25 research outputs found

    Talia BACHIR-LOOPUYT et Anne DAMON-GUILLOT, dir. : Une pluralité audible ? Mondes de musique en contact

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    Quelles caractéristiques de nos sociétés contemporaines une réflexion sur la place des différentes expressions musicales dans l’espace urbain peut-elle faire ressortir ? Cette question est le point de départ de l’ouvrage dirigé par Talia Bachir-Loopuyt et Anne Damon-Guillot, toutes deux maîtresses de conférence dans le département de musicologie de leurs universités respectives de Tours et Saint-Etienne. Le livre est le fruit d’une réflexion entamée avec « Comment sonne la ville ? », un proje..

    Jean POUCHELON : Les Gnawa du Maroc. Intercesseurs de la différence

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    Le musicien, anthropologue et ethnomusicologue Jean Pouchelon nous livre ici une version publiée presque en l’état de sa thèse soutenue il y a cinq ans à l’Université de Montréal et à l’Université Paris Ouest Nanterre. Fort de près de vingt ans de terrains effectués au Maroc, principalement dans la ville de Marrakech, mais aussi en France (Paris) et au Canada (Montréal), l’auteur dresse un portrait minutieux de la confrérie marocaine des Gnawa et de ses pratiques musicales et rituelles, s’ill..

    Richard C. JANKOWSKY : Ambient Sufism. Ritual Niches and the Social Work of Musical Form

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    L’ethnomusicologue Richard C. Jankowsky avait consacré sa première monographie Stambeli. Music, Trance, and Alterity in Tunisia (2010) aux pratiques musicales des Sṭambâlî, communauté rituelle issue de la présence subsaharienne en Tunisie. Cette étude ethnomusicologique d’envergure se signalait déjà par un travail de terrain intensif et une recherche historique minutieuse. Un des développements de cet ouvrage est l’article « Rhythmic Elasticity and Metric Transformation in Tunisian Sṭambēli..

    The Gnawa musicians in Brussels: a cultural reorganisation

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    This article examines the Gnawa musical practices in Brussels through an ethnomusicological approach. The Gnawa belong to a community originating in Morocco, and have integrated new elements into their practices, which could be explained by their relocation abroad. Furthermore, the comparison with the situation in other cities allows us to assume that the situation in Brussels has a unique character. There have been changes in the methods of learning this musical practice, women now mix with men not only in secular but also ritual musical practice, and there has been a diversification of performance contexts. This has prompted Gnawa musicians to learn other Moroccan musical styles, which they use as inspiration for their Gnawa repertoire, in theory closed to the integration of outside elements. Far from deploring a hypothetical loss of authenticity due to their migration, the Gnawa in Brussels have redefined their musical practices and their methods of operation, by adapting them to their new place of residence. In so doing, they continually reshape their identity, which allows them to be part of a very specific cultural and social heritage while exploring new territories.Cet article étudie les pratiques musicales gnawa à Bruxelles par le biais de l’ethnomusicologie. Les Gnawa, appartenant à une communauté originaire du Maroc, ont intégré à leurs pratiques des éléments nouveaux dont l’adoption pourrait s’expliquer par leur relocalisation à l’étranger. Plus encore, la comparaison avec la situation dans d’autres diasporas permet de supposer que la situation bruxelloise présente un caractère unique. On observe des changements dans les modes d’apprentissage, l’apparition de la mixité tant dans la pratique musicale profane que rituelle, mais aussi la diversification des contextes de jeu, qui pousse les musiciens gnawa à s’approprier d’autres styles musicaux marocains dans lesquels ils n’hésitent pas à puiser de l’inspiration pour leur répertoire gnawa, théoriquement fermé à l’intégration d’éléments extérieurs. Loin de déplorer une hypothétique perte d’authenticité due à leur migration, les Gnawa bruxellois redéfinissent leurs pratiques musicales et leurs modalités de fonctionnement, adaptant celles-ci à leur nouvel espace de résidence. Ce faisant, ils opèrent une négociation identitaire continuelle, qui leur permet de s’inscrire à la fois dans un héritage culturel et social très spécifique tout en investissant des territoires nouveaux.Dit artikel bestudeert de muziekpraktijken van de Gnawa in Brussel vanuit de etnomusicologie. De Gnawa behoren tot een gemeenschap die afkomstig is uit Marokko. Ze hebben in hun muziekpraktijken nieuwe elementen geïntegreerd, wat zou kunnen worden verklaard door hun migratie naar het buitenland. Meer nog, de vergelijking met de situatie van andere diaspora wijst erop dat de situatie in Brussel uniek is. Men stelt niet alleen wijzigingen in de methodes om de muziek aan te leren en de combinatie van profane met rituele muziek vast, maar ook een diversificatie van de contexten waarin de Gnawa optreden. Dat brengt de Gnawa-muzikanten ertoe zich andere Marokkaanse muziekstijlen eigen te maken en ze aarzelen niet om daar inspiratie in te vinden voor hun gnawa-repertoire, dat in theorie niet openstaat voor de integratie van externe elementen. De Brusselse Gnawa betreuren niet dat ze door de migratie aan authenticiteit zouden hebben ingeboet, maar ze herdefiniëren hun muziekpraktijken en hun werkingswijzen door die aan te passen aan hun nieuwe leefomgeving. Zodoende ontwikkelen ze continu hun identiteit en brengen ze tegelijk een zeer specifiek cultureel en sociaal erfgoed tot stand op nieuwe grondgebieden

