39 research outputs found

    'Round Lord Mayor Bay with James Clark Ross: The Original Diary of 1830

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    During John Ross's arctic expedition of 1829-33 in search of a northwest passage, approximately 1000 km of new coastline was mapped. Included in these new coastlines was Lord Mayor Bay on eastern Boothia Peninsula, which was surveyed by Ross's nephew and second-in-command, James Clark Ross, in 1830. The results of the Lord Mayor Bay survey effectively ended any chance of there being a northwest passage south and east of Somerset Island or west of northern Foxe Basin and northwest Hudson Bay. Despite the obvious importance of James Clark Ross's survey, it was not included in John Ross's published narrative of the expedition. The original diary has recently been located and is reproduced here, together with accompanying sketches and observations and a discussion of the circumstances of the survey.

    Retreat from Boothia: The Original Diary of James Clark Ross, May to October 1832

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    Following the abandonment of John Ross's expedition ship Victory in Lord Mayor Bay in 1832, Ross's nephew and second-in-command, James Clark Ross, led a separate forward sledging group for much of the retreat to Somerset Island. While John Ross described the events of his own sledging group in his published narrative, he provided essentially no information on James Clark Ross's group. Recently, the journal kept by James Clark Ross during the retreat was located, and it forms the subject of this article. The journal covers the period from 4 May to 14 October 1832, during which the Victory was abandoned, an attempt (eventually aborted) made to escape using sledges and boats via Port Leopold, and preparations made to spend the winter of 1832-33 at Fury Beach.Key words: James Clark Ross, Boothia Peninsula and Somerset Island, 1832, unpublished diary, arctic explorationRÉSUMÉ. À la suite de l’abandon dans la baie Lord Mayor du navire Victory transportant l’expédition de John Ross en 1832, le neveu et commandant adjoint de Ross, James Clark Ross, dirigea un groupe séparé, équipé de traîneaux pendant la plus grande partie de sa retraite vers l’île Somerset. Si, dans le récit publié, John Ross relate ce qui est arrivé à son propre groupe voyageant aussi en traîneau, il n’a pratiquement pas fait mention du groupe de James Clark Ross. Le journal tenu par ce dernier au cours de la retraite a été découvert récemment et il constitue le sujet de cet article. Le journal couvre la période allant du 4 mai au 14 octobre 1832, durant laquelle le Victory fut abandonné, une tentative (qui finalement échoua) fut entreprise en vue d’atteindre Port Leopold en traîneau et en bateau, et des préparatifs furent menés pour passer l’hiver de 1832-1833 à Fury Beach.Mots clés: James Clark Ross, péninsule de Boothia et île Somerset, 1832, journal inédit, exploration arctiqu

    My Dear Beaufort: A Personal Letter from John Ross's Arctic Expedition of 1829-33

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    During his four years' residence in the Canadian Arctic in search of a Northwest Passage in 1829-33, John Ross wrote a private letter to Francis Beaufort, Hydrographer of the Navy. The letter, reproduced here, provides valuable historical insights into many aspects of Ross's character and of the expedition generally. His feelings of bitterness toward several of his contemporaries, especially John Barrow and William E. Parry, due to the ridicule suffered as a result of the failure of his first arctic voyage in 1818, are especially revealing, as is his apparently uneasy relationship with his nephew and second-in-command, James Clark Ross. Ross's increasing despair and pessimism with each succeeding enforced wintering and, eventually, the abandonment of the expedition ship Victory are also clearly evident. Finally, the understandable problems of maintaining crew discipline during the final year of the expedition, though downplayed, begin to emerge.Key words: John Ross, arctic exploration, 1829-33 Arctic Expedition, unpublished letter Durant les quatre années où il résida dans l'Arctique canadien à la recherche du Passage du Nord-Ouest, de 1829 à 1833, John Ross écrivit une lettre personnelle à Francis Beaufort, hydrographe de la marine. Cette lettre, reproduite ici, permet de mieux apprécier du point de vue historique, certains aspects du caractère de Ross et de l'expédition en général. Son sentiment d'amertume envers plusieurs de ses contemporains, surtout John Barrow et William E. Parry, en raison du ridicule qu'il endura suite à l'échec de son premier voyage dans l'Arctique de 1818, est particulièrement mis en évidence, de même que ses rapports apparemment difficiles avec son neveu et second, James Clark Ross. Le désespoir et le pessimisme croissants de Ross à la suite de chaque séjour hivernal forcé, qui se terminèrent par l'abandon du bateau de l'expédition, le Victory, ressortent nettement. Finalement, les problèmes qu'on peut facilement imaginer, reliés au maintien de la discipline de l'équipage durant la dernière année de l'expédition, bien que minimisés, commencent à apparaître nettement. Mots clés : John Ross, exploration arctique, expédition arctique de 1829 à 1833, lettre non publié

