45 research outputs found

    Genèse d’un nouveau commerce : la France et l’ouverture du marché russe par la mer Noire dans la seconde moitié du xviiie siècle

    Get PDF
    Aux xviie et xviiie siècles, les échanges de la France avec la Russie reposent sur un paradoxe. Les productions du royaume y sont très demandées, alors que ses négociants ne s’intéressent pas au marché russe. Les marchandises russes sont également recherchées en France, surtout les fournitures navales, mais elles y sont apportées par des étrangers, en particulier les Hollandais. Pour le gouvernement français, l’une des solutions serait de pouvoir accéder directement au marché russe via la mer Noire. La fondation de Kherson en 1778, à la suite de la victoire de l’impératrice Catherine II sur les Turcs, ouvre de nouveaux horizons au commerce franco-russe. Afin d’attirer les négociants russes, Versailles leur accorde une série de privilèges douaniers. Mais les espoirs du gouvernement reposent davantage sur la personne d’Antoine Anthoine. Ce négociant marseillais est chargé d’une mission en Russie en 1781-1782, à l’issue de laquelle il obtient le droit de faire le commerce de la mer Noire. Mais il déchante rapidement, tout comme le secrétariat d’État à la Marine qui comptait sur lui pour obtenir des approvisionnements abondants et bon marché. En 1789, Anthoine renonce, sonnant ainsi le glas des ambitions du gouvernement français dans le commerce de la mer Noire.In the 17th and 18th centuries, exchanges between France with Russia relied on a paradox. French products were very much in demand, but French merchants were not interested in that commerce. Russian goods were also in great request in France, especially as far as naval stores were concerned, but they were brought to France by foreign merchants, particularly the Dutch. For the French government, a solution could be to get a direct access to the Russian market via the Black sea. The foundation of Kherson in 1778, as a result of Empress Catherine II’s victory over the Turks, opened new perspectives for the Franco-Russian trade. In order to attract the Russian merchants, Versailles granted them several custom privileges. But the French government’s hopes rested ultimately on the person of Antoine Anthoine. This merchant from Marseilles was in charge of a mission in Russia in 1781-1782, at the end of which he obtained the right to trade in the Black sea. But he was rapidly disappointed, just as the French secretary of State of the Navy who relied upon him to get abundant and cheap supplies. In 1789, Anthoine gave up this trade, and it represented the end of the ambitions of the French government on the Black sea trade

    Ferenc Tóth - La guerre russo-turque (1768-1774) et la défense des Dardanelles. L’extraordinaire mission du baron de Tott

    Get PDF
    La guerre conduite par la tsarine Catherine II contre l’Empire ottoman entre 1768 et 1774 est particulièrement mal connue en France, et ses conséquences à court comme à long terme sont souvent ignorées. Le principal mérite de l’ouvrage de Ferenc Tóth est de montrer de manière concise les enjeux et les conséquences de ce conflit sur l’Europe orientale et méditerranéenne, mais aussi sur l’ensemble du continent. La démonstration s’appuie sur une documentation de première main puisée dans les arc..

    Neutral cover and globalised commerce in the wars of the 18th century

    Get PDF
    In the 18th century, even at the very heart of the wars, belligerents’ trade was not fully interrupted. One way to continue the commercial shipping was to appeal to neutral flags. The object of this paper is to see how the uses of the advantages of neutrality contributed to maintain and even increase the general globalisation of trade in the context of the 18th century overseas wars. In the Caribbean, under the cover of their neutrality, Dutch and Danish little islands were not just a place where enemy subjects could met, it was also convenient for quick naturalisations that allowed forbidden commercial relations between enemies. This story shows how transimperial commercial exchanges were deeply rooted and the impossibility even for the most powerful navy to control the reality of global trade. During the second part of the American Revolutionary War, Denmark remained the neutral power with the most important fleet. The Danes took benefit of their neutral status to open a direct trade with Venezuela and made impressive progresses in the Asiatic trade. In the particular circumstances of wartime, neutral shipping and trade could be an opportunity for both belligerents and non-belligerents. The first one found a way to continue their commerce even with enemy partners, and the second improved their shipping and trade and could under their name earn more money just by covering the belligerents’ activity. For neutrals on the whole, 18th century wars can also be considered as a fruitful period and a time of progress allowing access to new markets

    The French View of Charles XII: The King, the Soldier, the Man

    No full text
    International audienc

    Du bon usage de l’interlope : Français et Danois aux Antilles au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles

    No full text
    International audienc

    Neutres et neutralité dans l’espace atlantique durant le long XVIIIe siècle (1700-1820): Une approche globale

    No full text
    International audienceAvec la croissance des échanges internationaux, l’exacerbation des rivalités coloniales et l’amplification des pratiques de guerre, les questions relatives à la neutralité dans l’espace atlantique acquièrent une importance inédite au xviiie siècle. Dès que la guerre éclate, les pavillons neutres cherchent à profiter d’une conjoncture qui est tout à la fois favorable et périlleuse. Qu’ils appartiennent à des puissances établies en Amérique ou dépourvues de colonies, qu’ils proposent une simple couverture sous leurs couleurs, un véritable service de transport, ou que leurs territoires servent à assurer les échanges entre belligérants, les neutres sont des acteurs incontournables des conflits qui touchent l’espace atlantique. L’étude de la neutralité révèle les tensions entre les logiques de guerre et les logiques négociantes qui manifestent, autant l’une que l’autre, l’intensité des relations au sein du monde atlantique. C’est pourquoi la neutralité doit être étudiée comme une réalité transversale inscrite dans un espace marqué par la fluidité des circulations. Elle impose de dépasser les cadres nationaux pour promouvoir une approche ouverte des interconnections afin d’envisager à nouveaux frais les questions relatives à la neutralité et au rôle des neutres au cours du long XVIIIe siècle. Cette approche, qui participe du décloisonnement spatial et thématique de l’histoire atlantique, permet d’embrasser dans une même perspective aussi bien « les » Amériques, septentrionale, intertropicale et méridionale, que l’Europe. La neutralité atlantique est une arène au sein de laquelle se nouent des relations entre Européens, entre Américains, et entre Européens et Américains. Elle peut être envisagée comme une entrée dans la réflexion sur la formation d’un espace euroaméricain économique, juridique et diplomatique. (source: éditeur

    Forces et faiblesses de la puissance suédoise du XVIIe siècle à la lumière des recherches récentes

    No full text
    International audienc
    corecore