caractĂšre ergonomique se dĂ©roulait dans chaque lieu de travail, des difficultĂ©s d’obtenir l’autoritĂ© et le temps de faire des changements ont entravĂ© le succĂšs des interventions dans les trois emplacements.Nos conclusions mettent en Ă©vidence le fait que la direction des Ă©tablissements ne forme pas un bloc monolithique et que les structures de direction sont souvent marquĂ©es par des divisions au plan des prioritĂ©s et des intĂ©rĂȘts. Dans tous les emplacements, la direction supĂ©rieure appuyait le lancement des interventions, mais c’était les cadres et les superviseurs qui gĂ©nĂ©ralement s’intĂ©ressaient aux enjeux pratiques inhĂ©rents au maintien de la bonne marche de la production une fois l’intervention en cheminement. Étant donnĂ© le caractĂšre des pressions qu’ils devaient supporter, le fait d’obtenir leur appui prĂ©sentait un dĂ©fi continu. De plus, au passage d’un emplacement Ă  l’autre, la direction supĂ©rieure diffĂ©rait quant au maintien de son engagement initial au cours du dĂ©roulement des programmes en ergonomie et plus particuliĂšrement, lorsqu’un programme rencontrait une certaine rĂ©sistance, elle apportait son renfort par une intervention efficace.Le problĂšme principal que rencontraient les interventions rĂ©sidait dans le fait que les programmes de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail se voyaient accorder une importance secondaire en Ă©tant subordonnĂ©s aux objectifs de la production. Un enjeu important ici Ă©tait la position retranchĂ©e de la direction eu Ă©gard Ă  la prĂ©vention des accidents d’ordre musculosquelettique. D’une maniĂšre plus particuliĂšre, des conflits se prĂ©sentaient quant aux ressources affectĂ©es Ă  la santĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ©, sur l’organisation et le rythme du travail, tenant compte de la prioritĂ© accordĂ©e au maintien ou Ă  l’accroissement de la productivitĂ© aux dĂ©pends d’un investissement dans les enjeux de sĂ©curitĂ© de nature ergonomique.En poursuivant un cadre de rĂ©fĂ©rence de l’ordre d’un processus politique, cet essai Ă©value la maniĂšre dont un programme organisationnel dans son Ă©volution s’éloigne de sa conception initiale et, Ă  l’intĂ©rieur de ce processus, la maniĂšre dont les positions de la direction en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ© deviennent volatiles et sensibles aux pressions, tant Ă  l’interne qu’à l’externe, dans un emplacement donnĂ©. Nos conclusions mettent en Ă©vidence l’obligation pour la direction, au moment de la conceptualisation d’un programme, de tenir compte de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© propre Ă  un niveau (direction supĂ©rieure et cadre moyen), de l’objet de la responsabilitĂ© (que ce soit la production, la santĂ© ou la sĂ©curitĂ© au travail) au sein mĂȘme d’une entreprise. De plus, des diffĂ©rences au sein des organisations quant Ă  l’accĂšs aux ressources et aux avantages acquis de la direction et des travailleurs ont un impact sur le dĂ©roulement d’un programme. Une implication importante qui en dĂ©coule est Ă  l’effet que des ententes d’appui Ă  une intervention au moment de son lancement ne peuvent ĂȘtre envisagĂ©es comme stables dans le temps.Este artĂ­culo investiga el compromiso de la gerencia respecto a la salud y seguridad ocupacional mediante un anĂĄlisis de la implementaciĂłn de las intervenciones de ergonomĂ­a participativa (EP) en tres centros de trabajo. Basado en entrevistas y datos de observaciĂłn, el anĂĄlisis investiga la evoluciĂłn del apoyo de la gerencia a los programas EP a travĂ©s del tiempo y en el contexto de presiones internas y externas al centro de trabajo. Los equipos de cambio ergonĂłmico en los tres lugares experimentaron problemas en cuanto a establecer la autoridad para actuar como agentes del cambio y en cuanto a la liberaciĂłn de tiempo de los empleados para llevar a cabo sus actividades. La resoluciĂłn de estos problemas dependiĂł en gran medida del compromiso de la alta gerencia y de los esfuerzos individuales del personal de gerencia para intervenir en ayuda a los programas EP. Nuestros resultados hacen resaltar que la gerencia no es una entidad monolĂ­tica y que las estructuras de gestiĂłn son frecuentemente marcadas por divisiones respecto a las prioridades, incluyendo la salud y la seguridad

