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    Les tumeurs malignes anorectales en milieu hospitalier à Ouagadougou: aspects épidémiologiques et diagnostiques

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    Le but de notre étude était de décrire les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques des tumeurs malignes anorectales en milieu hospitalier à Ouagadougou. Il s'est agi d'une étude rétrospective et  transversale qui a concerné les patients vus en endoscopie digestive basse au cours de la période allant  du 29/09/1999 au 04/10/2008. À l'aide d'une fiche de collecte, nous avons recueilli, dans 4 structures  sanitaires et 3 laboratoires d'anatomie et de cytologie pathologiques de la ville de Ouagadougou, les  données à partir des comptes-rendus d'endoscopie digestive basse et des registres d'anatomie et de  cytologie pathologiques. Durant la période de notre étude, 645 patients ont été examinés en anorectoscopie et 882 cas d'affections anorectales colligés. Les tumeurs malignes anorectales avec 61 cas (6,9%) occupaient la quatrième place après la maladie hémorroïdaire (45,6%), les anites (21,1%) et les fissures (13,9%). Elles regroupaient les cancers du rectum (4,2%) et les cancers de l'anus (2,7%). Vingt cancers anorectaux ont été histologiquement confirmés parmi lesquels l'adénocarcinome était le  type histologique le plus retrouvé avec 17 cas. Les tumeurs malignes, quatrième affection anorectale la plus fréquente au cours de notre étude, constituent une préoccupation du fait de leur fréquence  croissante, leur diagnostic souvent tardif et les difficultés liées à leur prise en charge surtout dans nos pays avec une population à faible revenu. La sensibilisation de la population et la prescription plus large de l'endoscopie digestive basse devraient permettre une meilleure prise en charge des patients.Key words: Tumeurs malignes, pathologie anorectale, épidémiologie, diagnostic, Burkina Faso

    Maladie de Biermer : étude de quatre cas au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou

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    L’objectif de cette étude est de décrire des formes cliniques particulières de la maladie de Biermer reçues au Centre hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHUYO). Quatre cas ont été recensés dans les services de neurologie et de gastro entérologie du CHUYO. Le diagnostic était basé sur une baisse de la vitamine B12 sanguine associée à une gastrite atrophique histologique et la présence des anticorps anti-facteurs intrinsèques. L’âge moyen des patients était de 60,5 ans, le sex ratio de 0,33. L’anémie macro-cytaire était présente dans tous les cas avec le taux le plus bas à 4.5 gr. Les signes digestifs et neurologiques étaient présents dans (03 cas). Les troubles neurologiques constituaient un tableau de sclérose combinée de la moelle (SCM) dans tous les trois cas, avec un déficit moteur observé chez deux patients, une atteinte des nerfs crâniens chez un patient, et des troubles de la mémoire chez deux patients. Tous les patients avaient reçu une supplémentation en vitamine B12. Deux patients avaient suivi une rééducation motrice. La réponse au traitement était favorable chez tous les patients. Cette affection est rare dans notre contexte. Les cas rapportés quoique sévères connaissaient une évolution favorable avec un traitement approprié.Mots-clés : anémie, Biermer, Burkina Faso, mégaloblastique, vitamine B1

    Comparative Assessment of Health Workers Performance and The Performance Factors at Primary, Secondary and Tertiary Hospitals in Kwara State, Nigeria

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    L’objectif de cette étude est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et paracliniques de l’hépatite virale découverte chez les donneurs de sang de Ouagadougou. Il s’est agi d’une étude prospective qui s’est déroulée du 18/10/2010 au 18/06/2011 chez les donneurs de sang de la ville de Ouagadougou. Le critère de sélection était antigène HBs (AgHBs) positif à l’issue d’un don de sang au Centre national de Transfusion Sanguine (CNTS). La prévalence du portage de l’Ag HBs chez les nouveaux donneurs de sang était de 7,06 %. L’âge moyen des patients était de 26,3 ans avec des extrêmes de 20 et 51 ans. Le sexratio était de 3,2. Les étudiants (42,10 %) et les élèves (23,70 %) étaient les plus représentés. La majorité des donneurs (77,63 %) ne présentaient aucun signe clinique. Le bilan biologique ainsi que l’échographie hépatique étaient normaux respectivement chez 89,13 % et 93,47 % des donneurs. La sérologie complète du VHB a mis en évidence une absence de stigmate de réplication virale chez 86,11 % des donneurs. L’hépatite virale B de découverte fortuite chez le donneur de sang est une affection asymptomatique. Des explorations mieux approfondies demeurent nécessaires pour déterminer le caractère actif ou non de cette affection ainsi que pour un meilleur suivi des donneurs.Mots-clés : antigène HBs, hépatite virale B, donneur de sang, découverte fortuite
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