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Sur la largeur des raies du spectre de l'arc électrique à diverses pressions
L'auteur s'est proposé d'étudier, par la méthode interférentielle, la variation avec la pression (entre 1 et 760 millimètres de mercure) de la largeur des raies de série de l'arc entre métaux (Zn, Cd, Ca, Al). La fente d'un spectroscope est placée suivant un diamètre d'anneaux d'interférence formés au moyen d'un étalon de Pérot et Fabry en quartz demi-platiné, et on cherche, pour chaque raie, quelle pression donne la visibilité des anneaux correspondant à une largeur de 0,1 Å. Résultats : dans une même série, la largeur des raies augmente avec le numéro d'ordre de la série, en accord qualitatif avec l'hypothèse de Stark sur l'influence du champ électrique intermoléculaire. La largeur des raies d'étincelle émises par la cathode est plus grande que celle des mêmes raies émise par l'anode. Les raies de flamme sont plus larges que les raies d'arc ou d'étincelle. Ces deux derniers résultats s'interprètent, comformément à l'hypothèse de Gouy, par l'influence du nombre des particules capable d'émettre les radiations considérées
Influence d'un champ alternatif circulaire sur les discontinuités d'aimantation du fer
Les discontinuités d'aimantation d'une substance ferromagnétique, effet Barkhausen, sont augmentées lorsqu'on fait passer un courant alternatif par le fil. Les différentes conditions de cette augmentation de l'effet sont étudiées, pour un échantillon de fer (diamètre 0,15 mm et Hc = 8,9 gauss) et d'acier (diamètre 0,25 mm et Hc = 20) : influence de l'intensité du courant alternatif axial et du champ magnétisant Le changement de l'effet Barkhausen est expliqué par l'augmentation de l'intensité d'aimantation de la substance ferromagnétique sous l'action du courant alternatif. Le changement de l'intensité d'aimantation explique aussi pourquoi l'effet Barkhausen est si peu marqué pour la limaille de fer, par rapport à un fil de fer. Un nouvel effet magnétique des discontinuités d'aimantation est décrit : lorsqu'on fait passer un courant alternatif dans un fil de fer, non aimanté, des phénomènes d'induction, comme dans l'effet Barkhausen, se révèlent, dès que le champ alternatif circulaire, correspondant au courant alternatif, atteint une valeur égale au champ coercitif de la substance ferromagnétique constituant le fil
Courbes d'aimantation sous l'influence d'un champ alternatif et leur application à la détermination du champ coercitif des couches minces de fer et des couches superficielles
On a étudié les courbes d'aimantation de fils de fer et de couches minces de fer soumis à un champ magnétique constant auquel on superpose un champ alternatif d'amplitude variable. On a expliqué et calculé les différentes branches de ces courbes : une branche irréversible, un maximum et une branche réversible. On a appliqué ces courbes d'aimantation à la détermination du champ coercitif de couches minces de fer, déposées par électrolyse et ayant des épaisseurs de plusieurs microns à 47 millimicrons; et à la détermination de l'existence de couches superficielles et de leur champ coercitif
Aimantation d'une substance ferromagnétique sous l'influence d'un champ alternatif
On a décrit les phénomènes qui se passent à l'aimantation d'une substance ferromagnétique, soumise à un champ magnétisant constant auquel on superpose un champ alternatif (50 p: sec) longitudinal et circulaire, ou un champ oscillant (10^4, 10^5 et 10^6 p:sec) longitudinal et circulaire. Les substances étudiées ont été : un échantillon de fer de 0,15 mm de diamètre et de champ coercitif 8,9 gauss, et un échantillon d'acier de 0,25 mm de diamètre et de champ coercitif 20 gauss. On a trouvé que l'aimantation croît d'abord, et diminue ensuite après avoir passé par un maximum lorsque le champ alternatif ou oscillant efficace atteint la valeur du champ coercitif de la substance, si la fréquence du champ superposé est de fréquence 50 ; 9.10^4; 2.10^5; 2,4.10^5 périodes par seconde, les oscillations étant entretenues. La variation de l'aimantation se fait beaucoup plus difficilement sous la fréquence 2.10^6 p : sec (λ = 150 m)
Sur la désaimantation du fer et du nickel par des champs alternatifs de haute fréquence
Nous avons étudié la diminution de l'aimantation rémanente, c'est-à -dire la désaimantation, de fils de fer, d'acier et de nickel, de diamètre 0,1 ; 0,25 et 0,5 mm, par des champs magnétiques alternatifs de fréquence 50; 3.10^4; 6.10^4; 15.10^4; 5.10^5 et 15.10^5 et d'intensité variant de zéro à 50 gauss environ (amplitude maximum). La désaimantation est d'autant plus faible que la fréquence du champ démagnétisant est plus grande et son intensité plus petite. La courbe de désaimantation en fonction du champ démagnétisant présente trois parties, dont la deuxième après l'inflexion de la courbe, prolongée jusqu'à l'axe des champs, nous a permis de définir le champ coercitif apparent. Le champ coercitif apparent est proportionnel à la racine carrée de la fréquence du champ démagnétisant et au diamètre du fil soumis à la désaimantation. Une explication en est donnée, en partant de la répartition de l'induction magnétique alternative suivant une section transversale du fil, c'est-à -dire par l'effet de peau, par lequel on a établi la formule Hc apparent = Hc(2πa√(μσf) + 1) qui relie le champ coercitif apparent au champ coercitif statique Hc, à la fréquence f et au rayon a du fil. Dans le cas du nickel nous avons constaté des réaimantations spontanées sous l'influence du champ alternatif démagnétisant et nous les avons attribué à une viscosité magnétique du nickel, faible ou nulle