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    What is the role for agronomy in land management issues? Comparing five interdisciplinary PhD theses.

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    Contribution of agronomy to land management issues - A comparison of five PhD thesis

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    An introductory literature review highlights the growing attention within the processes taking place at farming region and landscape scale beside the classical spatial scales at cultivated/experimental plot level. This recent evolution in agronomy finds its origin in newly emerging land management issues. Meanwhile, geography and other disciplines are stressing the need for a greater integration of multifunctional agricultural activities into the decision-making processes at the various levels of land management, such as provinces, municipalities or watersheds. This requires also that studies on farmland management include explicitly the different environmental and social contexts influencing farming activities. In this paper we aim to analyse how recent agronomic oriented research are facing and supporting various land management issues. We have compared five interdisciplinary PhD theses examining their definitions and methods of analysis for: the farming system, the local land management issues at stake, the spatial scale selected for the study, the stakeholders’ involvement and the interaction with other disciplines. Common issues which emerged from this comparison are delivery of agro-environmental services, sustainable land management and landscape conservation. Multiple spatial levels were considered, which included at least one administrative unit of policy decision/implementation. Consequently, the explicit (re)definition of some agronomic concepts and methods was needed. Regarding the interdisciplinary framework, the theses have stressed the interactions among agronomy, geography and ecology. All theses aimed at delivering tools for decision-making support, mainly in the form of cartography. Nevertheless the participation of local stakeholders was generally included as a final step; herewith the settings of stakeholders’ involvement were various. In conclusion, we discuss how the produced knowledge has enhanced the land management issues in local planning tools. On these bases, we stress finally the issues at stake to strengthen the roles and contributions of agronomic oriented education and research to agricultural land management and development

    Facteurs d'adoption des innovations d'intégration agriculture-élevage: cas du Mucuna pruriens en zone cotonnière ouest du Burkina Faso

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    Adoption of Innovation Factors of Agriculture and Breeding Integration: Case of Mucuna pruriens in Western Cotton Zone of Burkina Faso. This paper analyzes the factors influencing the adoption of Mucuna pruriens in the Western cotton zone of Burkina Faso. The data were collected in 3 villages by participative data collection methods and by conducting a survey with 50 farmers involved in the development of Mucuna production techniques adapted to local farming systems characteristics. The co-construction of these techniques was carried out from 2005 to 2015 according to an action research approach in partnership. The results of the logistic regression showed that the variables which positively influence the decision to adopt are the number of workers and pit dunghills, sex, market access, experimentation of M. pruriens by farmers, the practice of animal fattening (P<0.1) and the number of participations to the innovation platform meetings (P<0.05). On the other hand, the quantity of urea applied by hectare and the farm income affect negatively the adoption (P<0.01). The success of development actions of forage legumes cultivation requires taking rational account of these factors

    Contre un retour aux barrières : quelle place pour la gestion communautaire dans les nouvelles aires protégées malgaches ?

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    Préservation et valorisation durable des forêts sont perçues par l'administration forestière, comme des objectifs antagonistes, donc à appliquer à des massifs distincts. L'impossibilité de les concilier sur un même massif n'a été démontrée nulle part et les populations riveraines ou forestières ne trouvent, le plus souvent, leur place ni dans le premier, ni dans le second. L'exploitation des forêts par concession à des opérateurs reste artisanale et est réalisée sans aménagements forestiers. En 1996 et 1997, les textes rénovant la législation malgache autorisant une gestion locale communautaire des ressources renouvelables et particulièrement forestières ouvrirent une alternative contradictoire avec l'option d'exclusion de l'homme des espaces naturels telle qu'elle était arrêtée depuis les années 1930. Pour les ONG de conservation, les " pressions anthropiques " sont la principale cause de dégradation environnementale. Ces deux options concurrentes coexistent depuis quinze ans : la préservation est portée au niveau de l'État alors que la gestion communautaire, transférée contractuellement, répond souvent à une demande de la société rurale locale. La politique " vision - Durban " de 2003 débouchant sur la création de nouvelles aires protégées (NAP) sembla marquer la victoire de la préservation et sonner le glas de la gestion locale des ressources. Mais la réalité est plus complexe. Le processus de création de NAP dans deux sites comparables, les " corridors forestiers " de Fandriana - Vondrozo et d'Ankeniheny - Zahamena, semble déjà et pourrait accorder une place importante à la gestion communautaire. La question " préservation et/ou gestion communautaire et valorisation forestière durable ? " rebondit. Les expériences des transferts de gestion depuis 2000 dans ces massifs forestiers apportent d'utiles jalons pour choisir des combinaisons entre préservation et valorisation durable d'une part, et entre gestion communautaire et gestion administrative en régie des exploitations forestières par des opérateurs, d'autre part. La comparaison de ces deux corridors, d'écologie et de sociologie similaires, mais gérés différemment par ailleurs, fournit les matériaux de ce bilan. La forte demande sociale rurale conduit, y compris pour les ONG de préservation, à passer par le transfert de gestion aux communautés locales. Sans valorisation, ceux-ci ne fonctionnent que le temps des interventions de leur mise en place. Les contrats visant la valorisation forestière durable demandent plus de temps mais surtout nécessitent un appui plus long et continu lié à l'instauration de plans d'aménagement, à la prise en compte de trames foncières, au montage d'accords inter lignagers pour les zones de foncier flou ou litigieux. La gestion communautaire n'est pas une fin en soi, l'objectif étant de concilier conservation de la biodiversité forestière et développement des populations résidentes ou riveraines que préservation et exclusion ne peuvent assurer durablement. Les transferts de gestion " durables " débouchent sur de nouvelles questions posées à l'administration forestière dans le contexte de la décentralisation : contrôle et fiscalité des produits forestiers, prise en compte des savoirs et des formes d'appropriation sociale de l'espace forestier, mais aussi suivi environnemental accordant autant d'intérêt aux zones exploitées qu'aux zones de préservation. (Résumé d'auteur
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