    A History of Sea Ice in the Canadian Arctic Archipelago Based on Postglacial Remains of the Bowhead Whale (Balaena Mysticetus)

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    The bowhead whale (Balaena mysticetus) is a planktivore of the baleen group of whales adapted to live in the loose edges of the north polar sea ice. Its annual migrations roughly track the advance and retreat of the floe edge. The distribution and radiocarbon ages of bowhead subfossils in the Canadian Arctic Archipelago show that the range of the whale has expanded and contracted abruptly several times over the last 10.5 thousand years (ka). Each expansion or contraction was followed by nearly stable conditions that persisted for millennia. These changes in the geographic range of the bowhead are defined by >400 radiocarbon dates. The paleo-ranges are the basis for reconstructing summer sea-ice minima. Using this criterion, postglacial time is divided into four intervals: (1) 10.5-8.5 ka B.P. - A large bowhead population extended in the summer all the way to retreating glacier margins and ultimately from the Beaufort Sea to Baffin Bay; meltwater-driven outflows probably cleared the inter-island channels of sea ice; this interval terminated when the present interglacial circulation pattern was established; (2) 8.5-5 ka B.P. - Bowheads were excluded from most of the archipelago because the channels failed to clear of sea ice; summer sea-ice conditions for most of this time were more severe than during historical times; (3) 5-3 ka B.P. - Bowheads reoccupied the central channels of the Arctic Islands, and their range extended beyond historical limits; and (4) 3-0 ka B.P. - Sea ice excluded whales from the central channels, as it does today. This paleoenvironmental record based on bowhead whale distributions is more complex than that revealed in the delta 18O, conductivity or the percent-melt records of the Devon and Agassiz ice cores. A reconciliation of the two data sets may indicate the following general summer climatic conditions: 10-8 ka B.P. - warm summers with maximum postglacial warmth; 8-5 ka B.P. - cool, dry summers; 5-3 ka B.P. - cool, wet summers; 3-0 ka B.P. - cold, dry summers.La baleine boréale (Balaena mysticetus) est un planctivore du groupe des baleines à fanons adapté à la vie dans les écotones fluctuants de la banquise polaire septentrionale. Ses migrations annuelles suivent approximativement l'avance et le retrait de la zone de dislocation. La distribution et la datation au radiocarbone de subfossiles de la baleine boréale dans l'archipel canadien Arctique montrent que l'aire de la baleine s'est plusieurs fois étendue et rétrécie soudainement au cours des derniers 10,5 milliers d'années (Ka). Chaque extension ou rétrécissement a été suivi de conditions relativement stables qui ont duré plusieurs millénaires. Ces variations de l'aire géographique de la baleine boréale sont définies par la datation au radiocarbone > 400. Les paléo-aires constituent la base à partir de laquelle on reconstruit les minima de banquise estivale. En se servant de ce critère, on divise le temps postglaciaire en quatre intervalles: 1) de 10,5 à 8,5 Ka BP - En été, une vaste population de baleine boréale peuplait la mer jusqu'aux marges des glaciers en recul, et finalement de la mer de Beaufort à la baie de Baffin; des courants de décharge créés par les eaux de fonte dégageaient probablement la glace de mer des chenaux séparant les îles; cet intervalle s'est terminé quand le schéma actuel de circulation interglaciaire a pris place; 2) de 8,5 à 5 Ka BP - La baleine boréale était exclue de la plupart de l'archipel parce que les chenaux restaient bloqués par la glace de mer; durant presque tout ce temps-là, les conditions estivales en ce qui concerne la glace de mer étaient beaucoup plus extrêmes que durant la période historique; 3) de 5 à 3 Ka BP - La baleine boréale occupait de nouveau les chenaux centraux de l'archipel Arctique, et son aire s'étendait au-delà des limites historiques; et 4) de 3 à 0 Ka BP - La banquise excluait la baleine des chenaux centraux, comme c'est le cas de nos jours. Ce relevé paléoenvironnemental fondé sur la distribution de la baleine boréale est plus complexe que celui révélé par delta18O, par la conductivité ou par les relevés de pourcentage de fonte des carottes de glace de Devon et d'Agassiz. Une réconciliation des deux ensembles de données pourrait indiquer les conditions climatiques estivales générales suivantes: de 10 à 8 Ka BP - étés chauds avec chaleur postglaciaire maximale; de 8 à 5 Ka BP - étés frais et secs; de 5 à 3 Ka BP - étés frais et humides; de 3 à 0 Ka BP - étés froids et secs

