5 research outputs found

    Projection de trois espèces de plantes locales pour la phytoextraction de métaux lourds à partir de deux types de sols au Burkina Faso

    Get PDF
    La capacité de Barleria repens (Allamanda buisson), Cymbopogon citratus (citronnelle) et de Lantana camara (thé de Gambie) à accumuler les métaux lourds tels que le cuivre (Cu), plomb (Pb), zinc (Zn) et cadmium (Cd) des lixisols et vertisols a été évaluée en station. Les sols ont été contaminés aux métaux lourds par application de déchets urbains solides aux doses de 0, 10, 15 et 20 tonnes/ha. Le taux de survie, la croissance des plantes et l’accumulation des métaux lourds ont été déterminés. Les résultats ont montré un potentiel de ces espèces à accumuler les métaux lourds. La tige de Barleria repens et Lantana camara est l’organe végétal qui a le moins accumulé les métaux lourds. Les quantités les plus élevées sont de 0,25 ; 0,14 ; 1,28 mg, respectivement, pour le Cd, le Cu et le Zn. Les racines de Cymbopogon citratus ont accumulé 10 fois plus de Cd et Cu, 3 fois plus de Zn que les feuilles dans les sols à caractères vertiques. Le Pb est le métal le moins prélevé par les trois espèces tandis que le Zn (jusqu’à 8,14 mg) est le plus exporté. Quelle que soit l’espèce végétale, les plantes cultivées sur les lixisols ont accumulé des quantités de métaux lourds plus élevées, que celles cultivées sur les vertisols. Les biomasses sèches ont augmenté avec les quantités de déchet apporté. Elles sont significativement plus élevées (p < 0,001) sur les lixisols que sur les vertisols. L’apport de déchets urbains solides a amélioré la performance des plantes, aussi bien au niveau de la croissance en hauteur (57,45 %) qu’à celui de l’augmentation de la circonférence du tronc (58,25 %).Mots-clés : Barleria repens, Cymbopogon citratus, Lantana camara, déchets urbains solides, lixisols, vertisols, métaux lourds

    De la Culture Itinerante a la Culture Permanente: Impact sur le Statut Organique et l’agregation d’un Lixisol Ferrique a L’ouest du Burkina Faso

    Get PDF
    La connaissance de la dynamique du carbone organique d’un sol (COS) cultivé est essentielle à l’évaluation de son importance dans l’agrégation du sol. C’est dans cette optique qu’une étude comparative synchronique a été conduite à Bondoukui, zone cotonnière située à l’Ouest du Burkina Faso. Des échantillons de sol issus de l’horizon de surface (0 -15 cm) ont été obtenus de 101 parcelles cultivées, sur la base d’une typologie des grands systèmes de culture (itinérante, cyclique et permanente) et d’intensité de travail du sol (labour occasionnel, bisannuel, annuel). Les résultats montrent que la mise en culture des sols sous jachère naturelle a induit une baisse annuelle du COS d’environ 357 kg C ha-1 (2,2 %) durant les 10 premières années de culture. Cependant, les apports de fumier et de résidus de récolte ont permis de minimiser les pertes liées à la minéralisation induite par le labour. Les jachères naturelles, quelque soit leur âge, ont entrainé une stabilité structurale du sol plus importante que celle sous système de culture permanente. En conséquence, et contrairement à la baisse du stock organique des sols, qui semble se stabiliser au bout de 10 ans de culture, le taux d’agrégats, par contre, a continué à demeurer stable dans l’eau longtemps encore, sous l’effet des labours annuels.Mots-clés : Lixisol ferrique, systèmes de culture, carbone organique, stabilité structurale, Burkina Faso.The knowledge on organic carbon (SOC) dynamics in cropped soils is needed for evaluating soil structural degradation. A synchronic comparative study was conducted in Bondoukui, a site located in the western cotton cultivating area of Burkina Faso. Soils from 101 plots were sampled from the surface layers (0 -15 cm), based on a typology of major cropping systems (shifting, cyclic, continuous cultivation) and tillage intensity (occasional, biennial, annual ploughing) found in the area. After a long-term fallow period, land cultivation resulted in an annual SOC loss of 357 kg C ha-1 (2.2 %) during the first 10 years of cultivation. Nevertheless, the ploughing-in of organic matter residues (manure, crop residues) resulted in a minimum SOC loss. Regardless of age, fallow lands induced a stronger soil structural stability than continuous cropping systems. Finally, it appeared that, contrary to SOC stock depletion, stabilized after 10 years of cultivation, water stable aggregates stability showed a significant drop under annual ploughing.Key words : Ferric lixisol, cropping systems, organic carbon, structural stability

