15 research outputs found

    Déterminants de la communication entre les médecins généralistes et les spécialistes prenants en charge des patients atteints de cancer (étude qualitative par focus group auprÚs de médecins généralistes de l'Hérault et pistes d'amélorations)

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    Le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste se trouve de plus en plus confrontĂ© Ă  des patients atteints de cancer car leur nombre et leur survie augmente. Ils nĂ©cessitent une prise en charge pluridisciplinaire que le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste va ĂȘtre chargĂ© de coordonner. Il intervient Ă  toutes les Ă©tapes, du dĂ©pistage jusqu'Ă  la fin de vie. Pour cela il a besoin d'une information adaptĂ©e, en temps rĂ©el, mais la communication avec les spĂ©cialistes est rĂ©guliĂšrement mise en dĂ©faut. Pour en identifier les raisons, nous avons fait une Ă©tude qualitative par focus group auprĂšs de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de l'HĂ©rault. Nous avons pu identifier plusieurs dĂ©terminants de la communication, articulĂ©s autour de 4 axes: les Ă©lĂ©ments liĂ©s aux acteurs de la communication et Ă  leur interaction ; les modes de communication; les informations contenues ; ainsi que les prĂ©-requis Ă  la communication. Les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes souhaitent plus de communication avec les spĂ©cialistes, mais surtout plus d'Ă©change, de rĂ©ciprocitĂ© et de respect des spĂ©cificitĂ©s de chacun. Les informations attendues sont Ă  la fois techniques sans excĂšs et surtout centrĂ©es sur le patient. ils souhaitent les avoir Ă  temps pouf rĂ©pondre au patient. Connaitre le spĂ©cialiste qui prend en charge le patient facilite la communication avec le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. Nous avons ainsi pu proposer des amĂ©liorations Ă  plusieurs niveaux. Du point de vue des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes interrogĂ©s, la communication spĂ©cialiste - mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est pluridimensionnelle. Pour espĂ©rer l'amĂ©liorer significativement il est indispensable d'y intĂ©grer le patient et son entourageMONTPELLIER-BU MĂ©decine UPM (341722108) / SudocMONTPELLIER-BU MĂ©decine (341722104) / SudocSudocFranceF

    Tabagisme : prise en charge chez les Ă©tudiants

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    Le tabagisme est reconnu en France comme la premiĂšre cause de mortalitĂ© Ă©vitable. Les donnĂ©es les plus rĂ©centes indiquent que le tabac est responsable chaque annĂ©e de 60 000 dĂ©cĂšs. Actuellement, un jeune adulte sur deux, dans la tranche d'Ăąge 18-24 ans fume. Les informations sur les mĂ©faits du tabagisme n'ont pas, dans cette population, un rĂ©el impact sur la dĂ©cision d’arrĂȘter de fumer car le « bĂ©nĂ©fice » immĂ©diat (plaisir Ă©prouvĂ©, dimension sociale de la cigarette, stimulation intellectuelle
) l'emporte sur la considĂ©ration d'un risque qui se situe Ă  long terme ; vient s’ajouter Ă  cela les propriĂ©tĂ©s addictives de la nicotine qui rendent le sevrage difficile.Face Ă  ce constat, la Mutuelle gĂ©nĂ©rale de l'Éducation nationale a demandĂ© Ă  l'Inserm une expertise collective afin de disposer d'une argumentation scientifique et mĂ©dicale pour dĂ©finir une politique d'aide au sevrage adaptĂ©e notamment Ă  la population Ă©tudiante. Des rĂ©sultats de cette expertise dĂ©pendront les modalitĂ©s de la prise en charge Ă©ventuellement proposĂ©e allant de la politique de prĂ©vention (secondaire) fondĂ©e sur l'information collective (groupes de rĂ©flexion, groupes de paroles) Ă  la prise en charge mĂ©dicale.Pour rĂ©pondre Ă  cet objectif, l'Inserm a rĂ©uni un groupe pluridisciplinaire d'experts dans les domaines de l'Ă©pidĂ©miologie, la socio-Ă©conomie, la santĂ© publique, la psychologie clinique et convoquĂ© plusieurs professionnels de santĂ© Ă  venir prĂ©senter leur expĂ©rience en tabacologie devant le groupe d'experts.Le groupe d'experts a structurĂ© sa rĂ©flexion autour des questions suivantes :‱ Quelles sont les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques concernant le tabagisme en France et les caractĂ©ristiques sociodĂ©mographiques des fumeurs ? Comment se situe la France par rapport aux autres pays ? Comment estimer l'Ă©volution du tabagisme ?‱ Quelles sont les donnĂ©es sur le tabagisme des adolescents et des jeunes adultes ? Quelles sont les donnĂ©es spĂ©cifiques Ă  la population Ă©tudiante ?‱ Quels sont les facteurs sociaux, culturels, individuels qui influencent l'arrĂȘt du tabagisme ?‱ Quelles sont les mĂ©thodes d'arrĂȘt mĂ©dicamenteuses et non mĂ©dicamenteuses disponibles et dont l'efficacitĂ© est Ă©valuĂ©e ?‱ Pourquoi et comment les programmes communautaires sont-ils nĂ©cessaires Ă  l'aide Ă  l'arrĂȘt du tabac ?‱ Quelles sont les implications mĂ©dico-Ă©conomiques des programmes d'aide Ă  l'arrĂȘt ?‱ Quelles sont les expĂ©riences françaises d'aide Ă  l'arrĂȘt actuellement recensĂ©es et Ă©valuĂ©es ?L'interrogation des bases bibliographiques internationales a conduit Ă  sĂ©lectionner environ 630 articles dans ce domaine. Au cours de sept sĂ©ances de travail organisĂ©es entre les mois d’octobre 2001 et mai 2002, les experts ont prĂ©sentĂ© une analyse et une synthĂšse des travaux publiĂ©s au plan international sur le tabagisme. Les interventions de diffĂ©rents professionnels de santĂ© impliquĂ©s dans l'aide Ă  l'arrĂȘt du tabagisme en France, prĂ©sentĂ©es en fin de rapport dans la partie communication, ont apportĂ© un Ă©clairage complĂ©mentaire au travail d'analyse. Les deux derniĂšres sĂ©ances de travail ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă  l'Ă©laboration des principales conclusions et des recommandations