    The symbolic dimensions of whale bone use in Thule winter dwellings

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    La maison d'os de baleine thuléenne est une des caractéristiques les plus impressionnantes du paysage arctique. Les éléments d'os de baleine boréale à l'intérieur de 18 maisons d'hiver thuléennes le long de la côte sud-est de l’île Somerset (Nunavut) ont été cartographiés et leur mode de distribution a été étudié par l'application d’un index d’utilité architecturale de la baleine boréale et par l’analyse des composants principaux. Les résultats suggèrent que même si l'os de baleine était initialement choisi pour la construction d’habitations sur la base de sa valeur architecturale, le statut socio-économique peut être reflété par le positionnement de certains éléments en os. En utilisant des analogies historiques provenant des Inupiat du Nord de l'Alaska, on apprend que le positionnement de divers éléments particulièrement dans le tunnel d'entrée semble avoir été lié au symbolisme de la baleine.The Thule whale bone house is one of the most impressive features of the arctic landscape. Bowhead whale bone elements within 18 Thule winter houses along the southeastern coast of Somerset Island (Nunavut) were mapped and the patterning of these elements was investigated through the application of a bowhead architectural utility index and through principal components analysis. The results suggest that while whale bone was initially selected for dwelling construction on the basis of architectural value, socio-economic status may be reflected in the positioning of certain bone elements. Informed by historic North Alaskan Inupiat analogies, the positioning of various elements within the entrance tunnel in particular appears to have been related to whale symbolism

    Prehistoric Neoeskimo Komatiks, Victoria Island, Arctic Canada

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    The remains of five prehistoric Neoeskimo sleds—komatiks—were located during extensive ground surveys over several hundred square kilometres on the Wollaston Peninsula, western Victoria Island, Arctic Canada. The radiocarbon dates obtained on the remains range from 790 to 300 BP (cal. 736 – 300), which places the sleds within the Thule and Intermediate Copper Eskimo Period. Structurally, these sleds are similar to historic Copper Inuit and Netsilik Inuit sleds: they have wooden runners with lashing and front trace holes, wooden slats tapered at each end with lashing notches on each side, and antler sled shoes with drilled holes to receive pegs for attaching to the runners. However, the sleds range in length from 1.38 to 1.81 m, and thus are at the smaller end of the size range of historic Inuit sleds. The size suggests either that they represent special function sleds used in addition to larger sleds, or that larger sleds may have been a late historic development, perhaps influenced by contact. The fact that no sleds attributable to Paleoeskimo culture were recorded is consistent with the generally held belief that dogs and sleds were not an important part of Paleoeskimo transportation systems.Les vestiges matériels de cinq traîneaux néo-esquimaux – komatiks – ont été localisés lors de travaux de sondages effectués sur plusieurs centaines de kilomètres carrés sur la péninsule Wollaston, île Victoria de l›Ouest, dans l’Arctique canadien. Des dates au carbone 14 ont été obtenues et se situent dans l’intervalle de 790 – 300 BP (cal. 736 – 300), les associant aux périodes thuléenne et intermédiaire des Inuit du cuivre. Architecturalement, ces traîneaux sont similaires aux traîneaux historiques des Inuits du cuivre et Netsilik : ils ont des patins en bois munis de perforations pour y fixer les traverses et les laisses de chiens. Les traverses, également de bois, sont bordées d’encoches latérales. Leurs patins sont chaussés d’andouillers de caribou fixés à l’aide de chevilles et de perforations forées. Toutefois, la longueur des traîneaux oscille entre 1,38 et 1,81 mètre, les plaçant dans la limite dimensionnelle inférieure des traîneaux inuits historiques. Ceci suggère une fonction particulière pour ces petits traîneaux, éventuellement complémentaire à des modèles plus longs. Autrement, les grands traîneaux sont peut-être le fruit d’un développement historique tardif, notamment lié à des contacts extérieurs. Aucun traîneau attribuable aux cultures paléo-esquimaudes n’a été trouvé, ce qui est en accord avec la croyance générale que de tels objets et les chiens qui y sont associés n’occupaient pas une place importante dans les systèmes de transport de ces groupes

