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    Étude longitudinale du fonctionnement des familles confrontées au cancer de la mère

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    Toute pathologie grave, survenant chez un patient, menace et modifie l équilibre de son groupe familial. L objectif de cette étude est d identifier l impact du cancer du sein de la mère sur sa famille nucléaire, lorsque des enfants jeunes sont présents, grâce à l évaluation longitudinale du fonctionnement familial, de la détresse psychologique et des stratégies d adaptation, au travers du point de vue des différents membres du groupe : la mère malade, le père et l(es) enfant(s). Méthode : 39 parents (23 mères et 16 pères), ont complété des auto-questionnaires et 22 enfants âgés de 6 à 12 ans, ont participé à des entretiens de recherche à quatre temps d évaluation : lors de la 1ère (T1), de la 3ème (T2) et de la 5ème (T3) cure de chimiothérapie de la mère, ainsi que deux mois après la fin du traitement par chimiothérapie (T4).Résultats : Le fonctionnement familial perçu par les membres de la famille est typique et stable au cours du temps. Les conjoints perçoivent plus de difficultés au sein de la famille que les patientes et les enfants. L évolution temporelle des variables met en évidence le T3 comme un moment de répit pour la famille nucléaire. Les niveaux de détresse psychologique exprimés sont non pathologiques, mais évoluent différemment selon la place du sujet dans la famille. Les femmes sont plus en détresse que leurs conjoints et leurs enfants et ont plus recours aux stratégies de coping centrées sur le problème et à la recherche de soutien social. Le niveau de dépression, d hostilité et le recours aux stratégies de coping centrées sur l émotion chez les mères expliquent leur perception du fonctionnement familial. A l inverse, l état psychologique et le mode d adaptation des conjoints et des enfants n influent pas sur leur perception du fonctionnement familial.Conclusion : Ces résultats montrent l importance de combiner une méthodologie longitudinale qualitative et quantitative, afin de recueillir le point de vue de tous les membres de la famille et ainsi améliorer la compréhension de leur vécu face à la maladie de la mère.Any serious illness occurring in a patient threatens and alters the balance of their family group. The objective of this study is to identify the impact of breast cancer on a mother's nuclear family, when young children are present, with the longitudinal assessment of family functioning, psychological distress and adaptation strategies, through the perspective of different members of the group: the sick mother, the father and child(ren).Method: 39 parents (23 mothers and 16 fathers) of children aged between 6 and 12 completed self-assessment questionnaires as well as 22 children participated in research interviews at four evaluation times: the first (T1), the third (T2) and fifth (T3) of the mother s chemotherapy, and two months after the end of chemotherapy (T4).Results: Family functioning as perceived by the family s members is typical and stable over time. Spouses perceive more difficulties within the family than the patients and the children. The temporal evolution of variables highlights the T3 as a respite for the nuclear family. Levels of psychological distress are not pathological, but are different depending on the member s place in the family. Women are more distressed than their spouses and children, and have more use of coping strategies focused on problem solving and seeking social support. The level of depression, hostility and the use of coping strategies focused on emotion in mothers explain their perception of family functioning. By contrast, the psychological state and the mode of adaptation of spouses and children do not affect their perception of family functioning.Conclusion: These results show the importance of combining qualitative and quantitative longitudinal methodology to analyse the views of all members of the family and improve the understanding of their experiences with the disease of the mother.TOULOUSE2-SCD-Bib. electronique (315559903) / SudocSudocFranceF

    Identité et stratégies de personnalisation

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    Tap Pierre, Esparbes-Pistre Sylvie, Sordes-Ader Florence. Identité et stratégies de personnalisation. In: Bulletin de psychologie, tome 50 n°428, 1997. Identité Développement Ruptures. pp. 185-196

    Adaptation et stratégies de coping à l’adolescence. Étude différentielle selon l’âge et le sexe

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    International audienceThe aim of this article is to show us coping strategies at youth. Coping is a set of modes, behaviours and strategies that the young develop for adapting himself. Coping is stabilizing, allowing to maintain psychosocial adaptation during stress period. 566 teenagers were confronted to the scale coping. This scale is composed of three fields, four strategies, and twelve dimensions. The goal is to know which coping strategies are used by teenagers when they are confronted to stress situation. It brings us to study psychologic processus and interactions. Differences appear between boys and girls. Boys develop more frequently control and denial strategies whereas girls use social support and shrinking backL’article proposé a pour but de présenter des résultats concernant les stratégies de coping à l’adolescence. Le coping est l’ensemble des modes, des comportements et des stratégies que le sujet développe pour faire face à la situation à laquelle il se trouve confronté. Il est stabilisateur, permettant ainsi au sujet de maintenir une adaptation psychosociale pendant les périodes de stress. Nous avons fait passer l’échelle de coping, construite par notre équipe (ETC : échelle toulousaine de coping) à 566 adolescents, âgées de 13 à 20 ans (285 filles, 281 garçons). Cette échelle est constituée de trois champs, de quatre stratégies et de douze dimensions. Notre objectif était de savoir quelles stratégies de coping utilisaient les adolescents face à des situations stressantes. La prise en considération des différentes stratégies de coping amène à analyser la complexité des processus psychologiques et de leurs interactions. Elle nous oblige à étudier les liens entre les comportements, les compétences cognitives et les processus affectifs. Des différences sensibles apparaissent entre les garçons et les filles. Les premiers développent plus fréquemment les stratégies de contrôle et de refus, tandis que les filles utilisent de préférence le soutien social et le retrait (en particulier le repli dans l’imaginaire et l’envahissement émotionnel)