    Managing Domestic Work and Careers: The Experiences of Women in Coaching

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    This article examines the careers of women coaches in Canada. Data are taken from interviews with 49 women. The analysis considers their experiences in light of features of the work and the occupational structure that condition women's mobility. The discussion emphasizes the connections between domestic and career concerns. A comparison of women with ambitions for mobility and those who were coaching at the highest levels of sport provides particular insight into the challenges for women of making a career in coaching.Dans l'article suivant, on examine la carriÚre des entraßneures au Canada. Les données sont puisées à des entrevues avec 49 femmes. L'analyse porte sur leurs expériences à la lumiÚre des caractéristiques de l'emploi et de la structure professionnelle dont la mobilité des femmes dépend. La discussion met l'accent sur les liens entre les préoccupations domestiques et professionnelles. Une comparaison entre des femmes ayant des ambitions de mobilité et des entraßneures travaillant dans les rangs les plus élÚves du sport donne un apercu particulier des défis que doivent relever les femmes qui font carriÚre dans le domaine de l'entraßnement sportif

    The Relative Role of Safety and Productivity in Canadian Ergonomists’ Professional Practices

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    Definitions of ergonomics reference its application to both productivity and well-being. Discussions in the ergonomics literature consider the correspondence between these goals in ergonomic practice and make the case for a robust conception that advances the twin agendas of safety and productivity, contrary to the dominant understanding that ergonomics is primarily concerned with safety. This article examines the professional practices as reported from a sample of 21 ergonomists from across Canada with a combined experience of 296 years. The analysis aims to understand the reported intersection of safety and productivity in the ergonomists’ work and the broader conditions that structure this negotiation. Results provide strong support for the view that ergonomics is primarily associated with safety. This is evident in the structural location of ergonomics within health and safety units of workplaces and in ergonomists’ reports that the main focus of their work is safety concerns. A minority of study participants indicated that they addressed productivity concerns in their work, either as secondary or primary outcomes of ergonomic applications. In either instance, efforts to highlight the contribution of ergonomics to production did not significantly disrupt the dominant safety-oriented perception of the field. Financial considerations were major determinants of whether recommendations were accepted and implemented. The argument for the more robust vision of ergonomics advanced within the profession reflects an effort to overcome the organizational divide between safety and productivity by stressing that, in effective ergonomics applications, safety and productivity are joined in the production process and ergonomists have a main role to play in advancing both agendas. The analysis provided here has identified significant challenges to the adoption of this position. An irony of the dominant understanding of ergonomics as oriented to safety is that this provides the main basis for its growing presence in workplaces but also limits its applications.Les dĂ©finitions de l’ergonomie renvoient Ă  des applications visant tant le bien-ĂȘtre des personnes que de la productivitĂ©. Les discussions dans la littĂ©rature en ergonomie font Ă©tat d’une correspondance entre ces objectifs dans la pratique et argumentent en faveur d’une solide conception qui met de l’avant Ă  la fois la sĂ©curitĂ© et la productivitĂ©, contrairement au point de vue dominant qui veut que l’ergonomie soit d’abord prĂ©occupĂ©e par la sĂ©curitĂ©.Cet article examine la pratique professionnelle telle que rĂ©vĂ©lĂ©e par un Ă©chantillon de 21 ergonomes Ă  travers le Canada totalisant une expĂ©rience professionnelle de 296 annĂ©es. L’analyse vise Ă  comprendre le lien entre sĂ©curitĂ© et productivitĂ© dans le