    The Late Wisconsinan and Holocene Record of Walrus (Odobenus rosmarus) from North America: A Review with New Data from Arctic and Atlantic Canada

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    The Late Wisconsinan and Holocene record of the Atlantic walrus is known from numerous collections of bones and tusks from Arctic Canada and south to North Carolina, as well as from many archaeological sites in the Arctic and Subarctic. In contrast, the Pacific walrus has no dated Late Wisconsinan or early Holocene record in North America, and it may have been displaced into the northwest Pacific at Last Glacial Maximum (LGM). The Atlantic walrus rapidly exploited newly deglaciated territory, moving northward from its LGM refugium and reaching the Bay of Fundy by 12 800 B.P., the Grand Banks by 12 500 B.P., southern Labrador by 11 500 B.P., and the central Canadian Arctic Archipelago (CAA) by 9700 B.P. Its southern range limit my have retracted to the Bay of Fundy by ca. 7500 B.P. Within the CAA, walrus remains clustered in two main age groups: 9700 to 8500 B.P. and 5000 to 4/3000 B.P. This pattern strongly resembles the distribution of bowhead whale radiocarbon ages from the same area, which suggests a common control by sea-ice conditions.Walrus remains occur in Indian culture archaeological sites as old as 7500 B.P. and, in some cases (Namu, British Columbia, and Mackinac Island, Michigan), they evidently represent long-distance human transport. They are much more common in Paleoeskimo and Neoeskimo culture sites. However, they occur in very low abundances, and generally as debitage, in sites older than Dorset (2500 B.P.). The walrus, therefore, may not have been hunted by early Paleoeskimos. Beginning with Early Dorset, walrus remains occur in definite diet-related contexts. Middle Dorset (2300 to 1500 B.P. and late Thule (<400 B.P.) sites are missing from the High Arctic, and there may be a similar gap in the middle Pre-Dorset (3400 to 2600 B.P.). Sea-ice conditions at these times may have adversely affected availability of walrus and other marine mammal resources. Walrus is a prominent faunal element in Middle Dorset sites on the Labrador coast; this is consistent with a southward displacement of people and resources.De nombreuses collections d'os et de défenses provenant de l'Arctique canadien jusqu'à la Caroline du Nord au sud, ainsi que de nombreux sites archéologiques situés dans l'Arctique et le Subarctique attestent de l'existence du morse de l'Atlantique à la fin du wisconsinien supérieur et durant l'holocène. Par contre, en Amérique du Nord, on n'a aucun vestige du morse du Pacifique datant du wisconsinien tardif ou du début de l'holocène et on pense qu'il aurait pu être repoussé jusqu'au Pacifique du nord-ouest au dernier maximum glaciaire. Le morse de l'Atlantique a rapidement exploité les territoires nouvellement libérés par le retrait glaciaire, se déplaçant vers le nord depuis son refuge naturel au dernier maximum glaciaire et atteignant la baie de Fundy vers 12 800 BP, le Labrador méridional vers 11 500 BP, et le centre de l'archipel Arctique canadien (AAC) vers 9700 BP. Sa limite méridionale s'est peut-être repliée à la baie de Fundy autour de 7500 BP. À l'intérieur de l'AAC, les restes de morses se classent en deux grands groupes d'âge: de 9700 à 8500 BP et de 5000 à 4/3000 BP. Ce schéma ressemble fortement à la distribution des âges radiocarbone établis pour la baleine boréale dans la même région, ce qui suggère que la distribution des morses et des baleines était régie par les mêmes conditions de glace marine.On trouve des restes de morse sur les sites archéologiques de culture autochtone remontant à aussi loin que 7500 BP et, dans certains cas (Namu en Colombie-Britannique et l'île Mackinac au Michigan), ils attestent d'un transport humain effectué sur une longue distance. Ils sont beaucoup plus courants sur les sites de cultures paléoesquimaudes et néoesquimaudes. On ne les trouve toutefois qu'en très petites quantités, et en général sous forme de débitages, sur des sites plus anciens que Dorset (2500 BP). Il se peut donc que le morse n'ait pas été chassé par les premiers paléoesquimaux. Avec l'arrivée du Dorset inférieur, on retrouve les restes de morse dans des contextes reliés sans équivoque à l'alimentation. Les sites du Dorset moyen (2300 à 1500 BP) et du Thulé supérieur (< 400BP) sont absents de l'Extrême-Arctique, et il se peut qu'il y ait une lacune similaire au pré-Dorset moyen (3400 à 2600 BP). Les conditions de la glace marine à ces époques a peut-être compromis la disponibilité des ressources en morse et en autres mammifères marins. Le morse est un élément faunique dominant des sites du Dorset moyen sur la côte du Labrador, ce qui va de pair avec un déplacement vers le sud des gens et des ressources

