11 research outputs found

    Islam, réformisme et condition féminine en Tunisie : Tahar Haddad (1898-1935)

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    Tahar Haddad, militant politique et syndical, ancien élève de l’Université de la Zitouna de Tunis fut aussi un des militants actifs pour l’émancipation de la femme tunisienne musulmane. A ce titre, il occupe une place importante dans l’histoire des idées sociales et politiques en Tunisie. Ses propositions en faveur de la condition féminine en Tunisie qui furent condamnées, alors, par les éléments conservateurs furent prises en considération lors de la promulgation du Code du statut personnel, en août 1956. Ce sont ces propositions que nous avons tenté de présenter au lecteur, dans cette contribution en nous référant aux textes de T. Haddad sur cette question et à ses Pensées.Tahar Haddad, the political militant, trade unionist, and alumnus of Zitouna University in Tunis, also militated actively for the emancipation of the Moslem woman in Tunisia. Consequently, he played an important role in the history of Tunisian political and social thought. His proposals about women, although condemned by some conservatives, were taken into consideration when the Personal Status Code was promulgated in August 1956. In this article, we present his proposals, referring to his writings about them and to his published Pensées

    Re-thinking Secularism in Post-Independence Tunisia

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    The victory of a Tunisian Islamist party in the elections of October 2011 seems a paradox for a country long considered the most secular in the Arab world and raises questions about the nature and limited reach of secularist policies imposed by the state since independence. Drawing on a definition of secularism as a process of defining, managing, and intervening in religious life by the state, this paper identifies how under Habib Bourguiba and Zine al-Abidine Ben Ali the state sought to subordinate religion and to claim the sole right to interpret Islam for the public in an effort to win the monopoly over religious symbolism and, with it, political control. Both Bourguiba and Ben Ali relied on Islamic references for legitimacy, though this recourse to religion evolved to face changing contexts, and both sought to define Islam on their own terms. Bourguiba sought to place himself personally at the summit of power, while under Ben Ali the regime forged an authoritarian consensus of security, unity, and ‘tolerance’. In both cases the state politicised Islam but failed to maintain a monopoly over religious symbolism, facing repeated religious challenges to its political authority

    Introduction à la connaissance de la littérature libyenne contemporaine

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    Note portant sur l’auteur Si la littérature arabe a connu ces derniers temps un effort de vulgarisation dans les milieux francophones, la littérature libyenne de langue arabe est toujours restée absente et étrangère à ces travaux, comme nous le prouve l’examen des anthologies de la littérature arabe contemporaine, parues jusque là. Est-ce à dire que la littérature libyenne contemporaine n’était pas digne d’intérêt pour qu’elle fût présentée à un public non arabophone ? Nous laisserons le lect..

    De la Zaytuna à l’université de Tunis : mutations d’une institution traditionnelle

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    Note portant sur l’auteur Nous nous proposons, à travers cette contribution, d’examiner les conditions dans lesquelles s’est effectué le passage de l’enseignement « traditionnel » tel qu’il était dispensé à l’université de la Zaytuna de Tunis à un enseignement moderne, c’est-à-dire de type européen tel qu’il fut organisé par le pouvoir colonial depuis l’occupation de la Tunisie par la France. Cette démarche nous amènera forcément à déterminer le statut de cet enseignement et les enjeux qu’il ..

    3- Elite et société : l’invention de la Tunisie de l’état-dynastie à la nation moderne

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    Pour évoluer de l’Etat-dynastie depuis l’installation des Husseinites en 1705 à la nation et l’Etat-nation de la Tunisie actuelle, la formation économique et sociale tunisienne est passée par des phases successives de son histoire. Notre objectif est précisément de suivre cette trajectoire et de tenter de percevoir ce qui pourrait constituer les moments forts de cette évolution d’une part, et les facteurs endogènes et exogènes qui ont favorisé l’émergence tardive de la nation tunisienne, d’au..

    Les institutions traditionnelles dans le monde arabe

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    On a souvent présenté les institutions du monde arabe sous des lumières très contrastées. On a ainsi décrit les institutions traditionnelles comme immobiles, acceptant la modernité à contre-coeur, incapables de correspondre aux besoins actuels, et donc condamnées à disparaître tôt ou tard devant des institutions modernes, puissantes et dynamiques. Ou, à l’inverse, on a décrit les anciennes comme toujours vivantes et hostiles au développement, les modernes n’étant que des paravents pour la propagande extérieure, des créations d’autant plus fragiles qu’elles seraient menacées par les projets de restauration de la loi islamique. Des lors la problématique tournait autour de la stagnation, du retour en arrière ou de l’affrontement avec la modernité. L’analyse concrète des situations repérées dans l’histoire ou dans la vie contemporaine fait vite douter de visions trop hâtives et trop polémiques. Cet ouvrage entreprend de retourner aux faits, de reprendre l’exploration plutôt que la discussion. En ouvrant les cadres disciplinaires et en diversifiant les problématiques, on suggère que la vie, la survie, la mort ou la résurrection des institutions traditionnelles peuvent être déployées sur les plans historique, juridique, économique, sociologue, etc., avec des problématiques diverses, mais les plus adaptées possibles à chaque institution : recherche des déterminants historiques de la destinée de l’institution, comparaison avec les institutions concurrentes, explicitation de la cohérence voulue par les législateurs en dialogue/opposition avec les « usagers » de l’institution, mise en évidence de la stratégie des acteurs dans le contexte politique ou sociologique. Cette étude se présente donc comme une moisson d’explorations concrètes dans les institutions du monde arabe, du Golfe à l’Atlantique, de l’école coranique aux universités, du travailleur immigré aux confréries politiques... Si elle indique l’impossibilité d’un maintien à l’identique des institutions traditionnelles, si elle montre que bien des formules de restauration ressortent de la manipulation ou carrément de l’erreur, elle révèle aussi que certaines institutions font plus que survivre : elles se transforment, et parce qu’elles cherchent à se dépasser, entrent vraiment dans la modernité

    La Lybie nouvelle

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    Le Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes est un laboratoire de la Faculté de droit (Université Aix-Marseille III) et de l'Institut de recherche méditerranéenne (Université de Provence), associé au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Son activité couvre dans le domaine des sciences humaines les États maghrébins : Algérie, Libye, Maroc, Tunisie. Elle s'étend à la Mauritanie depuis 1974. Le C.R.E.S.M. comprend des équipes de recherches interdisciplinaires et un très important service de documentation et de bibliothèque. Depuis 1962 le laboratoire publie aux Éditions du CNRS : l'Annuaire de l'Afrique du Nord, ouvrage qui, en un millier de pages, fait le point pour le lecteur de la documentation de l'année, mais présente aussi une partie études et des articles d'actualités, etc. Ces études sont réunies en ouvrages dans la collection du C.R.E.S.M
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