travail de l’ergonome et les conditions plus large qui structurent cette mĂ©diation.Les rĂ©sultats dĂ©montrent que l’ergonomie est en premier lieu associĂ©e avec la sĂ©curitĂ©. Cela est Ă©vident au vue de la position structurelle de l’ergonomie au sein des services de santĂ© et sĂ©curitĂ© dans les milieux de travail et selon les ergonomes eux-mĂȘmes pour qui la sĂ©curitĂ© au travail demeure la principale prĂ©occupation. Une minoritĂ© de participants ont indiquĂ© s’intĂ©resser aux questions de productivitĂ© dans leur travail, comme rĂ©sultats recherchĂ©s principaux ou encore secondaires. MalgrĂ© cela, les efforts pour mettre en valeur la contribution de l’ergonomie Ă  l’amĂ©lioration de la production ne modifient pas de maniĂšre significative la perception dominante orientĂ©e vers la sĂ©curitĂ© comme champ d’intervention. En fait, les considĂ©rations financiĂšres se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre les dĂ©terminants les plus importants pour l’acceptation et l’implantation des recommandations des ergonomes dans leur pratique. L’argument en faveur de la vision dominante de l’ergonomie avancĂ©e dans la profession reflĂšte un certain effort pour dĂ©passer la division organisationnelle entre sĂ©curitĂ© et productivitĂ© en soutenant que, dans la pratique, sĂ©curitĂ© et productivitĂ© se retrouvent interreliĂ©es dans le processus de production et que les ergonomes ont un rĂŽle Ă  jouer dans l’avancement des deux Ă©lĂ©ments. La prĂ©sente analyse permet d’identifier les dĂ©fis qui se posent au soutien de cette position. L’ironie dans la position dominante des ergonomes orientĂ©s vers la sĂ©curitĂ© est qu’elle fournit la base principale pour sa prĂ©sence croissante dans les milieux de travail, tout en limitant ses possibilitĂ©s d’applications.Las definiciones de ergonomĂ­a refieren sus aplicaciones a la productividad y al bienestar. Las discusiones en la literatura ergonĂłmica consideran la correspondencia entre estos objetivos en la prĂĄctica ergonĂłmica y argumentan a favor de una concepciĂłn robusta basada en estrecha relaciĂłn de la seguridad y la productividad, en oposiciĂłn a la comprensiĂłn dominante de la ergonomĂ­a cuya principal preocupaciĂłn es la seguridad.Este artĂ­culo examina las prĂĄcticas profesionales tal que reportadas por una muestra de 21 ergĂłnomos de CanadĂĄ con una experiencia acumulada de 296 años. El anĂĄlisis busca comprender la intersecciĂłn reportada entre seguridad y productividad en el trabajo de los ergĂłnomos y las principales condiciones que estructuran esta negociaciĂłn.Los resultados aportan un fuerte apoyo a la idea que la ergonomĂ­a estarĂ­a principalmente asociada a la seguridad. Esto es evidente en la ubicaciĂłn estructural de la ergonomĂ­a dentro de las unidades de salud y seguridad ocupacional en los centros de trabajo y en los informes de ergonomĂ­a cuyo enfoque principal son los problemas de seguridad. Una minorĂ­a de los participantes indicaron que su trabajo se orienta hacia las preocupaciones de productividad, ya sea como resultado secundario o principal de las aplicaciones ergonĂłmicas. En ambos casos, los esfuerzos para destacar la contribuciĂłn de la ergonomĂ­a a la producciĂłn no alteran de manera significativa la percepciĂłn dominante del campo orientado hacia la seguridad. Las consideraciones financieras fueron los determinantes principales de la aceptaciĂłn o del rechazo de las recomendaciones y de su aplicaciĂłn.El argumento a favor de una visiĂłn mĂĄs robusta de la ergonomĂ­a, avanzado dentro de la profesiĂłn, refleja un esfuerzo por superar la divisiĂłn organizativa entre la seguridad y la productividad haciendo hincapiĂ© en que en las aplicaciones ergonĂłmicas, en la practica, la seguridad y la productividad se unen en el proceso de producciĂłn y que los ergĂłnomos tienen un rol principal en el avance de ambas agendas. El anĂĄlisis presentado aquĂ­ ha identificado retos significativos para la adopciĂłn de esta posiciĂłn. Una ironĂ­a de la comprensiĂłn dominante de la ergonomĂ­a como orientada a la seguridad es que Ă©sta es la base principal de su creciente presencia en los lugares de trabajo, pero al mismo tiempo ello limita sus aplicaciones

    The Relative Role of Safety and Productivity in Canadian Ergonomists’ Professional Practices