    The Route of Sir John Franklin's Third Arctic Expedition: An Evaluation and Test of an Alternative Hypothesis

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    An archaeological survey to aid in the determination of the exact route of the last Sir John Franklin expedition following its overwintering at Beechey Island in 1845-46 was conducted in June 1982. The survey was designed to test the hypothesis that the expedition sailed from Beechey Island south to King William Island via McClintock Channel, rather than through Peel Sound and Franklin Strait, as is generally accepted. Surveyed areas included Kilian, Stefansson, and northeast Victoria Islands in northwest McClintock Channel, and Russell and northern Prince of Wales Islands to the northeast of McClintock Channel. Although three cairns associated with Austin's searching expedition of 1850-51 were located, as well as several prehistoric and historic Inuit sites, no structures or materials associated with the Franklin expedition were identified. While inconclusive, the survey essentially completes the examination of coastlines along which the Franklin expedition may have sailed.Key words: Sir John Franklin, route of third arctic expedition, McClintock ChannelEn juin 1982, on a effectué une étude archéologique destinée à permettre de retracer la route empruntée par la dernière expédition de sir John Franklin après le long hivernage de 1845-46 à l'île Beechey. L'étude avait pour but de vérifier l'hypothèse selon laquelle l'expédition avait navigué de l'île Beechey en direction du sud vers l'île du Roi-Guillaume via le chenal McClintock, plutôt qu'à travers le détroit de Peel et celui de Franklin, comme on le pense habituellement. Les régions de l'étude comprenaient les îles Kilian et Stefansson et le nord-est de l'île Victoria dans la partie nord-ouest du chenal McClintock, ainsi que l'île Russell et la partie septentrionale de l'île du Prince-de-Galles au nord-est du chenal McClintock. Bien qu'on ait localisé trois cairns datant de l'expédition de recherche menée par Austin en 1850-51, ainsi que divers sites inuit préhistoriques et historiques, on n'a pu identifier ni structure ni matériaux remontant à l'expédition Franklin. Si l'étude n'a pas abouti à une conclusion définitive, elle a du moins permis de compléter l'examen du rivage côtier le long duquel l'expédition Franklin a pu naviguer.Mots clés: sir John Franklin, route de la troisième expédition arctique, chenal McClintoc

    Holocene Bowhead Whale (Balaena mysticetus) Mortality Patterns in the Canadian Arctic Archipelago

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    Changes according to elevation in frequencies of naturally stranded bowhead whale (Balaena mysticetus) remains on Holocene beaches in the Canadian Arctic Archipelago (CAA) closely parallel previously reported temporal changes in frequencies of independently radiocarbon-dated bowhead remains from these same beaches. Specifically, on the basis of emergence curves determined for 10 localities surveyed in the CAA, stranded whale remains tend to be relatively common in beaches dating to approximately 2500-5500 B.P. and those older than 8000 B.P., but relatively rare in beaches dating to 0-2500 B.P. and 5500-8000 B.P. The former beaches apparently developed primarily during periods of relatively ice-free summer conditions, while the latter developed during periods of relatively pervasive summer sea ice that prevented bowheads from entering the region. Length-based mortality profiles of the stranded whale assemblages suggest that random processes, such as ice entrapment, were responsible for the death of most whales found on these beaches. Des changements en fonction de l'altitude dans la fréquence de restes de baleines boréales (Balaena mysticetus) sur les plages de l'holocène situées dans l'archipel Arctique canadien (AAC) correspondent de près aux changements temporels rapportés précédemment dans la fréquence des restes de baleine boréale datés indépendamment au radiocarbone trouvés sur ces mêmes plages. Plus précisément, en se fondant sur les courbes d'émersion déterminées pour dix localités étudiées dans l'AAC, les restes de baleine échouées ont tendance à être assez communs sur les plages qui datent d'environ 2500 à 5500 BP et sur celles qui remontent à plus de 8000 BP, tandis qu'ils sont relativement rares sur les plages qui datent de 0 à 2500 BP et de 5500 à 8000 BP. Les premières plages auraient été créées surtout durant des périodes où il n'y avait pratiquement pas de glace estivale, tandis que les dernières se seraient formées au cours de périodes où la glace d'été envahissante empêchait les baleines boréales de pénétrer dans cette zone. Les profils de mortalité des assemblages de baleines échouées, profils fondés sur la longueur, suggèrent que des processus aléatoires, tels que l'enfermement dans la glace, ont été responsables de la mort de la plupart des baleines trouvées sur ces plages.