    Gnawa-muzikanten in Brussel: een culturele herconfiguratie

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    Dit artikel bestudeert de muziekpraktijken van de Gnawa in Brussel vanuit de etnomusicologie. De Gnawa behoren tot een gemeenschap die afkomstig is uit Marokko. Ze hebben in hun muziekpraktijken nieuwe elementen geïntegreerd, wat zou kunnen worden verklaard door hun migratie naar het buitenland. Meer nog, de vergelijking met de situatie van andere diaspora wijst erop dat de situatie in Brussel uniek is. Men stelt niet alleen wijzigingen in de methodes om de muziek aan te leren en de combinatie van profane met rituele muziek vast, maar ook een diversificatie van de contexten waarin de Gnawa optreden. Dat brengt de Gnawa-muzikanten ertoe zich andere Marokkaanse muziekstijlen eigen te maken en ze aarzelen niet om daar inspiratie in te vinden voor hun gnawa-repertoire, dat in theorie niet openstaat voor de integratie van externe elementen. De Brusselse Gnawa betreuren niet dat ze door de migratie aan authenticiteit zouden hebben ingeboet, maar ze herdefiniëren hun muziekpraktijken en hun werkingswijzen door die aan te passen aan hun nieuwe leefomgeving. Zodoende ontwikkelen ze continu hun identiteit en brengen ze tegelijk een zeer specifiek cultureel en sociaal erfgoed tot stand op nieuwe grondgebieden.Cet article étudie les pratiques musicales gnawa à Bruxelles par le biais de l’ethnomusicologie. Les Gnawa, appartenant à une communauté originaire du Maroc, ont intégré à leurs pratiques des éléments nouveaux dont l’adoption pourrait s’expliquer par leur relocalisation à l’étranger. Plus encore, la comparaison avec la situation dans d’autres diasporas permet de supposer que la situation bruxelloise présente un caractère unique. On observe des changements dans les modes d’apprentissage, l’apparition de la mixité tant dans la pratique musicale profane que rituelle, mais aussi la diversification des contextes de jeu, qui pousse les musiciens gnawa à s’approprier d’autres styles musicaux marocains dans lesquels ils n’hésitent pas à puiser de l’inspiration pour leur répertoire gnawa, théoriquement fermé à l’intégration d’éléments extérieurs. Loin de déplorer une hypothétique perte d’authenticité due à leur migration, les Gnawa bruxellois redéfinissent leurs pratiques musicales et leurs modalités de fonctionnement, adaptant celles-ci à leur nouvel espace de résidence. Ce faisant, ils opèrent une négociation identitaire continuelle, qui leur permet de s’inscrire à la fois dans un héritage culturel et social très spécifique tout en investissant des territoires nouveaux.This article examines the Gnawa musical practices in Brussels through an ethnomusicological approach. The Gnawa belong to a community originating in Morocco, and have integrated new elements into their practices, which could be explained by their relocation abroad. Furthermore, the comparison with the situation in other cities allows us to assume that the situation in Brussels has a unique character. There have been changes in the methods of learning this musical practice, women now mix with men not only in secular but also ritual musical practice, and there has been a diversification of performance contexts. This has prompted Gnawa musicians to learn other Moroccan musical styles, which they use as inspiration for their Gnawa repertoire, in theory closed to the integration of outside elements. Far from deploring a hypothetical loss of authenticity due to their migration, the Gnawa in Brussels have redefined their musical practices and their methods of operation, by adapting them to their new place of residence. In so doing, they continually reshape their identity, which allows them to be part of a very specific cultural and social heritage while exploring new territories

    En tambours et en trompettes : Remork & Karkaba, fusion et marocanité à Bruxelles

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    Bruxelles est la ville abritant le plus de Gnawa hors du Maroc, ce qui lui vaut le surnom de « capitale des Gnawa en Europe ». Les Gnawa maroxellois jouent un répertoire musical très divers qui vit aussi à travers des projets collaboratifs comme Remork & Karkaba, qui présente en musique la rencontre entre un groupe de percussionnistes gnawa et une fanfare aux accents jazz. Nous examinons plusieurs aspects relatifs à l’altérité et la diversité soulevés par ce projet. La « fusion » tend-elle réellement à fusionner les pratiques, ou au contraire à mettre en avant leur altérité ? Comment ce projet est-il présenté, perçu et remodelé dans une Belgique multiculturelle tiraillée entre la promotion de sa diversité et la stigmatisation de certains de ses habitants 

    Ursula Hemetek, Inna Naroditskaya & Terada Yoshitaka, eds, Music and Marginalisation beyond the Minority-Majority Paradigm

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    Cosigné par Ursula Hemetek (University of Music and Performing Arts, Vienne, Autriche), Inna Naroditskaya (Northwestern University, Michigan, États-Unis) et Terada Yoshitaka (Musée national d’ethnologie, Osaka, Japon), cet ouvrage rassemble seize essais tirés du 8e symposium international du groupe d’études « Musique et minorités » (Music and Minorities) de l’International Council for Traditional Music (Ictm), qui s’est déroulé au Musée national d’ethnologie d’Osaka, du 19 au 23 juillet 2014...
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