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    Definitions of ergonomics reference its application to both productivity and well-being. Discussions in the ergonomics literature consider the correspondence between these goals in ergonomic practice and make the case for a robust conception that advances the twin agendas of safety and productivity, contrary to the dominant understanding that ergonomics is primarily concerned with safety. This article examines the professional practices as reported from a sample of 21 ergonomists from across Canada with a combined experience of 296 years. The analysis aims to understand the reported intersection of safety and productivity in the ergonomists’ work and the broader conditions that structure this negotiation. Results provide strong support for the view that ergonomics is primarily associated with safety. This is evident in the structural location of ergonomics within health and safety units of workplaces and in ergonomists’ reports that the main focus of their work is safety concerns. A minority of study participants indicated that they addressed productivity concerns in their work, either as secondary or primary outcomes of ergonomic applications. In either instance, efforts to highlight the contribution of ergonomics to production did not significantly disrupt the dominant safety-oriented perception of the field. Financial considerations were major determinants of whether recommendations were accepted and implemented. The argument for the more robust vision of ergonomics advanced within the profession reflects an effort to overcome the organizational divide between safety and productivity by stressing that, in effective ergonomics applications, safety and productivity are joined in the production process and ergonomists have a main role to play in advancing both agendas. The analysis provided here has identified significant challenges to the adoption of this position. An irony of the dominant understanding of ergonomics as oriented to safety is that this provides the main basis for its growing presence in workplaces but also limits its applications.Les dĂ©finitions de l’ergonomie renvoient Ă  des applications visant tant le bien-ĂȘtre des personnes que de la productivitĂ©. Les discussions dans la littĂ©rature en ergonomie font Ă©tat d’une correspondance entre ces objectifs dans la pratique et argumentent en faveur d’une solide conception qui met de l’avant Ă  la fois la sĂ©curitĂ© et la productivitĂ©, contrairement au point de vue dominant qui veut que l’ergonomie soit d’abord prĂ©occupĂ©e par la sĂ©curitĂ©.Cet article examine la pratique professionnelle telle que rĂ©vĂ©lĂ©e par un Ă©chantillon de 21 ergonomes Ă  travers le Canada totalisant une expĂ©rience professionnelle de 296 annĂ©es. L’analyse vise Ă  comprendre le lien entre sĂ©curitĂ© et productivitĂ© dans le travail de l’ergonome et les conditions plus large qui structurent cette mĂ©diation.Les rĂ©sultats dĂ©montrent que l’ergonomie est en premier lieu associĂ©e avec la sĂ©curitĂ©. Cela est Ă©vident au vue de la position structurelle de l’ergonomie au sein des services de santĂ© et sĂ©curitĂ© dans les milieux de travail et selon les ergonomes eux-mĂȘmes pour qui la sĂ©curitĂ© au travail demeure la principale prĂ©occupation. Une minoritĂ© de participants ont indiquĂ© s’intĂ©resser aux questions de productivitĂ© dans leur travail, comme rĂ©sultats recherchĂ©s principaux ou encore secondaires. MalgrĂ© cela, les efforts pour mettre en valeur la contribution de l’ergonomie Ă  l’amĂ©lioration de la production ne modifient pas de maniĂšre significative la perception dominante orientĂ©e vers la sĂ©curitĂ© comme champ d’intervention. En fait, les considĂ©rations financiĂšres se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre les dĂ©terminants les plus importants pour l’acceptation et l’implantation des recommandations des ergonomes dans leur pratique. L’argument en faveur de la vision dominante de l’ergonomie avancĂ©e dans la profession reflĂšte un certain effort pour dĂ©passer la division organisationnelle entre sĂ©curitĂ© et productivitĂ© en soutenant que, dans la pratique, sĂ©curitĂ© et productivitĂ© se retrouvent interreliĂ©es dans le processus de production et que les ergonomes ont un rĂŽle Ă  jouer dans l’avancement des deux Ă©lĂ©ments. La prĂ©sente analyse permet d’identifier les dĂ©fis qui se posent au soutien de cette position. L’ironie dans la position dominante des ergonomes orientĂ©s vers la sĂ©curitĂ© est qu’elle fournit la base principale pour sa prĂ©sence croissante dans les milieux de travail, tout en limitant ses possibilitĂ©s d’applications.Las definiciones de ergonomĂ­a refieren sus aplicaciones a la productividad y al bienestar. Las discusiones en la literatura ergonĂłmica consideran la correspondencia entre estos objetivos en la prĂĄctica ergonĂłmica y argumentan a favor de una concepciĂłn robusta basada en estrecha relaciĂłn de la seguridad y la productividad, en oposiciĂłn a la comprensiĂłn dominante de la ergonomĂ­a cuya principal preocupaciĂłn es la seguridad.Este artĂ­culo examina las prĂĄcticas profesionales tal que reportadas por una muestra de 21 ergĂłnomos de CanadĂĄ con una experiencia acumulada de 296 años. El anĂĄlisis busca comprender la intersecciĂłn reportada entre seguridad y productividad en el trabajo de los ergĂłnomos y las principales condiciones que estructuran esta negociaciĂłn.Los resultados aportan un fuerte apoyo a la idea que la ergonomĂ­a estarĂ­a principalmente asociada a la seguridad. Esto es evidente en la ubicaciĂłn estructural de la ergonomĂ­a dentro de las unidades de salud y seguridad ocupacional en los centros de trabajo y en los informes de ergonomĂ­a cuyo enfoque principal son los problemas de seguridad. Una minorĂ­a de los participantes indicaron que su trabajo se orienta hacia las preocupaciones de productividad, ya sea como resultado secundario o principal de las aplicaciones ergonĂłmicas. En ambos casos, los esfuerzos para destacar la contribuciĂłn de la ergonomĂ­a a la producciĂłn no alteran de manera significativa la percepciĂłn dominante del campo orientado hacia la seguridad. Las consideraciones financieras fueron los determinantes principales de la aceptaciĂłn o del rechazo de las recomendaciones y de su aplicaciĂłn.El argumento a favor de una visiĂłn mĂĄs robusta de la ergonomĂ­a, avanzado dentro de la profesiĂłn, refleja un esfuerzo por superar la divisiĂłn organizativa entre la seguridad y la productividad haciendo hincapiĂ© en que en las aplicaciones ergonĂłmicas, en la practica, la seguridad y la productividad se unen en el proceso de producciĂłn y que los ergĂłnomos tienen un rol principal en el avance de ambas agendas. El anĂĄlisis presentado aquĂ­ ha identificado retos significativos para la adopciĂłn de esta posiciĂłn. Una ironĂ­a de la comprensiĂłn dominante de la ergonomĂ­a como orientada a la seguridad es que Ă©sta es la base principal de su creciente presencia en los lugares de trabajo, pero al mismo tiempo ello limita sus aplicaciones

