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    Habitudes de voyage des Québécois et des Ontariens dans les pays où l’hépatite A est endémique

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    L’HA est hautement endémique, c’est-à-dire que la maladie se transmet de façon continue et importante dans tous les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, d’Afrique et d’Asie (sauf le Japon) et dans la majorité des pays de l’Europe de l’Est. Le Mexique, la République dominicaine et Cuba ne constituent donc que quelques uns des pays où l’HA est endémique (De Serres et al., 2002). Les voyageurs les plus à risque de contracter la maladie sont ceux qui voyagent longtemps et dans des conditions hygiéniques sous-optimales (Steffen et al., 1994). Toutefois, puisque les voyageurs les plus à risque ne représentent qu’une faible fraction de l’ensemble des voyageurs, la majorité des cas d’HA contractés à l’étranger et diagnostiqués au Canada surviennent chez les voyageurs qui ont effectué un voyage de moins de deux semaines dans des conditions jugées à faible risque (ex. : centre de villégiature tout inclus, voyage de groupe organisé, etc.) (De Serres et al., 2002). Afin de mieux orienter les campagnes de sensibilisation et de prévention de l’HA auprès des voyageurs canadiens qui sont à risque de contracter cette maladie, il est impératif que des données de qualité sur leurs habitudes de voyage soient accessibles. Les objectifs de notre projet de recherche consistaient à décrire les habitudes de voyage des citoyens de l’Ontario et du Québec qui ont effectué un voyage au cours des années 1990 à 1999, dans un pays où l’HA est considérée comme endémique. L’étude a été réalisée auprès d’adultes résidant au Québec ou en Ontario, qui ont été sélectionnés par la méthode de composition téléphonique aléatoire. Les travailleurs de l’industrie du voyage occupent une position de choix qui leur permet d’informer et de conscientiser les voyageurs sur les risques de santé qu’ils encourent (Kollaritsch et Widermann,1992 ; Dos Santos et al., 1999 ; Provost et Soto, 2001 ; Venne, 1994 ; Cossar et al., 1990). Les habitudes de voyage décrites ici nous permettent d’identifier les voyageurs les plus à risque et d’outiller les travailleurs de l’industrie du voyage afin de leur permettre de jouer leur rôle d’intervenant pivot entre les cliniques de médecine du voyage et le voyageur. Ainsi, l’augmentation des efforts de sensibilisation auprès de la clientèle pourrait protéger non seulement la santé de ces individus, mais aussi celle de leurs contacts, et ainsi contribuer à améliorer la santé publique (Angell et Behrens, 2005)

    Incidence of Pulmonary Disease Caused by Mycobacteria other than Tuberculosis in British Columbia

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    CONTEXT: The incidence of pulmonary disease due to mycobacteria other than tuberculosis (TB) in Canada has not been documented

    Tourisme et santé

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    Dans ce numéro thématique, quelques-uns des liens, sans cesse renouvelés, qui peuvent s'établir entre le tourisme et la santé sont examinés. Si le tourisme peut être un vecteur de santé, autant par les caractéristiques curatives de la destination choisie que par le type d'effort ou d'engagement personnel qu'il implique, il peut aussi être un vecteur de maladie. Il y a toutefois lieu de penser que l'offre et la demande pour de tels types de voyages ne feront que s'accroître dans une société vieillissante qui voue un véritable culte au corps et à la jeunesse
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