10 research outputs found

    Les Ă©volutions de la boucherie parisienne sous la RĂ©volution

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    À la fin du xviiie siècle, le boucher parisien, attaché à sa corporation, à ses prérogatives, à son monopole d’achat et surtout d’abattage des bœufs, des moutons et des veaux, pratique un sanglant métier proche de disparaître. En effet, avant la Révolution, un boucher n’est pas à proprement parler un vendeur de viande. C’est avant tout un expert de l’évaluation de la qualité des bêtes et de leur achat, un spécialiste de la mise à mort, jaloux de son privilège, un négociant exclusif de matière..

    Des usages Ă  la loi

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    Les difficultés relatives à la police de la navigation reposent sur l’écart existant entre l’esprit de la loi et les multiples embarras liés à son application. Ce décalage résulte d’une conflictualité structurelle entre les différents usages et usagers de la rivière.Schématiquement, les voies navigables voient s’affronter des intérêts à grande échelle : ceux des sédentaires qui exploitent la ressource hydrique ou sa force motrice (moulins, usines, pêcheurs, péagers, propriétaires terriens, e..

    Le coût d’une politique d’équipement : le financement des infrastructures de transport au xviiie siècle

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    Le financement des infrastructures de transport XVIIe-début XIXe siècle

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    International audienceEntre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle, les États ont massivement encouragé la construction et l’entretien des infrastructures routières, fluviales et maritimes, pour des raisons tant politiques qu’économiques. Le financement de tels investissements, qui peuvent nécessiter d’importants capitaux, pose des problèmes spécifiques requérant l’intervention de l’État, et constitue un défi majeur dans les économies dites précapitalistes. L’objectif de ce livre, qui trouve un écho avec les enjeux actuels, est donc de comprendre comment certains États ont été en mesure, dans un contexte de fortes contraintes budgétaires, de financer d’ambitieuses politiques d’aménagement en mobilisant des ressources croissantes et diverses (péages, impôts, emprunts, réquisition de main-d'œuvre, dons…). À travers des contributions traitant de la France, de l’Angleterre, de la Suède, de l’Électorat de Trêves et de la Chine, cet ouvrage s’attache également à saisir l’évolution des circuits financiers, des dispositifs comptables et des procédures de contrôle. Il propose en outre une réflexion à différentes échelles, sur les relations entre l’État et ses administrés, le gouvernement et les pouvoirs locaux, les autorités publiques et les acteurs privés

    Le financement des infrastructures de transport XVIIe-début XIXe siècle

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    Entre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle, les États ont massivement encouragé la construction et l’entretien des infrastructures routières, fluviales et maritimes, pour des raisons tant politiques qu’économiques. Le financement de tels investissements, qui peuvent nécessiter d’importants capitaux, pose des problèmes spécifiques requérant l’intervention de l’État, et constitue un défi majeur dans les économies dites précapitalistes. L’objectif de ce livre, qui trouve un écho avec les enjeux actuels, est donc de comprendre comment certains États ont été en mesure, dans un contexte de fortes contraintes budgétaires, de financer d’ambitieuses politiques d’aménagement en mobilisant des ressources croissantes et diverses (péages, impôts, emprunts, réquisition de main-d'œuvre, dons…). À travers des contributions traitant de la France, de l’Angleterre, de la Suède, de l’Électorat de Trêves et de la Chine, cet ouvrage s’attache également à saisir l’évolution des circuits financiers, des dispositifs comptables et des procédures de contrôle. Il propose en outre une réflexion à différentes échelles, sur les relations entre l’État et ses administrés, le gouvernement et les pouvoirs locaux, les autorités publiques et les acteurs privés

    Le financement des infrastructures de transport XVIIe-début XIXe siècle

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    Entre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle, les États ont massivement encouragé la construction et l’entretien des infrastructures routières, fluviales et maritimes, pour des raisons tant politiques qu’économiques. Le financement de tels investissements, qui peuvent nécessiter d’importants capitaux, pose des problèmes spécifiques requérant l’intervention de l’État, et constitue un défi majeur dans les économies dites précapitalistes. L’objectif de ce livre, qui trouve un écho avec les enjeux actuels, est donc de comprendre comment certains États ont été en mesure, dans un contexte de fortes contraintes budgétaires, de financer d’ambitieuses politiques d’aménagement en mobilisant des ressources croissantes et diverses (péages, impôts, emprunts, réquisition de main-d'œuvre, dons…). À travers des contributions traitant de la France, de l’Angleterre, de la Suède, de l’Électorat de Trêves et de la Chine, cet ouvrage s’attache également à saisir l’évolution des circuits financiers, des dispositifs comptables et des procédures de contrôle. Il propose en outre une réflexion à différentes échelles, sur les relations entre l’État et ses administrés, le gouvernement et les pouvoirs locaux, les autorités publiques et les acteurs privés

    À Paris sous la Révolution

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    Ce livre réunit les actes du colloque international accueilli à l’Hôtel de Ville en octobre 2005, qui souhaitait esquisser, comme le souligne Daniel Roche en introduction, par-delà les acquis « un projet pour des tentatives de relecture et d’approfondissement, d’ouverture et de renouvellement ». L’originalité de l’ensemble est d’associer des champs d’étude moins fréquentés que l’histoire politique de la capitale en révolution. Il s’agit d’étudier la Cité, carrefour unique dans la France du XVIIe siècle de production et d’échange des biens matériels et symboliques, sous l’angle d’un espace en mutation au plan administratif, économique et culturel. Chacune des trois parties est précédée d’un substantiel rapport introductif qui fait le point des acquis, mais aussi des manques, et propose des pistes nouvelles de recherche : la première « Administration et finances » est introduite par François Monnier, la seconde « Économie » par Dominique Margairaz, et la troisième « Pratiques culturelles » par Raymonde Monnier. Les contributions publiées dans ce volume croisent les points de vue pour tenter de réévaluer les mutations à l’œuvre dans les infrastructures, les métiers et les entreprises, comme dans l’administration – de l’urbanisme à la sécurité et au maintien de l’ordre. D’autres transformations, économiques, affectent les domaines de la construction, des transports et de la politique sanitaire, dans une ville industrielle déjà malade de ses pollutions. Au plan culturel, on voit se redessiner les espaces, tant du côté de l’art dramatique et du musée que des modalités de l’éloquence, de la sociabilité savante ou des défis dans l’univers de la gravure, dont témoignent les Tableaux historiques de la Révolution. L’ouvrage permet ainsi de comprendre comment une intense politisation a entraîné de multiples innovations qui ont rejailli sur le quotidien de tous les Parisiens de la capitale
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