63 research outputs found

    Ueber Rhinophyma

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    Conclusion

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    Les textes philosophiques de Solger se fondent sur un raisonnement aussi rigoureux que possible, tout en restant ouverts sur la réalité – c’est-à-dire, dans le cas de la philosophie de l’art, sur les œuvres d’art. Ce n’est pas un hasard si c’est pour ses qualités de critique que Heine loue Solger. Son commentaire aux Affinités électives de Goethe rédigé en 1809 allie ses qualités de philologue classique et de philosophe et montre avec éclat son intelligence des œuvres. Si je dois donner l’opi..

    L’agir artistique

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    Après avoir construit l’Idée du Beau et montré la nécessité de l’art, encore faut-il à Solger confronter cet édifice spéculatif à la réalité dont il traite : l’art lui-même. Dans l’extrait suivant, tiré de la deuxième partie des Cours d’esthétique, il s’attache à définir une problématique esthétique qui articule d’une part la construction théorique et, de l’autre, les instances de l’art : l’artiste, la faculté requise pour la production et la réception de l’œuvre d’art (ici peu distinctes car..

    Définition de l’esthétique

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    Les Cours d’esthétique sont précédés d’une introduction théorique (appelée « Remarques préalables »), puis d’une introduction historique. L’introduction théorique traduite ci-dessous définit l’esthétique, son objet et le type de connaissance qu’elle permet d’acquérir. Dès ce préliminaire, Solger s’interroge sur le statut de la réflexion philosophique (ici, lorsqu’elle porte sur le Beau et l’art) par rapport aux autres modes de connaissance, et justifie ainsi implicitement la nature de sa déma..

    Le symbole, l’allégorie et le merveilleux

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    Après avoir exposé l’essentiel de ses conclusions dans le troisième entretien d’Erwin (et en particulier la distinction entre symbole, signe et schème), Solger propose, dans la deuxième partie des Cours d’esthétique, des exemples d’art symbolique et d’art allégorique. Il explicite ici plus en détail comment s’appliquent à l’art les deux concepts de symbole et d’allégorie, et propose alors une définition du merveilleux. Il ne faut pas simplement prendre ici le Beau comme quelque chose de théor..

    La mise en scène dans le dialogue philosophique

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    Le premier entretien d’Erwin s’ouvre sur un bref récit, qui met d’emblée en évidence le rôle prépondérant joué par Adelbert. Le personnage principal présente ensuite ses interlocuteurs Anselme, Bernard et Erwin, à la fois en fonction de leur caractère (du point de vue dramatique) et de leurs idées philosophiques. La question dont les quatre personnages vont débattre est ainsi introduite sous la forme d’une querelle entre le fichtéen Bernard et le sensualiste Erwin. Adelbert parle à la premièr..

    Une approche mystique pour contrer les théories du modèle idéal

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    Dans Erwin, Solger s’attache à démarquer sa théorie de celles de ses prédécesseurs et de ses contemporains. S’il argumente explicitement contre Baumgarten, Burke, Fichte et Kant, il est des philosophes qu’en revanche il critique sans les désigner nommément. Ainsi de la position représentée par Anselme, qui cristallise, comme l’écrira Solger à Tieck, plusieurs tendances de l’époque. Dès le premier entretien d’Erwin, Adelbert s’applique à réfuter la théorie soutenue par Anselme d’un modèle orig..

    Construction spéculative de l’idée du beau

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    Après l’introduction historique, dans laquelle Solger retrace les grandes lignes de la philosophie de l’art depuis Platon jusqu’à Jean Paul et Sulzer, les Cours d’esthétique abordent le sujet dans une perspective spéculative. Solger commence par présenter les quatre Idées de la vérité, de la béatitude, du Bien et du Beau, et les types de connaissance auxquelles elles donnent accès. L’extrait présenté ici porte sur l’Idée du Beau, que Solger construit de manière spéculative et positive. Dans l..

    Art symbolique et art allégorique

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    Cet extrait du troisième entretien d’Erwin constitue, dans la chronologie de l’œuvre du philosophe, la première illustration de la typologie présentée dans l’extrait précédent. Après avoir distingué le symbole du simple signe, Solger définit plus précisément le symbole comme l’essence de tout art − ce qui est le plus à même de réunir la dimension idéelle et la dimension phénoménale du Beau. En ce sens, tout art véritable est symbolique : mais certaines œuvres sont plus symboliques ou plus all..
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