    La qualité de vie de l'adolescent en rémission complète d'hémopathie maligne et d'un de ses parents

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    Du fait des récentes avancées thérapeutiques, de plus en plus de jeunes se trouvent actuellement en rémission complète de cancer. Cette période entre les traitements et la guérison est pourtant peu évoquée dans la littérature. Elle s accompagne assez souvent de séquelles iatrogènes, de difficultés de réinsertion sociale ou de troubles psychopathologiques. (Oeffinger et Wallace, 2006). Cette étude a pour principal objectif d appréhender l expérience spécifique de la rémission complète par l adolescent et ses parents. Notre hypothèse principale est qu ils connaissent des difficultés psychosociales durant cette période.Notre recherche a été menée auprès de 38 dyades parents- adolescents en rémission complète de cancer hématologique au sein des hôpitaux de Toulouse, Montpellier et Bordeaux. Nous avons évalué les représentations de santé, l anxiété, les stratégies d adaptation, les relations familiales, le soutien social perçu, les relations avec le corps médical et la qualité de vie chez l adolescent et son parent. Nous avons mené des entretiens semi-directifs auprès de l'adolescent ainsi qu'un de ses parents avec un suivi longitudinal au cours de trois temps de la rémission : lors du bilan de fin des traitements, lors de la première visite de rémission, lors de la troisième visite de surveillance. L adolescent et les parents ont rempli trois questionnaires respectifs: l Ok-Ado, le QLACS, et le STAIC pour l adolescent ; et pour le parent: le GHQ-28, le QSSP et le STAI.Le bilan de fin de traitements est un moment anxiogène pour l adolescent et ses parents qui ont surtout des représentations négatives de la maladie et des perceptions plus positives de la rémission et du suivi médical. Les représentations de la santé et l anxiété de l adolescent varient peu au cours du temps aussi bien pour les adolescents que les parents. Lors de la première visite de surveillance, les adolescents sont en majorité dans le refus de parler de leur maladie, avec une désillusion de la rémission et de la surveillance médicale. Ils connaissent une diminution de leur qualité de vie avec une plus grande insatisfaction vis-à-vis du soutien parental, un repli sur soi et un recours à l hypervigilance. Des attitudes parentales de surprotection et d hypervigilance vis-à-vis des adolescents perdurent. Les parents souffrent d une diminution de leur soutien familial. La troisième visite est marquée par une importante dénégation de la maladie des adolescents qui s accompagne d un épuisement émotionnel. Les adolescents et les parents ont des représentations négatives du suivi médical. Les parents sont plus dans le contrôle émotionnel et connaissent une diminution de leur qualité de vie. La dyade évoque plus les troubles physiques à ce stade. Le bilan de fin de traitements semble être un temps propice pour exprimer et évaluer leurs représentations de la maladie, de la rémission, de la santé qui influent sur les niveaux d anxiété. Nous pouvons souligner un contre- coup pour l adolescent lors de la première visite de surveillance où il semble prendre conscience des risques de santé. Ce temps est l occasion pour les parents de s autoriser à exprimer leur détresse émotionnelle, ce qui améliore leur qualité de vie. Un dispositif de sortie de maladie intégrant la possibilité d un soutien psychologique pourrait permettre un dépistage et une prise en charge des difficultés post traitements des adolescents et de leur famille.Due to recent therapeutics progress, more and more young people are now in complete cancer remission. However, this period between treatment and healing is rarely mentioned in the literature. This period often goes with iatrogenic sequelae, rehabilitation difficulties or psychopathological disorders (Oeffinger and Wallace, 206).This study has for main objective to apprehend the specific experience of complete remission for the adolescent and his parents. Our principal hypothesis is that psychological difficulties are important during this period.Our study included 38 dyads (parents-adolescents) with total remission of hematologic cancer from Toulouse, Montpellier and Bordeaux hospitals. We have assessed health representations, anxiety, coping strategies, family relationships, perceived social support, relationships with medical profession and quality of life for the adolescent and his parent. We have led semi-directed interviews with the adolescent and one of his parent on a longitudinal follow-up within three steps of remission: during end treatment check-up, during first remission visit, then for the third monitoring visit. Adolescent and his parents have filled out three questionnaires: the Ok-Ado, the QLACS, and the STAIC for the adolescent; and for the parent: the GHQ-28, the QSSP and the STAI.The consult which take place at the end of treatment is an anxious moment for the adolescent and his parents. Indeed their representations of the disease are negatives, while their representation of the medical follow-up and their remission are more positive. Representations of health and anxiety vary little over time both for adolescents and parents.During the first consult after treatment, majority of adolescents don t want to talk about their disease. Disillusion about remission and medical follow up are important. They re facing decrease in quality of life with a major dissatisfaction with parental support, a withdrawal and tendency to increase their vigilance. Parents suffer from a decrease of their family support.During the third visit, denial of the disease is considerable and often associated with moral exhaustion. Adolescents and parents have negative representations of medical follow-up. Parents are more into emotional control and experience a decrease of their quality of life. At this stage, the dyad shows mostly physical disorders.End treatment checkup seems to be the perfect time to evaluate their representations of the disease, of remisssion and health which contribute to anxiety. We can underline repercussions for the adolescent during first surveillance visit where he seems to take conscience about health risks. This consult is the opportunity for the parents to express their emotional distress, which improve their quality of life. A psychological follow-up ending illness organized at the end of treatment would ensure to screen and to take care of the difficulties encountered by the patient and his family.TOULOUSE2-SCD-Bib. electronique (315559903) / SudocSudocFranceF
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