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    Kyste arachnoïdien: une cause de lombalgies chroniques à ne pas méconnaitre

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    Le kyste arachnoïdien est un diverticule méningé communiquant dans la majorité des cas avec les espaces sous-arachnoïdiens. Il peut avoir une origine congénitale ou traumatique. La présentation clinique dépend de la taille et de la localisation de la formation kystique. Nous rapportons le cas d'une patiente SH âgée de 36 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, elle a consulté pour des lombalgies chroniques mécaniques non impulsives évoluant depuis 10 ans et s'exacerbant surtout en position debout. L'examen a trouvé un trouble statique du rachis : une hypercyphose dorsale compensée par une hyper lordose lombaire avec des flèches vertébrales au niveau de C7:100mm, D8: 0mm, L3: 80mm, S: 0mm. Il n'existe pas de syndrome rachidien, le reste de l'examen clinique est sans particularités. Le bilan biologique est revenu normal, la radiographie standard n'a montré que le trouble statique dans le plan sagittal. Devant la non amélioration par un traitement médical et un protocole de rééducation adapté un scanner lombaire a été demandé. L'IRM a conclu à la présence à l'étage L3-L4 d'une masse intracanalaire qui élargit le foramen intervertébral sans signe de compression du fourreau dural en rapport avec un kyste arachnoïdien. Ainsi, la patiente a été adressée en neurochirurgie.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Une scoliose dorsale gauche doit faire rechercher toujours une cause secondaire

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    La découverte d'une scoliose chez un enfant doit s'accompagner d'un examen clinique exhaustif et conduire en présence d'anomalies neurologiques à la réalisation d'une imagerie par résonance magnétique (IRM) médullaire. Nous rapportons une observation d'une fille âgée de 10 ans sans antécédents pathologiques notables, et qui est adressée à l'unité de Médecine Physique pour un examen podologique vu la présence de durillons plantaires. L'examen au podoscope a révélé des pieds plats valgus de premier degré. Une inégalité de longueur des membres inférieurs de 2 cm a été également constatée. L'examen du rachis à la recherche du retentissement de cette inégalité de longueur a révélé une déviation de l'axe occipital à gauche et une gibbosité dorsale gauche. A l'examen neurologique, il n'y avait pas de troubles sensitivomoteurs, les reflexes ostéo-tendineux étaient plus vifs à droite et le reflexe cutanéo-plantaire était indifférent des deux cotés. Une radiographie du rachis entier a révélé une scoliose dorsale à convexité gauche. Devant cette irritation pyramidale une IRM médullaire a été demandée et elle a révélé une moelle basse implantée, avec la présence d'une lésion intra durale extra médullaire lombaire postéro latérale gauche évoquant un neurinome. La patiente est alors adressée en neurochirurgie pour une prise en charge.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Profil épidémiologique des épicondylites latérales en milieu de rééducation

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    Introduction: l´épicondylite latérale, mieux connue sous le nom de « Tennis elbow », fait partie des troubles musculo-squelettiques du membre supérieur et constitue un problème majeur de santé publique. Le but de notre étude est d'évaluer le profil épidémio-clinique et les modalités thérapeutiques des patients suivis au service de médecine physique et réadaptation, pour épicondylite latérale. Méthodes: il s'agit d'une étude rétrospective sur 6 ans (2012-2017) portant sur des patients adressés au Service de Médecine Physique et de Réadaptation Fonctionnelle au CHU Tahar Sfar Mahdia pour une épicondylite latérale. Les caractéristiques sociodémographiques et cliniques ainsi que les modalités thérapeutiques ont été évalués pour chaque patient. Résultats: cinquante patients ont été inclus. L´âge moyen était de 44,82 ans, avec une prédominance féminine (72%). La moitié de nos patients étaient actifs et la majorité (60%) effectuait un travail type bureautique. Le membre supérieur droit était le plus touché dans 78% des cas. La durée moyenne des symptômes était de 14,66 mois. L´examen clinique a révélé une triade tendineuse positive, au niveau des épicondyliens latéraux dans 96% des cas. L´examen radiologique a été réalisé pour 8 patients, et l´échographie pour 6 patients. Tous les patients ont reçu un traitement antalgique, 84% des patients ont reçu des anti-inflammatoires non stéroïdiens et seulement 8 patients ont bénéficié d´une infiltration de corticoïdes. Un seul patient a bénéficié d´un traitement chirurgical après échec de la prise en charge médicale. Des séances de rééducation ont été prescrites chez 92% des patients. Une amélioration totale a été notée chez 42% des patients, 46% ont rapporté une amélioration transitoire et 12% ont évolué vers la chronicité. Conclusion: l´épicondylite latérale est une source fréquente de douleur du coude. Sa prise en charge en Médecine Physique repose sur un traitement médical et une rééducation fonctionnelle adaptée. Mais aucune option thérapeutique ne semble être clairement supérieure à l´autre
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