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    Wage Inflation and the Distribution of Unemployement

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    Les résultats décevants que les recherchistes ont obtenus en essayant de découvrir des courbes de Phillips stables obligent à en examiner de nouveau les fondements théoriques. Même si l'on a fait en ces dernières années beaucoup d'effort pour tenir compte de l'hypothèse de prévisions inflationnistes, on a aussi considéré attentivement les relations entre les taux d'inflation et les taux de chômage nationaux et régionaux. Quelles que soient les directions dans lesquelles les recherches se sont orientées, on est arrivé à la conclusion qu'il n'existe pas de marché du travail « global », mais qu'il y a, à l'intérieur d'une économie nationale, plusieurs marchés du travail interreliés. Dans leur article, les auteurs ont analysé le problème des courbes de Phillips régionales « globales » et quelques-uns des problèmes qu'elles soulèvent. À partir d'études théoriques récentes faites sur le sujet en Grande-Bretagne et en Amérique du Nord, ils ont essayé de montrer que plus la dispersion du chômage à travers différents secteurs de l'économie est marquée plus la courbe de Phillips a tendance à glisser vers la droite, que la direction de l'effet de dispersion est ambiguë lorsqu'il y a mobilité de la main-d'oeuvre d'une région à l'autre et, enfin, que, même quand il n'y a pas migration de la main-d'oeuvre, il ne s'ensuit pas nécessairement un effet de dispersion.L'étude de Lipsey a considéré l'hypothèse de l'existence d'une économie divisée en deux marchés du travail en supposant un taux de chômage différent de l'un à l'autre alors que le taux de chômage global demeure constant. Il en résulte que les salaires augmentent plus rapidement dans la région où le taux de chômage est bas qu'ils ne baissent dans celle où le taux de chômage est le plus élevé. Lipsey en conclut donc que plus la différence entre les taux de chômage est grande entre les deux secteurs, plus l'indice des taux de salaire a tendance à s'accroître. Dans le cas du Canada, il devient évident qu'il faut repenser la théorie de Lipsey. Un autre auteur, Archibald, a montré qu'il n'y a pas lieu de s'en préoccuper en autant que le taux de changement de l'indice global des salaires est construit de telle sorte que les taux individuels de salaire soient pondérés en tenant compte de la main-d'oeuvre existant dans chacune des deux régions. Le but de l'article est de démontrer que le raisonnement apporté par Archibald à l'appui de la théorie de Lipsey ne vaut plus s'il y a migration de la main-d'oeuvre d'une région à l'autre. Or, comme la migration des sans-travail des régions à haut taux de chômage aux régions à taux de chômage bas est un phénomène bien établi au Canada et aux États-Unis, les auteurs expriment l'opinion que l'analyse d'Archibald n'a pas tellement de signification, car, comme le laissent voir les études de Brechling pour les États-Unis et celles de Kaliski et de Thirsk pour le Canada, il n'existe pas d'effet de dispersion.Cependant, lorsqu'il y a dispersion des taux de chômage, les recherchistes peuvent également vouloir mesurer le degré de dispersion dans la courbe de Phillips « globale ». Pour ce faire, il faut que les changements globaux dans les données relatives aux salaires soient construites de façon que la pondération de l'ensemble tienne compte des proportions de main-d'oeuvre. En résumé, si l'on considère que les sans-travail émigrent d'une région du Canada à l'autre, il n'est aucunement surprenant que les études empiriques existantes soient impuissantes à détecter un effet de dispersion positif. La conséquence de cette ambiguïté signifie qu'on ne peut découvrir une courbe de Phillips d'ensemble stable d'où il résulte que les tentatives en vue d'incorporer la variable d'un changement des taux auquel on s'attend s'avèrent un test nullement appropriéde l'hypothèse de l'accélération.The authors re-examine the question of aggregating regional Phillips curves and suggest some problems with the empirical work to date
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