    Performance technico-économique des associations maïs/niébé et maïs/mucuna en situation réelle de culture au Burkina Faso: potentiels et contraintes

    Get PDF
    Technical and Economic Performance of Maize/Cowpea and Maize/Mucuna Associations in the Real Situation of Cultivation in Burkina Faso: Potentials and Constraints. Western Burkina Faso, population pressure has led to the abandonment of fallow. Continuous cropping of cotton and maize are recognized to severely reduce soil fertility. In order to increase the productivity of cropping systems and contribute to the recovery of soil fertility, farmers of Tuy involved in the "Fertipartenaires" project decided to test different maize and legume intercropping patterns. The objective of the study was to develop experimentation in farmers' conditions concerning maize/legume intercrops which should be economically efficient and technically acceptable. Volunteer producers have tested the maize/cowpea (13 producers) and the maize/mucuna (10 producers). Cowpea was already produced by farmers as a cash or food-crop at a small-scale in pure stands for grain products and mucuna was newly introduced as a fodder crop for cattle.The maize-legume intercropping was a new practice in the region. For each experimental plot, the intercropping was compared with the sole cultivation of corn (control). The sets of production practices (SPP) were monitored until the measure of the yield. For both intercrops, homogeneous SPP were defined by principal component analysis (PCA) and hierarchical ascending classification (HAC) and the most efficient ones, technically and economically, were compared with monoculture of maize by variance analysis (ANOVA). It emerged that the dates of tillage and sowing, plant density, date of weeding, and soil fertility levels are the performance factors for maize/ legume intercrops. Maize/legume intercropping lead significantly (P< 10%) to an increase of biomass from 22 to 29% compared to monoculture of maize without increasing the work duration. The maize/cowpea intercrop provided higher income than the maize/ mucuna one. Studies should continue to improve the sets of production practices, to estimate work drudgery induced by intercropping during harvesting and the medium terms effect of legumes on soil fertility enhancement

    Perception paysanne et impact agro-pédologique du niveau de mécanisation agricole dans les zones cotonnières Centre et Ouest du Burkina Faso

    Get PDF
    Au Burkina Faso, la production cotonnière est assurée par un travail du sol à traction animale ou motorisée. Les sols assurant l’essentiel de cette production sont soit ferralitiques (à l’Ouest) soit ferrugineux tropicaux (au Centre). Pour évaluer l’impact socio-économique et agro-pédologique du type d’exploitation, des enquêtes (interviews semi-structurés et évaluation participative) ont été réalisées sur un échantillon de 315 exploitants et des mesures agro-pédologiques réalisées sur 140 champs dans les 2 zones cotonnières. Les résultats ont montré un faible niveau de mécanisation générale et trois groupes d’exploitants : les grands exploitants (type E1) qui disposent de grands moyens de productions, les exploitants moyens (type E2) et les petits exploitants (type E3) ayant de faibles revenus. Aussi, une proportionnalité existe entre les facteurs de production d’une exploitation et la catégorie socioprofessionnelle de l’exploitant. L’évaluation participative de l’impact des régimes de travail du sol sur les paramètres agronomiques et sur le sol a montré des perceptions divergentes en fonction de la zone de production. Sur les paramètres  agronomiques les paysans des deux zones sont unanimes sur le fait que le travail profond du sol en traction animale ou motorisée permet d’améliorer les propriétés hydrodynamiques du sol et par conséquent entraine une bonne levée et une meilleure production des cultures. Quant à l’impact de la mécanisation agricole sur la fertilité du sol, les paysans de la zone Ouest à pluviosité > 900 mm et sur sols ferralitiques préconisent un travail minimum du sol. Tandis que ceux de la zone à pluviosité entre 700-900 mm et sur sols ferrugineux tropicaux recommandent le travail profond qui permettrait la récupération des terres encroûtés. Ces perceptions sont effectivement confirmées par les analyses agronomiques et pédoclimatiques faites dans les mêmes milieux. Pour une gestion durable des terres, il faut une intervention concertée avec les paysans. En outre les moyens de production doivent être vulgarisés en fonction des conditions pédoclimatiques de chaque zone.Mots clés: Impacts socio-économiques, mécanisation agricole,  rendements, sol, zones cotonnières, Burkina Faso
    corecore