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    Influence des pratiques agricoles sur la macrofaune du sol : Cas de l’enfouissement de la paille et du fumier

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    La macrofaune du sol sur un essai agricole de longue durée a été inventoriée en 2008, huit semaines après les semis. Cet essai agricole implanté en 1980 est situé au Centre Ouest du Burkina Faso, et estreprésentatif de la production du sorgho avec utilisation de deux types de matières organiques exogènes avec ou sans fertilisation azotée. L’objectif était d’étudier l’influence de ces pratiques agricoles sur la macrofaunedes sols, représentée par les termites et les vers de terre. Les termites ont été échantillonnés par la méthode des monolithes et par transect ; les vers de terre ont été échantillonnés uniquement par monolithes. Sept espèces de termites de la famille des termitidae et trois espèces de vers de terre de la famille des Acanthodrilidae ont été identifiées. L’apport des matières organiques exogènes s’est traduit par une augmentation du nombre d’individus par unité de surface pour les deux groupes de macrofaune. L’incorporation de la paille a été beaucoup plus favorable aux termites par rapport au fumier qui a été plus favorable aux vers de terre. Pour les deux types de matières organiques, l’apport d’azote a entraîné une augmentation du nombre d’individus par unité de surface. La macrofaune dans la jachère bordant le site a été plus diversifiée que dans les sites de culture

    Influence de la rotation culturale, de la fertilisation et du labour sur les populations de nématodes phytoparasites du sorgho (Sorghum bicolor (L.) Moench)

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    Influence of crop rotation, fertilization and tillage on populations of plant parasitic nematodes of sorghum (Sorghum bicolor (L.) Moench). The soil nematodes of three long-term trials (1960, 1980 and 1990) representing the production of sorghum (Sorghum bicolor (L.) Moench) under different agricultural practices (rotation, tillage and fertilization) in the Center West of Burkina Faso, have been explored in the wake of the harvest during the agricultural season 2007/2008. The objective was to identify these nematodes and to study the influence of agricultural practices on this nematofauna. Nematodes were extracted by the method of Seinhorst elutriator. Plant-parasitic nematodes identified are Pratylenchus brachyurus, Tylenchorhynchus martini, Helicotylenchus multicinctus, Scutellonema Caveness, Criconemoides curvatum, Telotylenchus indicus and Xiphinema sp. The first three species represent approximately 98% of individuals surveyed. On the first site, the treatments involving mineral fertilizer and recycling of sorghum straw were favorable for the control of nematodes instead of treatments involving manure. As for rotations, monoculture of sorghum was more infested by nematodes than the rotations sorghum – cowpea and sorghum – cotton. On the second site, the nitrogen has increased of infestation by the two major nematodes in comparison to treatments without nitrogen, with the exception of treatment with anaerobic compost incorporation. On the third site, deep plowing has been unfavorable to the main nematode sorghum compared to shallow tillage. The nematofauna in fallow was more diversified than in cultivated sites and P. brachyurus, the main nematode related to sorghum has fallen sharply in fallow

    Les pratiques culturales traditionnelles appauvrissent les sols en zone des savanes du Tchad

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    Les systèmes de culture des savanes tchadiennes sont à base de céréales et de coton. Le mode de gestion des terres est actuellement peu adapté à la conservation de la fertilité des sols. Par conséquent, les rendements des cultures sont stationnaires. L’étude a été menée dans les savanes au sud du Tchad et a eu pour objectif d’évaluer les effets des pratiques agricoles paysannes sur les rendements des cultures. Les données ont été complétées par la caractérisation physico-chimique des sols à partir des indices de déstructuration des sols qui ont été calculés. Quatre systèmes de culture (successions culturales) ont été identifiés : coton/sorgho, arachide/sorgho, sorgho/coton et maïs/arachide. Dans ces systèmes, les rendements des cultures et l’indice de déstructuration des sols ont baissé de 2006 à 2007. De même, les teneurs en carbone des sols du système maïs/arachide ont beaucoup diminué. Les sols étudiés se sont révélés particulièrement sensibles à l’érosion et pauvres en matière organique. Pour assurer une production agricole durable, nous préconisons l’emploi d’engrais organiques et minéraux ainsi que la culture des légumineuses.© 2010 International Formulae Group. All rights reserved. Mots clés : Céréales, arachide, pratiques culturales, fertilité du sol, système de culture

    Etude des nématodes phytoparasites du sol et des racines sous quatre niveaux de fertilisation minérale en culture de niébé