    “Power Base” Tactics for Workplace Change – an Interview Study with Industrial Engineers and Ergonomists

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    The work activities of Industrial Engineers (IEs) and Ergonomists drive workplace changes. The purpose of this study is to compare the work practices of the two professions and examine 1) how IEs and ergonomists gain influence over workplace changes, and 2) whether there are prevailing types of intentional interaction behaviours called Power Bases (PB), present in the interactiontactics they employ. The study identified key behavioural strategies used by the interviewees to successfully influence workplace changes; these were then mapped to their corresponding PB. Results showed that IEs and Ergonomists were successfully influencing workplace changes using several tactics across the spectrum of power bases, with the exception of Reward and Coercion. The study concludes with a list of recommended workplace change agent tactics, and proposes that a PB “analytical lens” can serve to increase the budding ergonomist’s critical and analytical skills when considering possible workplace change tactics

    Avenues of entry: how industrial engineers and ergonomists access and influence human factors and ergonomics issues

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    This study compares how Canadian industrial engineers (IEs) and ergonomists ‘position themselves’ to influence human factors and ergonomics (HFE) issues. The study examined how these stakeholders perceived their influence on HFE issues, constraints they operated under, and strategies used. The results contribute to an understanding of decisions and processes surrounding HFE practices, showing that organisational entry points and stakeholder expectations on IEs and ergonomists affect their influence on HFE issues. Ergonomists influenced HFE issues by leveraging their knowledge of other stakeholders’ priorities, and were more dependent on accessing the issue via a ‘problem owner’. IEs were often entrusted with greater freedom to act on improvements. Expressing HFE improvements in terms of business benefits was a successful strategy for both. It was found that ergonomists operated as ‘partial solution builders’, trying to influence the HFE issue as an expert, lobbyist or facilitator. Based on the results, an existing framework was modified

    HUMAN FACTORS TOOL USE AMONG SWEDISH ERGONOMISTS

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    This paper reports on a preliminary analysis of interviews conducted with Swedish ergonomists (SE). The study is using the theme of ‘tools’ to explore how ergonomists work on a daily basis. It was found that SEs often practice ergonomics as part of a ‘treatment’ process. Most SEs use their professional judgement when assessing and complement this with checklists, pictures and questionnaires. More sophisticated quantitative tools are less used. SEs who are internal employees, rather than external service providers, seem to be more able to participate in new design activities and to engage in follow-up on changes. SE’s ‘patient’ focus may pose a challenge to participating in design processes where stakeholders tend to have a ‘systems’ focus. This research is currently being extended to include Canadian ergonomists as well as industrial engineers in both countries
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