    Sevrage tabagique en cancĂ©rologie : que nous apprennent les patients? Perspectives pour l’ETP

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    PrĂšs de 2 fumeurs sur 3 n’arrĂȘtent pas de fumer aprĂšs un diagnostic de cancer. La majoritĂ© trouve qu’il est trĂšs difficile d’arrĂȘter et prĂšs de la moitiĂ© souhaite ĂȘtre aidĂ© dans leur dĂ©marche. À ce jour, il n’existe pas de programme d’Éducation ThĂ©rapeutique du Patient (ETP) basĂ© sur les besoins Ă©ducatifs des fumeurs ayant un cancer. C’est pourquoi, nous avons rĂ©alisĂ© une enquĂȘte suivie dans le temps par entretiens semi-dirigĂ©s auprĂšs de 16 patients fumeurs volontaires rencontrĂ©s au cours de leur parcours de soin. L’échantillon Ă©tait constituĂ© de 12 femmes et 4 hommes ĂągĂ©s de 52 ans (±12), ayant un cancer. Une dĂ©marche analytique, centrĂ©e sur leur situation, a Ă©tĂ© effectuĂ©e pour identifier leurs freins, leurs problĂšmes et leurs ressources. Les besoins Ă©ducatifs ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s selon la mĂ©thode issue des travaux de Martin et Savary et une confrontation avec les donnĂ©es de la littĂ©rature. L’étude a identifiĂ© deux freins et sept problĂšmes, dont 1 majorĂ© par le contexte d’une maladie chronique, ainsi que 10 ressources dont 1 spĂ©cifique Ă  la cancĂ©rologie. De plus, 12 besoins Ă©ducatifs ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s et sont discutĂ©s au regard des donnĂ©es de littĂ©rature actuelles en tabacologie. Ce travail permet de mieux comprendre le vĂ©cu des fumeurs ayant un cancer. Il ouvre des perspectives pour intĂ©grer l’ETP dans les principales recommandations internationales en tabacologie

    The French Observational Cohort of Usual Smokers (FOCUS) cohort: French smokers perceptions and attitudes towards smoking cessation

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    Abstract Background Despite increasing governmental anti-smoking measures, smoking prevalence remains at a high level in France. Methods The objectives of this panel study were (1) to estimate smoking prevalence in France, (2) to identify smokers' profiles according to their perceptions, attitudes and behaviour in relation to smoking cessation, (3) to determine predictive factors of quit attempts, and (4) to assess tobacco-related behaviours and their evolutions according to the changes in the smokers' environments. A representative sample of French population was defined using the quota method. The identified cohort of smokers was assessed, in terms of smoking behaviour, previous quit attempts, and intention to quit smoking. Results A response rate of 66% for the screening enabled to identify a representative sample of the French population (N = 3 889) comprising 809 current smokers (21%). A majority of current smokers (63%) had made an attempt to quit smoking. Main reasons for having made the last attempt were cost (44%), social pressure (39%), wish to improve physical fitness (36%), fear of a future smoking-related disease (24%), and weariness of smoking (21%). Few attempts (16%) were encouraged by a physician. In those who used some kind of support (38%), NRT was the mostly used. Relapse was triggered by craving (45%), anxiety/stress (34%), a significant life event (21), weight gain (18%), and irritability (16%). Depression was rarely quoted (5%). Forty percent of smokers declared they intended to quit smoking permanently. Main reasons were cost (65%), physical fitness improvement (53%), fear of a future smoking-related disease (43%), weariness of tobacco (34%), and social pressure (30%). Using a smoking cessation treatment was considered by 43% of smokers that intended to quit. Barriers to smoking cessation were mainly fear of increased stress (62%), irritability (51%), and anxiety (42%), enjoying smoking (41%), and weight concerns (33%). Conclusion Smoking prevalence and smoking cessation attempts rate were lower in this survey than in previous reports. Cost and social pressure were the main reasons for quitting smoking, maybe an effect of dramatic tax increases and smoking ban.</p
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