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    Les nématodes du sol et des racines ont été étudiés dans 42 exploitations paysannes utilisant quatre (04) niveaux de fertilisation NPK (14-23-14) en production de niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp). Les exploitations paysannes sont situées dans les villages de Saria, Villy et Godin dans le Centre Ouest du Burkina Faso. L’objectif était d’étudier la dynamique des nématodes sous l’influence des pratiques agricoles différentes. Les nématodes du sol et des racines ont été extraits respectivement par les méthodes de l’élutriateur Seinhorst et de l’appareil asperseur de Seinhorst. Dans les différentes exploitations de niébé, 07 espèces de nématodes phytoparasites du sol ont été recensées. Il s’agit des espèces suivantes : Pratylenchus brachyurus, Helicotylenchus multicinctus, Scutellonema cavenessi, Tylenchorhynchus martini, Xiphinema sp., Telotylenchus indicus et Criconemoïdes curvatum. Parmi elles, H. multicinctus et Scutellonema cavenessi représentent la grande majorité des individus. Les nématodes dans les racines du niébé sont représentés principalement par trois espèces : T. multicinctus, S. cavenessi et P. brachyurus avec des taux d’infestation de 0 à 6 N/g de racines. L’utilisation de la fumure minérale n’a pas eu d’influence sur les nématodes dans le sol mais elle a fait baisser la pression des nématodes sur les racines des cultures.Mots clés : Niébé, nématode phytoparasite, racine, fumure minérale

    Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso

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    L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. Les traitements incluant la matière organique et la fertilisation minérale ont été moins infestés par les nématodes par rapport aux traitements utilisant uniquement une fertilisation minérale. La nématofaune de la jachère a été plus diversifiée que celle du site cultivé et le principal nématode lié au sorgho, P. brachyurus, y a fortement régressé.Mots clés: rotation, fertilisation minérale, matière organique, nématode

    Perception paysanne et impact agro-pédologique du niveau de mécanisation agricole dans les zones cotonnières Centre et Ouest du Burkina Faso

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    Au Burkina Faso, la production cotonnière est assurée par un travail du sol à traction animale ou motorisée. Les sols assurant l’essentiel de cette production sont soit ferralitiques (à l’Ouest) soit ferrugineux tropicaux (au Centre). Pour évaluer l’impact socio-économique et agro-pédologique du type d’exploitation, des enquêtes (interviews semi-structurés et évaluation participative) ont été réalisées sur un échantillon de 315 exploitants et des mesures agro-pédologiques réalisées sur 140 champs dans les 2 zones cotonnières. Les résultats ont montré un faible niveau de mécanisation générale et trois groupes d’exploitants : les grands exploitants (type E1) qui disposent de grands moyens de productions, les exploitants moyens (type E2) et les petits exploitants (type E3) ayant de faibles revenus. Aussi, une proportionnalité existe entre les facteurs de production d’une exploitation et la catégorie socioprofessionnelle de l’exploitant. L’évaluation participative de l’impact des régimes de travail du sol sur les paramètres agronomiques et sur le sol a montré des perceptions divergentes en fonction de la zone de production. Sur les paramètres  agronomiques les paysans des deux zones sont unanimes sur le fait que le travail profond du sol en traction animale ou motorisée permet d’améliorer les propriétés hydrodynamiques du sol et par conséquent entraine une bonne levée et une meilleure production des cultures. Quant à l’impact de la mécanisation agricole sur la fertilité du sol, les paysans de la zone Ouest à pluviosité > 900 mm et sur sols ferralitiques préconisent un travail minimum du sol. Tandis que ceux de la zone à pluviosité entre 700-900 mm et sur sols ferrugineux tropicaux recommandent le travail profond qui permettrait la récupération des terres encroûtés. Ces perceptions sont effectivement confirmées par les analyses agronomiques et pédoclimatiques faites dans les mêmes milieux. Pour une gestion durable des terres, il faut une intervention concertée avec les paysans. En outre les moyens de production doivent être vulgarisés en fonction des conditions pédoclimatiques de chaque zone.Mots clés: Impacts socio-économiques, mécanisation agricole,  rendements, sol, zones cotonnières, Burkina Faso

    Biological Nitrogen Fixation by Local and Improved Genotypes of Cowpea in Burkina Faso (West Africa): Total Nitrogen Accumulated can be used for Quick Estimation

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    Biological nitrogen fixation (BNF) by legumes is an indicator of their potential contribution to recycling nitrogen in cropping systems. Many techniques exist for the quantitative measurement of legume BNF. The isotopic dilution (ID) methods are the most accurate but are too expensive, time-consuming and require technical expertise. There is a gap between the simple but less accurate Total Nitrogen Difference (TND) method and the Isotopic Dilution (ID) methods. By measuring the BNF of 11 cowpea (Vigna unguiculata) genotypes, this study aimed to develop a simple model as an improved tool for the quick estimation of BNF. Total N accumulated by traditional genotypes from Burkina Faso varied from 23 to 41 kg ha−1. Approximately 40 to 65% of this was nitrogen derived from the atmosphere (Ndfa) when the TND method was used (Ndfa-TND), while the ID method indicated that 29 to 37% of N accumulated was derived from the atmosphere (Ndfa-ID). The TND method overestimated the BNF of high N-yielding genotypes but underestimated the BNF of low N-yielding genotypes (N-accumulated below 31 kg N ha−1). The relationship between N-accumulated and Ndfa-ID was described by a polynomial regression: = 0.0127 - 0.5354 + 17.44, where and represent Ndfa-ID and N-accumulated, respectively (P<0.05, R2 =0.92). The model was validated and could be used for quick estimation of BNF directly from the N accumulated

    Auto évaluation institutionnelle du CEDRES

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