    Paleoeskimo Demography and Holocene Sea-level History, Gulf of Boothia, Arctic Canada

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    Surveys in six areas along the Gulf of Boothia produced large collections of radiocarbon samples from raised beaches that yield six new relative sea-level curves and information on Holocene bowhead whale ranges. In addition, on the lower beaches, we documented 482 Paleoeskimo dwelling features spanning about 3500 years (4200–800 14C years BP). Spatial densities of sites are only about half those reported by us from adjacent regions, but other attributes are remarkably similar. On the basis of feature elevation, corroborated by radiocarbon dates, Paleoeskimo occupation appears to have passed through a series of boom-and-bust cycles, the first being the most prominent. After the first peopling about 4200 BP, populations rose between about 3900 and 3600 BP to their all-time maximum, which was followed by a dramatic crash. Population recoveries after the initial crash were small and perhaps temporary. A final increase between 1900 (1500) and 800 14C years BP was followed by the disappearance of the Paleoeskimo. No compelling evidence yet points to the cause of the population declines; climate change and resource over-exploitation are equally plausible. The frequency distributions of dwelling sizes and numbers of dwellings per site closely resemble those in adjacent regions, suggesting similar social dynamics. Specifically, dispersed nuclear families or small extended families characterized Paleoeskimo settlement patterns for most of the year, but annual aggregations involved 100 or more people. The only significant architectural change coincides with the arrival of Late Dorset people bringing distinctive triangular midpassages and soapstone lamp supports.Des levés réalisés dans six régions situées le long du golfe de Boothia ont permis de recueillir de vastes collections d’échantillons au carbone 14 provenant de plages surélevées. Les résultats découlant de ces levés produisent six nouvelles résonances relatives du niveau de la mer de même que des renseignements sur le parcours des baleines de l’Holocène. Par ailleurs, dans le cas des plages inférieures, nous avons répertorié 482 caractéristiques d’habitations paléoesquimaudes s’étendant sur environ 3 500 ans (de 4200 à 800 14C années BP). Les densités spatiales des sites ne constituent environ que la moitié des densités qui nous avons repérées dans des régions adjacentes, mais les autres attributs sont remarquablement semblables. En ce qui a trait à l’élévation des caractéristiques, corroborée par la datation par le carbone 14, l’occupation paléoesquimaude semble avoir traversé une série de cycles d’expansion et de ralentissement, le premier de ces cycles étant le plus éminent. Après le premier peuplement vers 4200 BP, les populations se sont élevées entre 3900 et 3600 BP pour atteindre leur summum de tous les temps, ce qui a été suivi par un déclin dramatique. Les reprises de population après le déclin initial étaient minces, voire peut-être temporaires. Une dernière augmentation entre 1900 (1500) et 800 14C années BP a été suivie de la disparition des Paléoesquimaux. À ce jour, aucune preuve évidente ne nous laisse comprendre les déclins de population. Le changement climatique et la surexploitation des ressources sont des causes toutes aussi plausibles les unes que les autres. La distribution statistique relativement à la taille des habitations et au nombre d’habitations par site s’apparente de près à celle des régions adjacentes, ce qui laisse entrevoir une dynamique sociale semblable. Plus précisément, des familles nucléaires dispersées ou de petites familles étendues caractérisaient les modèles de peuplement des Paléoesquimaux pendant la plus grande partie de l’année, bien que les rassemblements annuels regroupaient une centaine de personnes ou plus. Le seul changement architectural important coïncide avec l’arrivée du peuple du Dorset tardif ayant mis en valeur des couloirs triangulaires distinctifs et des supports à lampes en saponite
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